dr. D. Fehér Zsuzsa - N. Újvári Magda szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 4. szám (Budapest, 1963)

7. Róbert Berény (1887—1953): Femme couchée sur le canapé. A vaut 1911. 7. Berénv Bóbert (1887—1953): Kereveten fekvő nő. 1911 előtt. Elle chantait les chants les plus récents des jeunes com­positeurs de l'époque. Elle a bien voulu faire à l'auteur de la présente étude une relation de la visite de Bartok à l'une des expositions des Huit au cours de laquelle le compositeur avait fait la connaissance du poète Endre Ady. Selon le souvenir de Mme Erzsi Gervay, György Bölöni qui se serait trouvé en leur compagnie, aurait prononcé les paroles suivantes: «Messieurs, voilà le moment historique où Endre Ady et Béla Bartók font connaissance.» Ce renseignement n'infirme en rien les propos du peintre Ödön Márffy, propos souvent répétés devant plusieurs historiens de la musique et des beaux­arts, selon lesquels ce serait lui, Márffy, qui aurait fait les présentations à l'occasion d'une exposition des Huit. La quatrième soirée musicale de l'U.M.Z.E. consacrée à la musique de chambre, était Ja dernière de la série prévue, la cinquième n'ayant jamais eu lieu. Quant aux concerts symphoniques, ifs ont été tout simplement supprimés. Mais il nous faut parler d'un autre concert qui a un intérêt tout particulier pour notre étude. C'est celui où Imre Waldbauer, János Temesváry, Antal Molnár et Jenő Kerpely ont joué, le 19 mars 1910, le premier quatuor à cordes (en ut mineur, op. 7. 1908) de Béla Bartók. Un quintette pour piano, oeuvre de jeunesse (1904) et plusi­eurs petites pièces pour piano, parmi elles les Quatorze bagatelles, compositions remarquables (op. 6. 190 8), 55 figu­raient aussi au programme. C'est également la revue Nyugat qui a publié les réflexions de Berény sur le premier Quatuor à cordes et son auteur: «. . .c'est un ascète pai­sible mais résolu dont les sens sont capables de saisir dans la multitude des sons ceux qui, retentissant réellement ou résonnant seulement dans son imagination, peuvent procurer à ses sens le maximum de voluptés atteignant le degré de souffrances encore supportable. Cela veut dire que le compositeur se trouve en présence de l'universalité des sons de la même façon que se trouve le peintre devant

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