Balogh Jolán szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 2. (Budapest, 1948)

Aggházy, Marie: Deux esquisses de statue françaises au Musée des Beaux-Arts

équivoque, avec la femme à la robe rose que c'est incontestablement Mme Simó 20—25 ans plus tard. Simó signa toutes ses oeuvres, exceptées les portraits des membres de sa famille. Sur le portrait de la femme en robe rose on ne trouve qu'une date ,,22 septem­bre 1837", sur celui de la femme aux cheveux gris il n'y a aucune marque. Simó n'a donc pas préparé ces deux portraits sur commande mais pour sa propre famille. Encore une circonstance plaide en faveur de l'identification de la dame âgée avec Mme Simó née Thérèse Sándor: la main droite de la femme reposant sur le bras du divan est restée inachevée. Dans un tableau fait sur commande Simó n'aurait pas laissé une telle lacune; vu sa pédanterie artistique il n'a pu se permettre cet inachèvement que dans le plus strict rapport familial. Il est impossible d'établir pour le moment l'identité des personnages des trois autres miniatures à l'aquarelle. Le portrait d'homme âgé en costume hongrois (Nos. 1925—1201) a été exécuté en 1841. Les deux autres (Nos. 1941—3617, 1941—3618) sont deux pendants d'un jeune ménage. Les cheveux de l'homme sont bruns; il porte la raie à droite, une moustache et des favoris: c'est une figure typiquement biedermeier. Le femme est assise sur un divan à la housse rayée; sa coiffure blanche de dentelles ne cache qu'à moite ses cheveux bruns lisses. Elle porte des boucles d'oreille et un pendentif en or; sa robe décolletée laisse ses épaules à découvert. Les deux portraits furent peints par Simó à Kolozsvár en 1846. Ces portraits datent déjà de l'époque où Simó ne tenait plus de registre de ses oeuvres et lorsque ses occupations de professeur de dessin ne lui laissaient que peu de temps au travail artistique. Comparées à la conception douce et pittoresque ainsi qu'à l'exécution plus fraîche du portrait de la femme en rose terminé dans les premières années de son professorat ces trois oeuvres, avec leur facture dure et sèche, recèlent des traces de fatigue. Néanmoins l'artiste mit en relief les traits du visage avec un sens sûr du caractère ainsi que la corporalité de la face par un dessin, pour ainsi dire plein de virtuosité. François Simó ne fait pas partie des artistes hongrois de première classe et son écroulement survint également trop tôt mais c'est son mérite que d'avoir accepté dans sa patrie transylvaine le sort désespéré des artistes de la première moitié du XIX e siècle et d'y avoir tenu éveillée par son activité de professeur-artiste la foi dans l'art hongrois. B ^ a B iró DEUX ESQUISSES DE STATUE FRANÇAISES AU MUSÉE DES BEAUXsARTS Les artistes peintres ou sculpteurs n'aiment pas à vrai dire que ce soient les ,,initiés", les historiens de l'art, qui rendent compte de leur travail et de leur procédé d'exécution; ils préfèrent garder pour eux-mêmes, ,,les indigènes", la possibilité de les expliquer. Il se présente pourtant quelquefois des circonstances heureuses qui, en dehors des déclarations des artistes eux-mêmes et de leur correspondance éventuelle relative à leurs oeuvres, jettent de la lumière sur la naissance d'une oeuvre d'art sans risque de dénaturation. Tel est le cas de la découverte de l'esquisse, de l'étude préliminaire, d'une oeuvre de plus grande envergure. Parmi les feuilles graphiques du Musée National Hongrois des Beaux-Arts provenant de la collection Majovszky se trouvent un dessin de Carpeaux et un de E-odin pouvant être mis en connexion avec des groupes sculpturaux notoires et donr ils peuvent être considérés comme les esquisses. Celui de Carpeaux (Craie sur papier bleu; sur le dos d'une lettre datée du 20 nov. 1868. Marqué du timbre successoral. 231x209 mm. No. d'inv. 1935—2667) sert d'ébauche à la négresse de la Fontaine

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