Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 57-59. (Budapest, 1971)
TANULMÁNYOK - Duka Zólyomi Norbert: A nagyszombati orvostudományi kar abszolvenseinek további gyakorlati és tudományos tevékenysége (francia nyelven)
expérience des jeunes de 30 ans qui est l'expérience éternelle". Cette dissertation fait témoignage aussi de l'hardiesse des professeurs de Nagyszombat qui consentirent à la publier ce qui aurait été inimmaginable à Vienne. Les „Freymüthige Briefe" ont été publiées un an avant que les étudiants passèrent en masse à Nagyszombat. Nous pouvons contester aussi par quatres preuves que l'attitude des professeurs de Nagyszombat n'était accidentale; /, B. Grandjean dans sa dissertation „De various" et I. Hoff dans ses thèses propagèrent la variolisation dont le professeur viennois de Haen fut l'ennemi le plus acharné. Les professeurs de Nagyszombat osèrent prendre position en faveur de Casparo de Pancera, qui avait été rélégué à Vienne pour son opinion scientifique. Il y en a encore plusieurs circonstances qui confirment notre avis sut l'atmossphère plus libre à Nagyszombat. Les idées des lumières, répandues déjà, à un degré plus haut, à la Faculté de Droit, se transplantaient aussi à la Faculté de Médecine ce qui nous éprouve l'activité ultérieure des anciens élèvesmédecins, surtout de Huszty. Une grande part des étudiants, ayant étudié aux universités allemandes, importaient à Nagyszombat des idées plus libres. D'autre part, nous voyons à Vienne quelques phénomènes négatives: après la mort de van Swieten, une certaine stagnation s'y manifestait. L'excellent Crantz céda son chaire à M. Collin qui est considéré, tant par les anciens auteurs-contemporains que par la littérature plus récente, comme un pédagogue très faible. En égard spirituel, ce fut le conservativisme impétueux et querelleur de A. de Haen, qui prédominait, de cet „ennemi de quelconque nouveauté" (Christian Gruner dans „Almanach für Aerzte und Nichtärzte für das Jahr 1782). Z. T. Huszty, ancien élève de A. de Haen, reconnaît pleinement ses qualités d'excellent clinicien, mais il dit que Haen ,,embrouillait les têtes de ses élèves". Huszty fit allusion à la croyance de Haen aux forces démoniques. À Nagyszombat, au contraire, l'héritage rationnel de la I ére Ecole Viennoise revécut dans l'activité des professeurs qui étaient, sans exception, élèves de van Swieten. L'enseignement à Nagyszombat fut influencé, en sens positif, par le nombre suffisant des professeurs (5 comme à Vienne), leurs qualités professionnelles et humaines, par les conditions modestes, mais relativement suffisantes de l'enseignement (jardin botanique, laboratoire chimique, clinique avec 12 lits comme au commencement à Vienne) dont les manques furent substitués par les efforts des professeurs capables. Le nombre relativement petit d'étudiants à Nagyszombat facilitait l'enseignement plus intensif, sous la forme de séminaires (5 étudiants sur I professeur, tandis que 45-60 sur 1 professeur à Vienne). Les professeurs à Nagyszombat se rejouissaient de plus grande liberté qu'elle n'était pas à Vienne : Winterl avait son „systema proprium", Plenk et Trnka enseignaient à la base de propres manuels, Prandt et Schoretics, selon leurs propres mots, complétaient tout ce que Boerhaave avait enseigné de nouvelles découvertes et de leurs propres expériences. La coutume de réciter litéralement les textes de conférences n'était pas en mode à Nagyszombat, ce qui, à l'encontre de Vienne, relâchait, à un degré très haut, le principe de „conformetur". Ces traits caractéristiques de l'enseignement à Nagyszombat nous montrent les cotés positifs des études. Leur analyse prouve que le tableau de l'activité ulté-