dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)

51. .La femme à l'éventail du Déjeuner sur l'herbe (crayon, 158 mm X 262, signé: Szinyei, en 1872). Le mouvement est le même que celui du tableau définitif, mais le costume est différent: il a moins de volants, en plus le ruban de velours noir de la croix au cou et le ruban retenant les cheveux sur la composition définitive manquent au dessin. Au verso, ébauche confuse d'un tableau qui n'a pas eu de suite: cavaliers traversant le dos d'âne d'une montagne. Peut-être s'agit-il d'un souvenir de guerre (Reproduit dans Hommage à Szinyei, p. 63). Inventaire: 1933—2464 52. Femme à l'ombrelle avec enfant au grand chapeau (crayon, 271 mm X 178, signé: Szinyei). Dessin confus, presqu'un griffonnage. Au-dessous, une étude de bras (le haut du bras) au fusain, peut-être pour le Paganisme. Au verso, des premières pensées de tableau, au milieu, paysan slovaque coiffé d'un chapeau à larges bords pour l'Idylle, puis la silhouette d'un homme se préparant à donner un coup sur la tête de quelqu'un (deux dessins), anges volant, ange portant une branche de cyprès ( ?), un danseur, peut-être un faune et d'autres esquisses très confuses. Inventaire: 1933—2461 37. Pál Szinyei Merse (1845—1920): Étude pour le Déjeuner sur l'herbe. 1872. Szinyei Merse Pál (1845—1920): Tanulmány a Majálishoz. 1872. 53. Études de l'homme accroupi du Déjeuner sur l'herbe (respectivement de 257 mm X 180, 269 mm x 179, 255 mm X 175, et 270 mm X 180; crayons, en 1872). C'est Heinrich Max, frère cadet du peintre Gabriel Max qui a posé pour Szinyei. L'artiste a cherché le mouvement le plus approprié d'un homme mettant une bouteille à rafraîchir en pleine campagne. Sur chacun de ces dessins, le modèle plutôt se baisse, il ne s'accroupit pas comme sur le tableau définitif (Fig. 37). Les deux premières études montrent le modèle le visage entièrement dissimulé par le chapeau de paille à larges bords, tandis que les deux autres, surtout la dernière, laissent entrevoir le visage à barbiche du modèle. Au verso de la page n° 678, le dessin du pied droit donne déjà l'impression d'un homme accroupi. Ce sont de véritables études, faites pour usage personnel; Szinyei ne s'y est pas appliqué à donner de l'élégance au dessin. La dernière est la mieux travaillée. Au verso de la page n° 679, une bacchante dansant(?), crayon, tête de femme coiffée d'un chapeau et un groupe à trois figures confusément esquissé; au verso de la page n° 680, dessinées au crayon gris, des scènes villageoises pour l'Idylle, un vieux cornemuseur portant bâton et chapeau à larges bords, un homme et une femme en conversation, des boeufs attelés à un chariot, des cochons (v. les dessins n

os 679 et 680 reproduits dans la revue Művészet (Art), année 1912, p. 258). Inventaires: 1912—677,1912—678,1912—679et 1912—680 54. Etude pour l'une des figures d'homme du Déjeuner sur l'herbe (crayon, 300 mm X 467, en 1872). Comme on le sait, Szinyei a peint les deux hommes placés sur la couverture rouge à côté de la dame dont le modèle était Madame Gundelfingen, d'après ses amis munichois, l'architecte italien Viotti (à gauche de la dame) et Zsigmond Luzsénszky (à droite). Notre étude a été faite d'après ce dernier. Elle représente le modèle la tête découverte, s'appuyant sur le coude gauche et avançant le bras droit comme s'il voulait expliquer quelque chose. Il est vêtu d'un veston boutonné et porte une lavallière. Dans la première conception du tableau, le bras droit du modèle aurait dû reposer sur la jambe, mais le peintre finit par le lever en haut afin de donner plus de vivacité à cette scène galante (repentirs). C'est l'oeuvre d'une main exercée, surtout la tête est bien venue. Elle paraît reproduire plutôt les traits de Viotti que ceux de Luzsénszky (v. sa reproduction dans la revue Művészet (Art), année 1912, p. 258 et dans la revue Magyar Művészet (Art Hongrois), année 1930, p. 63, et dans l'Annuaire de la Collectivité de travail des historiens hongrois de