dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)

Notre hypothèse se trouve confirmée par le fait que le peintre s'était rendu à Vienne au printemps 1882 et que la seconde variante à l'huile des Amoureux s'était trouvée terminée déjà en 1878. Le dessin est, en dépit de la fidélité des traits, assez dur, l'ombre du menton presque brutale, les formes trop anguleuses, ce qui trahit la recherche du peintre pour trouver le mouvement juste. Inventaire: 1933—2465 37. Torse de femme (crayon, 147 mm X 248, signé: Szinyei, vers 1866). Le corps incliné à gauche avance le bras droit; la main gauche et les jambes manquent. Le flou du dessin, les ombres effacées au papier-torchon témoignent de l'ambition de l'artiste de réaliser une étude d'une beauté parfaite au-delà de la fixation rapide d'une première idée. Cette esquisse est une étude pour Héro et Léandre. Au verso, un faune assis, à tête animale, puis la tête d'une jeune femme (d'un dessin effacé) et des jambes croisées, pieds chaussés et les contours d'une jupe. Tous des crayons. Inventaire: 1933—2442 38. Étude de mouvement pour la figure de femme de la deuxième variante du Paganisme (crayon et crayon noir, 466 mm X 291, signé: Szinyei, 1869). Les formes molles, flasques du corps ainsi que la jarretière de la jambe gauche accusent le modèle. La tête de celui-ci ne semblait­pas se prêter au caractère idéal de la petite composition, l'artiste s'est donc contenté d'en indiquer seulement la silhouette. Les pieds manquent. Malgré cela, le défaut du contrepoint semble donner un certain caractère élevé à l'étude. Les contours doublés (repentirs) de l'avant-bras droit prouvent que Szinyei n'a pas encore trouvé la position définitive. Au verso, une copie des bras tendus de la femme, vus dans un miroir (crayon et crayon noir). Inventaire: 1933—2466 39. Étude pour le Paganisme (crayon, 459 mm X 295, 1869). L'étude d'en bas fait un angle droit avec la figure de la jeune femme assise, vue de face, jeune femme parée de longues boucles d'oreilles, d'une ferronnière, d'un joli col de dentelles et portant en couronne ses cheveux tressés. Elle ressemble au portrait ultérieur de Madame Berzeviczy, née Ninon Szinyei, portrait intime à l'huile, elle doit donc la représenter quoique le modèle y ait un visage plus plein, ce qui pourrait s'expliquer par le fait que Madame Berzeviczy allaitait alors un enfant. Ce dessin est des mieux venus, des plus animés, des plus intimes de l'artiste (Il fut reproduit dans la revue Magyar Művészet [Art Hongrois], année 1935, p. 106, et dans l'Annuaire de la Collectivité de travail des historiens hongrois de l'art, 1953. p. 371, ainsi que dans l'ouvrage de D. Pataky: Le dessin hongrois, 1960, fig. 70). Ces trois esquisses du Paganisme ont été précédées par les deux nus d'homme du verso, études faites pour le même tableau. Ils accusent trop le modèle. Cependant, sur les trois études de groupe du côté le plus proche, deux sont presqiie identiques avec l'esquisse à l'huile. Les contours sont sobres, l'artiste ne faisant qu'indiquer le mouvement sans travailler les détails. Le dessin supérieur est une étude de torse. La troisième étude fut esquissée par Szinyei dans le dessin du ventre de la femme appartenant au dernier groupe. Inventaire: 1912—671 40. Couple d'amoureux (crayon, 300 mm X 467, signé: Szinyei, 1870). C'est une esquisse précoce qui n'a rien de l'intimité, de l'atmosphère noble de la composition définitive. La femme y est plus ramassée, son visage est plus prosaïque, l'homme pose la tête sur les cuisses de sa compagne, tient une cigarette à la main gauche. Leurs mains ne se serrent pas comme nous le verrons sur l'étude ultérieure de Gabriel Max d'après laquelle Szinyei finit par peindre son tableau. Les souliers qui chaussent les pieds avancés de la femme ont quelque chose de choquant. La taille et les jambes de l'homme manquent. Les contours sont sobres, sans avoir toutefois un caractère définitif. (Reproduit dans l'Annuaire de la Collectivité de travail des historiens hongrois de l'art 1953. p. 308). Au verso, un génie qui vole en glissant à droite. C'est un crayon sans importance. Inventaire: 1933—2468 41. Vue plongeante du haut d'un étage (crayon, 156 mm X 258, 1865?). Vue probablement du deuxième étage d'une maison munichoise sur la rue animée, sur les pavés du trottoir. Toutes les figures y sont représentées dans un raccourci saisissant, la plupart sans ombre. À gauche de l'entrée de la maison une femme porte une ombrelle ouverte au-dessus de sa tête; au milieu un homme se promène avec un petit chien en laisse; à droite un artiste coiffé d'un chapeau à larges bords et armé d'une canne, marche à grandes enjambées, sous le bras gauche ses toiles. Des têtes sortent des fenêtres, une figure s'appuie contro le mur de la maison. Devant la rangée de maisons d'en face, à côté de la bouche d'égoût protégée par une grille, un tas de bûches; à gauche, un pigeon; au milieu, une femme et à droite, un homme qui scient le bois. Ce dernier se penche en avant, son raccourci est le moins accusé. Ces figures qui animent la rue, sont distribuées sur la page avec une symétrie décorative. Il se peut que l'étude ne soit pas de Szinyei. Inventaire: 1933—2457 42. Promenade à Cènes (116 mm X 184 crayon illustrant la carte d'invitation de la «Maskierte Tanzunterhaltung des Künstler Sänger-Vereins» (Bal masqué de l'Association des Artistes et des Chanteurs) du 10 février 1873). La promenade à Gênes avait été peinte en 1870, mais le tableau

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