Szilágyi János György - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 6. (Budapest, 1954)

RADOCSAY, DENIS: L'autel de la Vierge de Felka-Velká

Les manuscrits de grand format, enluminés dans le style bolonais et destinés à l'usage commun, ont été faits sur commande et ont dû passer ainsi dans des cloîtres étrangers, éloignés du centre bolonais, ou bien l'ordre avait envoyé ses propres moines dans des maisons où l'on avait besoin de leur travail. Pour autant que nous ne possédions des données biographiques plus amples sur les enlumineurs dominicains énumérés, les analogies existantes nous permettent de penser avant tout à Fra Guglielmo Guastavillani. Nous ne savons de lui autre chose qu'en 1350 il avait travaillé dans le cloître de Bologne. On peut estimer du moins vraisemblable, qu'il ait travaillé pour le cloître de S. Maria Maddalena in Valdipetra, car là vécut une soeur nommée Bartolomea Guastavillani à laquelle son parent Giacomo avait légué en 1330 100 soldi bolonais. 8 Or, tant que ne surgissent des données plus détaillées sur l'histoire de la famille et de l'ordre, la mise en rapport de ces liaisons inconnues ne peut tenir debout qu'hypothétiquement. MARIE AGGHÁZY L'AUTEL DE LA VIERGE DE FELKA-VELKÁ L. Babura, le premier qui a rendu compte des monuments historiques de Nagyszalók (Velky Slavkov), fit mention, en même temps que du maître­autel baroque, des autels Saint Nicolas, datant de 1503 et de l'autel de la Vierge, datant de 1483, de l'église de Nagyszalók, 1 Divald a signalé éga­lement l'autel de la Vierge de Nagyszalók en énumérant en outre ceux de Farkasfalva (Farkasovce), Felka (Velká), Szepeshely (Spisská Kapitula), trouvé dans les débarras du palais episcopal, Busóc (Busovce), Felsőerdőfalva (Stará Lesná), Malompatak (Milbach), Szepesszombat (Spisská Sobota), Leibic (L'ubica) et de Nagy- et Kislomnic (Lomnica-Lomnicka), comme étant de composition analogue. 2 Sa remarque ajoutée à l'énumération indi­que que Divald avait prêté plus d'attention à la construction analogue des autels qu'aux marques de style : «L'un des plus primitifs de ceux-ci est l'autel de Mühlenbach (Malompatak), sur lequel les statuettes des deux compartiments latéraux du tabernacle sont remplacées par des figures pein­tes». Bien que Divald ne se soit pas occupé des questions de l'origine du style de ce groupe, il a dû voir que la plupart de ces retables peuvent être attribuées au même atelier, mais il a également dû voir les différences des formes qui séparent les quelques panneaux de cette série — donc aussi ceux de Nagylomnic — de la majeure partie de groupe. 3 Cette même diffé­8 A 1 f o n s i, T. : op. cit. p. 76. 1 B a b u r a, L. : Une brève esquisse de l'histoire de l'église catholique, de l'école et de la maison paroissiale de Nagyszalók. A Szepesmegyei Történelmi Társulat Évkönyve (Annu­aire de la Société Historique du Comitat de Szepes). L, 1885. p. 102. Ladislas Éber énumère les mêmes trois retables dans le compte rendu de son voyage d'étude en Haute Hongrie, Compte rendu de l'état du Musée National Hongrois en 1903. Budapest, 1904. p. 148: deux siècles plus tôt une can. vis. datant de ] 700 énumère également trois autels : «Altaria habentur in Ecclesia tria. Primum S. Andreáé Apostoláé, 2 dum Gloriosal B. M. V. 3 tium Sanctae Nicolae Episcopae et Confessori dicata.» Bibliothèque de l'Université, Coll. Heven­nessi. vol. 61. p. 127. 2 D i v a 1 d, K. : Szepesvármegye művészeti emlékei. (Les monuments d'art du comitat de Szepes). Budapest, 1906. II. p. 44. 3 Magyar Művészet. (L'Art Hongrois.) XII, 1936. p. 296.

Next

/
Oldalképek
Tartalom