dr. D. Fehér Zsuzsa - N. Újvári Magda szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 4. szám (Budapest, 1963)
pour jurer. Cette étude n'est qu'une esquisse du dessin de la main puisque le double éclairage et le jeu délicat des nuances y manquent complètement. Les ombres peintes en blanc luisant et en vernis rouge garance sentent la routine de l'Académie. Comme la tête en diffère par son procédé de glacis donnant de la valeur aux tons délicats de l'ocre chaud et du rose ! La tête est sortie des mains d'un peintre lyrique aux sentiments profonds, tandis que la main est l'oeuvre d'un élève de l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts. En effet, tout au long de sa vie, le maître et l'apprenti n'ont pas cessé de se combattre. La naissance d'une oeuvre de Gyárfás était toujours précédée de toute une série d'étudas approfondies et de longues méditations. Les deux études que nous venons de présenter, illustrent bien la préparation poussée jusqu'au scrupule de ses tableaux. La manière dont il exécutait ses compositions, appartient déjà au passé, mais le respect qu'il avait de son art est un exemple à suivre par la jeune génération de peintres de nos jours. Irén Kisdégi-Kirimi NOTES • Művészettörténeti Munkaközösség Évkönyve (L'Annuaire de la Collectivité de travail des historiens hongrois de l'art). 1954. Lányi, Vera: Nos peintres à l'exposition organisée en 1896, à l'occasion du millénaire de la Hongrie. P. 375—389 (en hongrois). Kelety, Gusztáv: A festészet és szobrászat az 1896-os évi ezredéves Országos kiállításon. (La peinture et la sculpture à l'Exposition nationale organisée en 1896 à l'occasion du millénaire de la Hongrie.) Budapest, 1898. P. 26.