BÁRÁNYNÉ OBERSCHALL MAGDA: A NYÍRBÁTORI STALLUMOK / Bibliotheca Humanitatis Historica - A Magyar Nemzeti Múzeum művelődéstörténeti kiadványai 2. (Budapest, 1937)
II. LES RAISONS DE LA RECONSTRUCTION ACTUELLE
- 32 deux sieges de l'aile courte et la partié supérieure en volutes de la paroi latérale qui le termine. Du prie-Dieu du deuxiéme rang, seul huit sieges sont conservés: le dernier banc ä trois sieges fait défaut. Cette stalle incomplete était semblable dans sa construction á la stalle complete : seul l'ornementation est différente. La paroi latérale du cöté court est remplie par un décor en haut relief, sur fond pointillé (t. VII, 1). Le pied rond du „candélabre" central est soutenu par deux tortues. Sur le pied se voient deux satyres, les bras liés au fűt orné de feuilles d'acanthe. Sur le plateau supérieur du candélabre on voit accoudés deux taureaux ailés, ä la queue en volute d'acanthe. Qä et lä, des motifs végétaux symétriquement disposés. La construction et 1'ornementation des siéges et de leurs dossiers correspondent complétement ä ceux de la stalle intacte déjá décrite. Des panneaux á reliefs en creux se trouvant sous les siéges, seul 5 sont conservés. Les panneaux incrustés font tous défaut, on n'en trouve plus que l'encadrement géométrique (ä cinq exceptions prés). Cependant, ä l'encontre de la stalle compléte, on retrouve intacts les ornements incrustés des aretes de la base, avec leurs hexagones enfilés sur une baguette (t. II, 1). En outre le prisme quadrangulaire marquant l'encoignure de la stalle s'est entierement conservé, son arete est incrusté d'hexagones semblables ; plus haut, on voit une volute plate et mince, les panneaux sont ornés de rinceaux et de feuilles d'acanthe. Le bord incrusté des dossiers varie Ies six dessins géométriques déjá énumérés (t. V, 1). Parmi les chapiteaux des piliers quatre sont ajoutés nouvellement. Une petite partie de la frise ä triple division, qui surmonte Ies dossiers, est également restaurée. La paroi latérale qui termine le cöté long, est compléte (t. IV, 2 et III, 2). Le panneau quadrangulaire inférieur est orné en haut relief sur fond pointillé, représentant un „candélabre" posé sur la téte d'un buste de femme ailée ; sur le füt du candélabre se succédent des tétes de dauphins á queue d'acanthe, un mascaron, des tétes d'animaux barbus, aux oreilles pointues, des comes d'abondance tordues, comblées de fruits. Tout en haut se voient les armes á dragon des Báthory. La partie supérieure á volutes doubles de la paroi latérale est identique á la partie correspondante de l'autre stalle. Les trois derniers siéges du prie-Dieu manquent. La partie frontale du banc, piacé devant l'aile courte, est semblable á la partie correspondante de l'autre stalle ; seul le dessin á caissons de la marqueterie est different (t. V, 3). Une des parois intérieures y est également conservée (t. XV, 2), elle est décorée symétriquement de rinceaux et de rosaces. Tous les dossiers originaux font défaut et sont remplacés par des panneaux unis ajoutés ultérieurement. Le pupitre du second banc ä trois siéges, est également rajouté. Les deux dessins de sa frise sont semblables á ceux de l'autre stalle. Une partie avait été enlevée auparavant de l'église et on en avait fait un cadre de tableau ; ce n'est que récemment qu'elle a été remise ä sa place originale. Une des parois laterales de l'accés est en moitié un rajoutage moderne (t. XVII, 1). De grandes tétes de dauphin s'affrontent, leurs queues se rencontrent en haut, délimitant une surface en forme de coeur, elles sont reliées á l'axe centrale, pour s'en séparer de nouveau et pour se terminer en rinceaux d'acanthe, chacun entourant une rosace. L'autre paroi de l'entrée (t. XIV, 2) présente un curieux dessin á treillis fait de cordes, avec des lys de Florence dans les losanges. Les autres parties du prie-Dieu sont identiques avec celles de la stalle compléte. La paroi latérale actuelle, á laquelle se joignait jadis le dernier banc ä trois siéges, est laissée incompléte. II. LES RAISONS DE LA RECONSTRUCTION ACTUELLE La présentation actuelle des stalles de Nyírbátor répond á leur état original. D'aprés la disposition originale il y avait, sur chacun des deux murs dusanctuaire 12 siégesauxquels s'ajoutaient en rectangle encore deux siéges, le dos tourné á la nef et faisant face á l'autel, comme pour séparer la stalle du peuple de la nef. A l'époque de l'aquisition des stalles pour le Musée National, dans l'église de Nyírbátor, les 2 siéges du tournant de la stalle compléte étaient placés sur le prolongement des 12 siéges, pour former un rang droit de 14 siéges. Les deux