Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 14. (Budapest 1959)
KÁKOSY, LADISLAS: Nouvelles statuettes de serviteurs dans la Collection Égyptienne
sur laquelle, pourtant, la moisson sera faite par les serviteurs légendaires de Horus. 13 Parmi les textes relatifs au travail d'outre-tombe, il y a un passage auquel son contenu, significatif du point de vue des idées morales, confère également une importance certaine ; 14 d'après ce passage, le mort qui s'en va dans l'autre monde libère du joug du travail sa famille et ses serviteurs, travail qu'ils avaient dû faire au profit de Nout, d'Isis et des deux lions. 15 Lorsque le décédé approche, les membres de sa famille jettent leurs outils et reçoivent le libérateur avec des cris de joie. Le mort tient à souligner que ses serviteurs seront à lui dans l'autre monde également. La famille et les serviteurs ne sont donc libérés du travail qu'ils effectuaient pour les dieux que pour assurer le bien-être du mort. L'autobiographie d'un souverain, de la première époque intermédiaire, précise clairement que le souverain en question emmène ses serviteurs avec lui dans l'autre monde. 16 La phrase 45 dans les textes de cercueils semble attribuer expressément une caractère de punition au travail d'outretombe ; selon ce passage, le mort n'ira pas dans le §3 C . t wr . t, « parmi ceux qui ont blasphémé contre les dieux». 17 4. Statuette de serviteur. Cleveland, Museum of Art. Szolgaszobor. Cleveland, Museum of Art 12 CT. V. Spell 404 p. 199. Cf. aussi p. c. Spell 405 p. 209. 13 Concernant les serviteurs de Horus, y. récemment B e c k e r a t h, J. von : S m s j - H r w in der ägyptischen Vor- und Frühzeit. MDAIK Bd. 14 (1956) (Festschrift Kees) 1 sqq. 11 CT. II. Spell 146 p. 180 sqq., cf. K e e s, H.: Totenglauben und Jenseits-Vorstellungen der alten Ägypter 2 . Berlin, 1956. 208 sqq. ; Kees: Religionsgeschichtliches Lesebuch. Aegypten. Tübingen, 1928. p. 52 sq. 15 Selon le CT. II. Spell 131 (p. 151 sq.) la famille du mort est libérée, sur l'ordre de Geb, du travail qui devait être effectué pour Seth, de même que de la tâche qui consistait à dresser un inventaire des richesses à l'usage d'Isis. 16 K e e s : Totenglauben, 211. 17 CT. I. p. 197. Kees donne de S3 c .t l'interprétation «Stätte der Fron» (Totenglauben 212). Dans ce qui précède, nous n'avons naturellement fait état que d'une parti des textes de cercueils relatifs au travail d'outre-tombe. On pourrait mentionner entre autres un passage intéressant du Spell 389, dont les variantes indiquent, encore une fois, que l'incertitude était très grande concernant la question de savoir si le mort devait travailler dans l'autre monde ou bien si le travail y serait fait pour lui par d'autres. A la fin du passage, le mort déclare qu'il est le roi des morts. Cela indique peut-être que l'exemption du travail était considéré en principe comme un privilège royal. (CT. III. p. 96 sq.)