Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 14. (Budapest 1959)
JAKUBIK, ANNE: La Pieta de l'atelier Leinberger
berger de Landshut, 211 de 1932, les attribuent à Peter Dell l'aîné, qui a plusieurs fois utilisé la composition de Munich. Le sculpteur installé à Würzburg, avait travaillé auparavant dans l'atelier de Leinberger ; 30 de toute façon les copies citées attestent que les haut-reliefs de la Passion furent connus dans l'entourage immédiat du maître de Landshut. Nous connaissons plusieurs variantes d'atelier du Christ de Douleur également, 31 une des oeuvres tardives, datée de 1527. La seule Pietà qu'on rencontre dans le vaste matériel de l'exposition Leinberger de 1932, y figure elle aussi comme travail d'atelier (Gerzen, église paroissiale) (fig. 33). 32 Le type de la composition est analogue à celui de la composition de Budapest, or les proportions des figures, les types de visages et l'exécution des détails sont plus éloignés de l'art de Leinberger que notre statue. La Pietà de Gerzen est donc probablement la création d'un sculpteur plus tardif, plus faible et respectant moins le style du maître. Pour terminer, nous signalerons que selon le contrat de Polling, de 1527, qui nous est parvenu, Leinberger a exécuté une Pietà pour l'évêque de cette ville. 33 La statue ne figure nulle part dans la littérature d'art, on en retrouve des références à quelques endroits seulement. Otto Bramm publie une Pietà 34 qui se trouve à Aiglsbach, dans laquelle le contraste entre la bonne composition et l'exécution faible l'amène à supposer qu'elle est la copie de la Pietà inconnue de Polling. Là le Christ n'est pas assis par terre, mais il est étendu sur les genoux de la Vierge, donc la composition est autre et l'exécution des détails n'est pas non plus conforme à la Pietà de Budapest. Un seul motif est analogue, et c'est le bout du fichu de la Vierge qui est rejeté dans la Pietà d'Aiglsbach également sur le bras gauche. Les différences essentielles entre les deux statues et l'absence de données nous empêchent malheureusement d'en tirer des conclusions plus précises. ANNE JAKUBIK 29 B u c h h e i t — L i 11 : op. cit. p. 21. N° 10 du Cat. 30 Thieme — Becker: Allgemeines Lexikon IX. Leipzig, 1913. p. 24. 31 F e u 1 n e r, A.: Hans Lcinbergcrs Christus in der Rast. Beiträge zur Geschichte der Deutschen Kunst I. Augsburg, 1924. p. 215, fig. 133. 32 B u chhei t — L il 1 : op. cit. p. 36. N° 52 du Cat. 33 B u c h h e i t — L i 11 : op. cit. Kunstgeschichtliche Einleitung. U cite le texte du contrat: „Meister Hans Leyporger hat meinem Herrn ein steynern Vesperbild zu schenken und gen Ainichen mit Kammermeysters Prunnenpild zu antworten (zu überantworten) verheissen". 34 B r a m m : op. cit. p. 183. fig. 62.