Balogh Jolán szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 1. (Budapest, 1947)

Balogh, Hélene: La Bibliotheque d'Arthur Elek au Musée des Beaux-Arts

Kacziány: La nuit à Lussinpiccoio Eut exposée pour la première fois en automne 1932. Dans la collection graphique c'est avant tout le dessin à la plume d'André Lothe qui -attire notre attention. Ce dessin d'une ligne pure porte la dédicace suivante: à M. Petro­vics, en souvenir de mon beau voyage. Parmi les oeuvres des maîtres hongrois citons l'aquarelle intitulée: Sentier à travers champs et le dessin au crayon ,,La Muse" de Charles Lötz; deux études de Léda de Barthélémy Székely exécutées à la gouache, un dessins au lavis de Joseph Rippl-Rónai: Femme demi-nue et le dessin au crayon de François Hatvány: Nu couché qui tous, complètent cette collection d'une valeur remarquable et contribuent ainsi à enrichir le trésor du Musée des Beaux-Arts. Denis Radocsay. LA BIBLIOTHÈQUE D'ARTHUR ELEK AU MUSÉE DES BEAUX,ARTS Pendant de longues années Arthur Elek, le grand passionné des ,,arts libéraux" a été attaché par des liens très étroits au Musée des Beaux-Arts. Une amitié cordiale l'unissait au directeur du Musée et ce n'est pas la seule recherche de la beauté artistique qui l'attirait vers cette institution, mais aussi le charme des rapports personnels, la société intime d'amis liés par une menta­lité identique. Ces relations intimes l'ont mis à même de connaître de près la vie du Musée, l'activité qui s'y développait et dont il fut — durant sa carrière de critique d'art — le chroniqueur fidèle, l'animateur le plus zélé conformément à son sens excep­tionnel d'appréciation. La plus haute mani­festation de l'ancien et constant attache­ment que cet excellent connaisseur sut garder, jusqu'à la fin de sa vie pour le Musée, fut le geste généreux par lequel il légua au Musée des Beaux-Arts son unique fortune, la partie de sa vaste bibliothèque consacrée à l'histoire de l'art. L'ensemble de cette bibliothèque reflète fidèlement la richesse spirituelle et la profonde culture de ce collectioneur, dont l'intérêt s'étendait à des domaines multiples, mais dont l'intérêt principal fut toujours tourné vers les lettres et les arts. Bien que des oeuvres scientifiques, linguistiques, historiques surtout et même relatives aux sciences naturelles y figurent, ce sont pourtant les oeuvres littéraires et artistiques qui s'y trouvent en majorité. A les considérer de plus près, on remarque rapidement qu'Arthur Elek a réservé son intérêt le plus vif et sa sympathie la plus marquée à la culture des grands peuples méridionaux: l'Italie et la France y ont une place de choix. Sa bibliothèque contient en prépondérance les ouvrages relatifs aux lettres et aux arts de ces pays; c'était-là comme l'armure intellectuelle d'Arthur Elek, critique d'art et auteur de traductions artistiques, un fonds qui l'a, pour ainsi dire, accompagné depuis sa prime jeunesse jusqu'à sa mort. Les débuts de sa collection sont marqués par des livres qui parurent soit à la fin du siècle passé, soit aux toutes premières années du XX e . Puis, d'année en année, il ne cessa d'élargir et d'enrichir sa biblio­thèque profitant surtout de l'occasion que lui fournissaient ses voyages entrepris à travers presque toute l'Europe; chose remarquable: il avait même acquis les nouveautés parues quelques mois avant sa mort. En tant que rédacteur permanent des journaux et revues „Az Újság", „Nyugat", ,,Magyar Művészet", il devait s'occuper par profession de tous les événements artistiques et littéraires de son pays et de l'étranger. D'ailleurs une facilité extraordinaire pour apprendre les langues étrangères lui permettait d'étendre très loin sa connaissance du monde intellec­tuel européen. Une fois en sa possession, les livres con­tinuaient à l'intéresser et si, dans les revues ou les journaux, il trouvait quelque part une publication qui eut un rapport avec le sujet de l'auteur d'un de ceux-ci, il prenait 2* 19

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