Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 117-120. (Budapest, 1987)

TANULMÁNYOK - Le Calloc'h, Bemard: Orvos volt-e Körösi Csoma Sándor? (francia nyelven)

— il commence à apprendre l'anglais avec l'artiste-peintre Johann-Dominik Fiorillo, professeur d'histoire de l'art, et accessoirement d'anglais. — il se met à l'italien et emprunte à la bibliothèque de l'université des oeuvres d'auteurs classi­ques tels que Boccace et le Tasse. — il s'intéresse un peu à l'espagnol, dont il consulte une grammaire à la bibliothèque. c) Pour ce qui est des études orientalistes, on est fort mal renseigné. Il n'emprunte à la bibliothè­que aucun livre s'y rapportant. Cela peut paraître surprenant puisque, dès cette époque, il est fer­mement décidé à partir le plus vite possible en Asie. Une chose est certaine: il apprend l'arabe avec son professeur d'exégèse biblique, le sémitologue Johann Gottfried Eichhorn. Il se met aussi un peu à l'étude du turc osmanli. Quelques auteurs affirment qu'il aurait commencé à s'initier au persan. C'est possible. d) Quant aux études médicales, il n'y est généralement pas même fait allusion, bien qu'il soit notoire que Csoma fût l'élève de Johann Friedrich Blumenbach. Les auteurs hongrois qui parlent de Blumenbach ont coutume de se référer au ,,Dictionnaire biographique de l'empire d'Autriche" de Constant Wurzbach de Tannenberg, où il est dit qu'il eut le célèbre savant allemand pour professeur pendant son séjour à Göttingen. Mais le dictionnaire de Wurzbach date de 1858, alors que, quinze ans plus tôt, dans son rapport présenté devant la Société asiatique de Paris, Jules Mohl (d'origine allemande, mais naturalisé français en 1838) l'avait déjà révélé. Or, Blumenbach enseignait à la faculté de médecine, et non à celle de théologie. Il y avait été reçu docteur en médecine le 18 septembre 1775. La chaire dont il était titulaire depuis le 10 novembre 1778 était une chaire de médecine, à savoir d'anatomie et de physiologie comparées. S'il devint par la suite le fondateur d'une science nouvelle, l'anthropologie, c'est parce qu'il était professeur de médecine et de sciences naturelles, ce qui à l'époque était la même chose. L'anthro­pologie n'a été qu'un des aspects — le plus fameux, parce que le plus original — de son immense activité. Mais la plupart de ses oeuvres portent sur la physiologie et l'anatomie, qui sont les bases mêmes de la science médicale. Il est curieux de noter que tous les auteurs ne le citent pas parmi les professeurs de Csoma de Kőrös. La raison de cette discrétion n'est pas nécessairement à chercher dans une négligence ou un oubli. Il faut plutôt y voir la preuve de leur embarras. Comment concilier, en effet, les études théologiques, et accesoirement orientalistes, qu'il est supposé avoir poursuivies, avec l'enseigne­ment de Blumenbach qui ne portait que sur la médecine et se déroulait dans le cadre d'une faculté où Csoma, en principe, n'avait rien à faire? Ceux qui le citent n'expliquent pas cette contradiction, ou plutôt cette incompatibilité. Ils se contentent de dire que Csoma se serait déterminé à partir pour la haute Asie parce que, selon les propres termes du dictionnaire de Wurzbach, Blumenbach aurait déclaré devant lui ,,que les Hongrois descendaient vraisemblablement du peuple des Ouigours souvent mentionné dans les annales chinoises" (... die Ungarn wahrscheinlich von dem in chinesischen Annalen oft erwähn­ten Volke der Uyguren abstammen ...). C'est oublier, — que Csoma le savait déjà depuis longtemps, — et qu'il n'était pas aisément influençable. Csoma le savait déjà depuis longtemps: Cette parenté supposée avec les Ouigours n'était pas une nouveauté. Elle avait été défendue no­tamment par Joseph de Guignes dès 1756 dans son ,,Histoire générale des Huns, des Turcs, des Mogols et des autres Tartares occidentaux ' '. Elle avait été reprise par Dähnert dans sa traduction

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