Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 69-70. (Budapest, 1973)

TANULMÁNYOK - Torrilhon, Tony-Michel: A pathologia Bruegel festészetében (francia nyelven)

Fig. 59 Ces deux oeuvres : LE TRIOMPHE DE LA MORT (Fig. 58) (— 1563 — Madrid) et LA JUSTICE (Fig. 59) (— 1559 — Bruxelles) sont sans doute les plus impressionnantes que Bruegel ait faites. Dans la gravure (Fig. 59), il nous montre avec une froide précision les différentes tortures et exécutions en usage à son époque. On les rapprochera des multiples supplices que, dans la peinture (Fig. 58), une armée de cadavres fait subir aux vivants. Bruegel dans son « Triomphe de la Mort » reprend les deux thèmes du MoyenAge : « la danse macabre » et « Le Chevalier de l'Apocalypse ». Mais il se libère du Moyen-Age en excluant de son œuvre l'espérance divine. Pourtant dans sa « Mort de la Vierge », c'est bien le réconfort de la foi religieuse qu'il a voulu rendre. Bruegel, comme les médecins, sait quels tourments endurent les mourants ; mais il sait aussi que bien des miséreux et des malades attendent de la mort une libération de leurs souffrances. Lui-même, âgé d'environ 45 ans, devait mourir à Bruxelles, le 5 septembre 1569.