Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 14. (Budapest 1959)
CZOB0R, AGNES: Le tableau de Giovanni Francesco Romanelli dans la Galerie des Maîtres Anciens
très bien jugé l'art de Romanelli. A force de répéter trop souvent les types, il risque d'être uniforme et schématique, comme le montre fort bien le tableau de Budapest. Le groupe de derrière, peint « alla prima», à la manière d'une esquisse (Passeri reproche à Romanelli cette technique « alla prima ») 6 nous inviterait à considérer ce tableau comme l'esquisse d'un tableau d'autel plus grand, si les anges de l'avant plan n'étaient pas d'un fini aussi exquis et si on ne savait pas que Romanelli faisait souvent des tableaux ayant le caractère d'une ébauche. Il se peut cependant qu'au cours d'une recherche ultérieure on découvre une variante plus grande et d'une exécution plus soignée de cette même composition, c'est-à-dire le tableau d'autel achevé. Le petit tableau de Romanelli a enrichi la Galerie des Maîtres Anciens de l'oeuvre due à un maître qui, jusqu'à présent, n'était pas représenté dans la collection. H. Voss a constaté, déjà en 1917, que le portrait dit de la Marquise de Montespan, attribué auparavant à Romanelli, n'était pas l'oeuvre de ce maître, et même ce n'était pas l'oeuvre d'un peintre italien, mais celle d'un artiste français. AGNÈS CZOBOR 6 ,, . . . perche sono dipinti alla prima si vanno a poco a poco perdendo." Hess, J.: op. cit. p. 314, 7 V o s s, H.: Térey Gabriel von : Die Gemälde-Galerie des Museums für Bildende Künste in Budapest. Kunstchronik XXVIII, 1917. p. 488. Dans l'article „Romanelli" du Künstlerlexikon de Thieme — Becker (XXVIII, 1934. p. 545) le soi-disant portrait de la Marquise de Montespan figure comme l'oeuvre de Romanelli, cependant, dans le catalogue de 1954 d'André Pigler (Országos Szépművészeti Múzeum. A Régi Képtár Katalógusa — Musée National des Beaux-Arts. Catalogue de la Galerie des Maîtres Anciens. Budapest, 1954. p. 211) il est déjà attribué à un .,Peintre français de la seconde moitié du XVII e siècle".
