Balogh Jolán szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 1. (Budapest, 1947)

Radocsay, Denis: Le legs Petrovics

esquissée au-dessus de l'autre. Selon la con­statation de M. Zoltán Farkas cette peinture daterait de 1885. Joseph Rippl-Rónai est représenté dans la collection d'Alexis Petro­vics par une peinture datant de l'époque la plus heureuse de son talent, par le Noël peint vers 1903. Quant à son sujet, c'est la conti­nuation naturelle des peintures de Kaposvár, ses couleurs se ravivent, s'égaient comme Petrovics lui-même en fait la remarque à propos de ce tableau et des autres peints à la même époque: Déjà il avait rompu avec le ton réservé de ses tableaux précédents tout en restant en deçà du terme où commence la sonore débauche des couleurs. Petrovics fut l'un des meilleurs amis et le premier admirateur de l'art de Ferenczy. Le Paysage printanier de ce dernier,souvenir de Nagybánya, avec son atmosphère claire, dégagée et sereine marque l'un des meilleurs moments de Ferenczy. Toutes considérations mentales s'étant éloignées de l'artiste, le peintre qui, lui-même, était enthousiaste de la nature, peut jouir avec fraîcheur et sans rien perdre de son sérieux pour la première fois, du grand air après l'aridité des mois d'hiver. Ami également du peintre moins connu, Ladislas Mattyasovszky —Zsolnay, dont il fut l'interprète le plus compétent, Petrovics possédait de celui-ci un tableau intitulé: Fruits dans une coupe de Delft qui est devenue ainsi la propriété du Musée. Deux tableaux de François Hatvány ent­rent par legs aussi au Musée. L'un, la jeune fille gantée, peint dans des tons d'un feu sombre fut peint à Paris en 1901, l'autre, plus terne et plus puritain ,,Abricots sur une assiette" a été exposé à Berlin. Le premier est d'un rapport très étroit avec ceux que l'artiste peignit à la même époque sous l'influence de la culture française, l'autre nous fait penser aux maîtres de Paris et surtout à Cézanne. Le penchant à l'expressionisme de Char­les Kernstok est représenté par l'une de ses meilleures oeuvres: Garçon nu et rappelle aux historiens de l'art un devoir qu'ils ont négligé jusqu' ici. L'oeuvre d'Edmond Joseph Rippl-Rónai : Le Noël. — Budapest, Musée des Beaux-Arts. Rippl-Rónai József: Karácsony. — Budapest, Szépművészeti Múzeum.

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