Csengeryné Nagy Zsuzsa dr. – Doroghyné Fehér Zsuzsa dr. szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Évkönyve 2. szám. (MNG Budapest, 1974)
cette gravure représente l'île Pap avec, au fond, Szigetmonostor. C'est une supposition qui ne tient pas. Aucun des auteurs des monographies de Jankó ne dit qu'il a peint à Szentendre et, en parlant des variantes de La naissance tie la chanson populaire, ils attestent expressément qu'elles ont été inspirées au peintre par les souvenirs qu'il gardait de la région de la Tisza. A notre avis, il est difficile d'identifier le paysage reproduit sur le billet de banque. Ede Horváth, le dessinateur-projeteur du billet qui aurait pu fournir des renseignements, est mort. Selon une tradition de la famille Jankó, l'image comme les autres variantes de La naissance de la chanson populaire représenterait la rive de la Tisza. ( [{enseignement que nous devons à M. Dénes Jankó, ingénieur chimiste.) Ainsi, je suis la première à publier l'unique composition inspirée par Szentendre et reconnue authentique. 2 Képes Világ melléklete (Supplément du Monde par les images) du 24 octobre 1869. lithographie en couleur. Signée en bas à droite : Jankó, 869. Une estampe est conservée dans la collection du Musée Ferenczy Károly à Szentendre. 3 Acquise, en 1960, par la Galerie Nationale Hongroise de madame Bertalan Bártfai. Enregistrée : Paysan slovaque avec chariot. 260x220 mm. Signée en bas à gauche : Jankó. Sans date. Probablement elle a été peinte avant la lithographie. Ainsi, en nous appuyant sur la date de la publication de celle-ci dans le magazine Képes Világ (Le Monde par les images), nous pouvons dater la toile de 1869 ou, approximativement, des années précédentes comme son pendant, pro venant de la même collection : une aquarelle Berger devant l'auberge, ayant la même dimension et dont une variante en lithographie a été publiée sous le titre de Maître berger pur le magazine Képes Világ dans son supplément en couleur du 16 juillet 1869. La publication dans la même année par le même magazine, leur présence dans la même collection, l'identité de leur dimension et de leur style attestent que ee sont des pendants : le premier étant né d'une impression directe faite sur le peintre par la vue d'un transporteur de bois, tandis que le second semble être inspiré par certains poèmes de Sándor Petőfi. * Cf. Gábor O. Pogány : A haladó és reakciós erők harcának tükrözése a 19. századi magyar festészetben. (La lutte des forces progressistes et des forces réactionnaires reflétée dans la peinture hongroise du XIX e siècle). Magyar Művészettörténeti Munkaközösség évkönyve (Annuaire de la Collectivité de travail des historiens hongrois de l'art). Année 1951. Publié en 1952. Mária Takács : Op. cit. 5 Cf. Tamás Szana . Op. cit. 6 V. Pál M. Kiss : Op. cit. 7 Cette curiosité ethnographique a été particulièrement encouragée à Szentendre où « on parlait hongrois, allemand, slovaque et serbe » comme on lit dans le tome III de l'ouvrage La Monarchie austro-hongroise par l'écrit et par l'image, publiée en 1893. Un exemple caractéristique de cette curiosité folklorique nous a été donné par Tibor Boromissza qui illustre de dessins faits à Szentendre un article paru dans le numéro du 20 décembre 1925 du journal Újság sur une vieille coutume persistant parmi les habitants de la région : « Les habitants de Pilisszentlászló continuent de fêter la Noël en allumant de grands feux pendant la nuit et en faisant claquer leurs fouets. » Cet article montre comment certaines coutumes populaires en honneur à Pilisszentlászló ont gagné Szentendre où elles ne tardaient pas à s'intégrer aux anciennes coutumes de la population hongroise. Dans les années 1930, nous rencontrons chez le peintre Lajos Vajda aussi une certaine curiosité folklorique bien qu'indirecte et se portant en premier lieu sur les coutumes serbes. 9 Cf. Sándor Soproni : op. cit. ü V. Tamás Szana : op. cit. 1 Déjà Szana a fait remarquer que Jankó qui avait exécuté ses dessins politiques sur commande et pour des journaux de tendances diverses, « n'avait pas caché en privé son appartenance politique. Comment aurait-il pu faire autrement dans ce beau pays de Hongrie où ça serait un miracle si quelqu'un ne faisait pas de politique?! Jankó aussi avait parlé avec enthousiasme des aspirations del 'opposition, de la Hongrie libre et indépendante. » Adolf Ágai alteste qu'il était résolument un homme de gauche. Csicseri Bors : Borsszem Jankó (Journal satirique) du 10 avril 1887. Cf. Pál M. Kiss : op. cit. Gábor 0. Pogány fait également allusion à son appartenance politique. V. op. cit. 2 Tamás Szana : op. cit. Sans nommer Szentendre après le retour de Jankó à Budapest en 1873, il écrit, en parlant de l'année précédant la mort du dessinateur : « Après son deuxième voyage à Igló—Füred et son séjour à Szent-Endre, il s'est vu contraint de réduire son activité, car ses forces allaient déclinant et c'est au prix de grands efforts qu'il pouvait exécuter quelques travaux. » 23 Cf. István Genthon : Ferenczy Károly. Budapest 1963. Cet ouvrage traite en détail du séjour de Ferenczy à Szentendre et de l'influence de la ville sur son œuvre. Dans le catalogue des œuvres, il donne les titres de 19 peintures exécutées à Szentendre et fait mention d'une vingtième, Valér au lit que l'on pourrait dater également de Szentendre. 