dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)

disparut plus tard de l'atelier. Cette esquisse ne serait donc que la reprise du même thème, une réplique faite de mémoire. Szinyei y dessina d'une manière confuse la promeneuse au grand chapeau, le garçon qui la suit et les quelques figures sur un banc. La dernière, une femme, tient une ombrelle. (Reproduit dans l'Annuaire de la Collectivité de travail des historiens hongrois de l'art. 1953. p 369). Inventaire: 1933—2476 43. Saint-Antoine (crayon, 234 mm X 218). Étude pour le tableau conservé à l'église de Jernye et mutilé plus tard à la partie inférieure (1871). Elle se distingue de la composition définitive en ce qu'elle représente le saint à barbe, chauve, auréolé dans la position d'un homme à un genou, faisant sa prière, les mains entrelacées et posées sur la jambe droite. Les doubles contours vigoureux (repentirs) montrent que Szinyei s'exprimait même dans le dessin en peintre qui voit les taches de couleurs. Au verso, une esquisse au crayon pour la Table de pierre (Chant d'oiseau), petit dessin encadré, à deux figures (1871). La femme se tient à gauche, accoudée sur la table, l'homme derrière elle. Inventaire: 1933—2470 44. La femme du Chant d'oiseau (crayon, 401 mm X 272, en 1872, avec cette remarque en bas: unglücklich (mal venu). Au côté gauche de la table nous voyons une femme en profil, assise sur une chaise à dossier, appuyée sur le coude droit et reposant la main gauche sur le plateau de la table. Ello est vêtue d'une robe ample et d'un tablier, la partie supérieure du visage est chachée par un petit chapeau; la jambe droite croisée sur la jambe gauche, elle écoute attentivement le chant d'un oiseau. Sous le menton, une tache au crayon blanc. C'est une étude intime pensée en couleurs, évoquant le plein-air, mais observant aussi les règles du dessin. (Reproduit dans l'Annuaire de la Collectivité de travail des historiens hongrois de l'art, 1953. p. 373, et dans l'ouvrage de D. Pataky : Le dessin hongrois, 1960. fig. 72.). Au verso, deux esquisses d'un faune penché en avant dans la position de surprendre quelqu'un. La première fut faite d'après le modèle, l'autre est d'une conception grotesque présen­tant, d'une manièro incertaine, un faune mi-homme, mi-animal. Sur tous les deux dessins ce sont les têtes (la première une tête à moustache), les torses, le bras et la main droits qui sont travaillés. Szinyei s'applique surtout à bien modeler le torse. Inventaire: 912—670 45. Cabine de bain (crayon, 234 mm X 245, signé: Szinyei, encadré, en 1872). Une planche conduisant à la cabine avec deux femmes et une fillette qui regarde l'eau. L'une des deux femmes se penche en avant et frappe à la porte de la cabine; l'autre tourne le dos et regarde devant elle. Les mouvements sont ceux des figures de la compo­sition disparue. (Reproduit dans l'Annuaire de la Col­lectivité de travail des historiens hongrois de l'art, 1953. p. 368). Au verso, une étude moins poussée de la femme frappant à la porte et une esquisse de la fillette. En bas, deux têtes du nageur barbu, aux cheveux mouillés. Inventaire: 4275—1950 46. L'ébauche de l'Idylle (crayon, 252 mm X 298, signé: Szinyei, en 1872). Sur le dessin rectangulaire un berger s'entretient avec sa femme placée en face de lui et lui tendant une gourde à boire. Des deux côtés, paysage avec brebis et vaches. Au fond, en haut, rivage d'un fleuve ou d'un lac reproduit aussi en bas. Les peupliers du côté gauche se mirent dans les eaux. Le caractère d'esquisse du dessin montre qu'il s'agit de l'ébauche d'une composition en couleurs. En haut de la page, à l'envers, ébauche rapidement tracée au crayon de la seconde variante du Paganisme. La page est encore remplie des calculs les plus divers de l'artiste. (Reproduit dans l'Annuaire de la Collectivité de travail des historiens hon­grois de l'art, 1953. p. 369). Inventaire: 1933—2436 47—48. Deux petites études pour le Rococo (tous les deux crayons, encadrés, l'un de 160 mm X 112, l'autre de 160 mm X 133. En 1872 ou avant cette date). Le couple en promenade descend les quelques marches d'une terrasse à parapet, terrasse ornéo de figurines et de vases à fleurs, pour se rendre dans le parc, peuplé do statues, au bas de la terrasse. Cette esquisse montre que Szinyei avait alors une idée différente de la composition définitive. En effet, il se contenta de mettre en place des figures, vues de dos et se dirigeant vers la gauche. De plus, il ne connaissait pas encore bien la mode du XVIII e siècle, car les person­nages de son tableau portent le costume des temps précé­dents. Mais au verso les figures ont déjà le style Rococo. L'homme est coiffé d'un tricorne. Inventaire: 1933—2424 et 1933—2425 49. Première esquisse de la partie supérieure du versant de la colline du Déjeuner sur l'herbe (crayon, 83 mm X 160, en 1872). Les buissons devant le champ do blé représentés pour la plupart par des paralèlles, ainsi que les figures indiquées au côté gauche du dessin par des taches noires, sont, malgré leur caractère d'ébauche, les mêmes que ceux du tableau définitif. Seule la tête d'un des modèles, celle de Madame Gundelfingen placée tout en haut s'élève au-dessus du petit groupe. Au-dessous de cette esquisse, un crayon représente le format réduit et encadré du Déjeuner sur l'herbe. Au verso, trois pieds de chèvre. Inventaire: 1933—2467 50. Étude de pied pour l'homme accroupi du Déjeuner sur l'herbe (crayon, 179 mm X 265, en 1872). Seulement des contours, pantalon, chaussures et pied droit. Inventaire: 1933—2463

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