A Magyar Nemzeti Galéria Évkönyve 3. szám. (MNG Budapest, 1980)

90. Mihály Munkácsy : Étude de détail pour l'Apothéose : Titien avec ses élèves Munkácsy Mihály: Részlettanulmány az Apoteózishoz: Tiziano tanítványaival 91. Mihály Munkácsy : Étude de détail pour l'Apothéose: Raphaël et Léonard de Vinci Munkácsy Mihály: Részlettanulmány az Apoteózishoz: Raffaello és Leonardo que celle avec l'escalier en bas, à gauche, n'étaient pas collées. Ici les parties architecturales ont été dessinées directement sur la toile préparée : le premier plan avec l'escalier, au tire-ligne, à l'encre de Chine et à la règle, la coupole au compas pour la forme structurale, et à la main. Le dessin des parties figuratives, fait de lignes brunes au pinceau, diffère nettement des parties archi­tecturales construites selon les règles de la technique ; autant la main de Munkácsy est reconnaissable dans l'un, autant la routine d'un dessinateur d'architecture l'est dans l'autre. Nous nous souvenons que dans une lettre de la fin d'octobre 1888, moment où l'élabora­tion des projets touchait à sa fin, Munkácsy mentionne qu'un certain « Géraldi » s'occupe de la perspective du tableau, et nous ne devons pas nous tromper si nous l'identifions à celui qui a exécuté la construction archi­tecturale du projet de Vienne. Malheureusement, c'est en vain que nous nous sommes efforcés de savoir quel­que chose de cette personne. Il ne figure dans aucun dictionnaire biographique. La génération suivante est représentée dans le Dictionnaire Bibliographique des Artistes Contemporains 1910—1930 de Eduard Joseph par deux artistes du même nom : Thérèse et Louis Gé­raldy, ce qui permet de penser que son nom s'ortho­graphiait de la même manière. 72 Sa relation avec l'art, et particulièrement avec le travail de Munkácsy, est tout à fait claire : en tant que successeur tardif des peintres de l'époque baroque, donc en tant que con­naisseur des règles de la perspective architecturale, un aide tel que Géraldy pouvait s'avérer utile à Munkácsy pour fixer définitivement sa conception de l'espace. Certes, dans ses lettres Munkácsy mentionne (à côté de son jeune élève Pataky) le nom d'un autre peintre architectural qui l'a secondé pour le tableau de plafond, c'est celui de « Cugnier », ce fut celui qui accompagna à Vienne le tableau enfin terminé, qui séjourna avec le maître à Vienne et qui surveilla la mise en place du tableau sur le plafond du Musée. Munkácsy ne devait pas connaître l'orthographe du nom de cet artiste. Il s'agit s'en doute du peintre français L. Cugnet, dont on sait que depuis 1892 il exposait presque chaque année au Salon de Paris surtout des tableaux archi­tecturaux et des vues de rue. 73 Mais ce Cugnet n'ap­paraît que plus tard, en 1889, apparemment comme collaborateur du tableau de plafond, dans le grand atelier de Neuilly. Les deux artistes, Géraldy et Cugnet étaient des artisans spécialistes de peinture architectu­rale. Tandis que celui-ci aida à l'exécution du tableau de plafond, celui-là (sorte de dessinateur d'architecture) précisa les idées de Munkácsy et restructura le projet avec toutes les connaissances requises. En relation avec la peinture architecturale, nous devons encore mention­ner un troisième peintre : Guillaume Dubufe, dont l'immense atelier fut, comme nous l'avons mentionné dans l'entrée en matière, à la disposition de Munkácsy pendant une année entière pour les travaux du tableau de plafond. Cet artiste eut-il une influence personnelle sur l'œuvre de Munkácsy ? Nous n'en savons rien. C'est par l'esquisse en couleur en question qui , comme nous le verrons plus loin, est, avec le projet de Vienne, la der­nière et la plus importante avant l'exécution de la grande œuvre et qui fut offerte à son hôte avec la dédicace : « A

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