21 Une plaque commemorative est apposée au mur de la maison qu'il a habitée 1, Rue Alkotmány. 23 Cf. Valér Ferenczy : Ferenczy Károly. Aux éditions de la revue Nyugat (Occident), sans date (1934). István Genthon : op. cit. — Elek Petrovics : Ferenczy. Budapest 1943. 26 Cf. Valér Ferenczy : op. cit. — Elek Petrovics : op. cit. — István Genthon : op. cit. 27 Notre liste a été établie d'après les renseignements que nous avons trouvés dans l'ouvrage d'István Genthon qui fait suivre de détails et d'explications l'indication de chaque tableau. 28 Pour l'exposition antérieure des tableaux peints à Szentendre, v. Elek Petrovics : op. cit. 29 V. Valér Ferenczv : op. cit. 33 lb. id. 31 V. Elek Petrovics : op. cit. 32 Nous ne nous attardons pas maintenant à l'analyse de cette influence sensible dans l'esprit et la forme des œuvres de Ferenczy. 33 Publiée par Valér Ferenczy, op. cit. 34 Les faits contenus dans l'acte de naissance d'Olga Fialka n'ont pas été publiés jusqu'à nos jours. Nous les connaissons par une copie de son état civil délivrée le 3 octobre 1885 à Prague. Cette copie en la possession de Mme Béni Ferenczy indique Theresienstadt in Böhmen comme lieu de naissance et donne la date du 23 avril 1848. 35 Cf. Valér Ferenczy, op. cit. s « lb. id. 37 Ib. id. 38 D'après les renseignements que nous devons à Mme Béni Ferenczy, Olga Fialka avait peint des peintures murales à Vienne pour Heinrichshof détruite au cours de la deuxième guerre mondiale. Cet ensemble de bâtiments se situait des deux côtés de F Opera-Gasse allongée. Les peintures auraient représenté des scènes allégoriques. 39 Album de croquis en la possession de Mme Béni Ferenczy. 40 Quatre de ces dessins sont conservés dans la collection d'oeuvres graphiques de la Galerie Nationale Hongroise. Don de Mme Béni Ferenczy. 41 Les jumeaux de Károly Ferenczy, Noémi et Béni sont nés à Szentendre le 18 juin 1890. 42 Cf. Valér Ferenczy : op. cit. « Le fait que mon père a eu, au moins par la suite, une opinion peu flatteuse des œuvres de ma mère, s'explique d'une part par sa nature qui répugnait à cette peinture anecdotique, d'autre part par la tendance de l'époque qui s'opposait violemment à tout ce qui caractérisait l'école dont ma mère était sortie. Par réaction, l'époque n'était que trop encline à rejeter tout ce qui constituait l'armement artistique de la période précédente et d'un geste énergique et au cri de « nous avons changé tout cela » elle a balayé et mis au rebut presque tout ce que les artistes avaient créé pendant les deux décennies antérieures ». La manière de voir objective de Valér Ferenczy, caractéristique de la bourgeoisie, saisit bien un aspect du changement sans se soucier pourtant de la situation sociale dans laquelle ce changement s'est opéré, tout comme son père, Károly F'erenczy, indifférent aux problèmes sociaux. Le fond social était constitué, nous l'avons déjà dit en parlant de l'art de Ferenczy, par le fait que la classe dirigeante s'était approprié et avait utilisé à ses fins les conquêtes du romantisme hongrois progressiste avant le compromis austro-hongrois. En s'opposant à cela, la position objective de Ferenczy servait le progrès. Par contre, l'art d'Olga Fialka, son aînée de quatorze ans, devait nécessairement dépérir ou se transformer complètement puisque le romantisme survivant au tournant du siècle avait pris une forme progressiste. C'était la tendance symboliste qui, par l'intermédiaire de la sécession munichoisc et viennoise a influencé plus tard l'art de Ferenczy aussi. Sa femme, occupée par les soins qu'elle devait donner à ses trois enfants, n'avait plus le temps de réviser sa conception romantique datant de la première moitié du XIX e siècle. 43 En possession de la Galerie des portraits historiques. Gouache, 165 x243 mm. Reproduite dans l'ouvrage « Pest megye műemlékei » (Monuments historiques du département de Pcst). Rédacteur : Dezső Dercsényi, 1958, et dans les ouvrages déjà cités de Miklós Horler et de Sándor Soproni. 41 La Monarchie austro-hongroise par l'écrit et par l'image. I-Ill. Budapest, 1893. (L'ouvrage Pest megye műemlékei le met, par erreur, au tome IX.)