dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)

NOTES Kornél Divald: Les églises d'Eperjes. (Données sur le peintre János Konibauer ). Budapest, éd. Hinger et Woliner, 1004, pp. 83—84. Cet épisode de la vie de itombauer raconté par A. 1'. Muller dans son petit ouvrage «La vie des artistes étrangers en Russie» (Éditions de l'Aca­démie, 1927, pp. 118—120) sert à illustrer le relâchement des moeurs dans le milieu des artistes étrangers. Les faits relatés avaient eu lieu en 18U8 et A. P. Muller les a découverts dans les papiers de IN. P. Sobko (conservés dans le département des manuscirts de la bibliothèque Saltikov­Stchendrine, invertaire 568/18). La demoiselle en question s'appelait Brigitta Glovatzkaja, était d'origine polonaise et servait une certaine comtesse Vikovskaja qui avait des rapports amicaux avec M. Vakar, propriétaire de la maison habitée par Rombauer. Le peintre eut l'occasion de faire la connaissance de la jeune fille qui lui plut. «Par la ruse et la tromperie, lisons-nous dans la requête présentée par la jeune personne au tzar Alexandre 1er, n. a réussi à abuser de moi en me promettant le mariage, jurant devant Dieu et faisant toute espèce de promesses, mais maintenant quand les conséquences de son acte abominable sont visibles et que je suis sur le point de devenir mère, il viole la foi jurée et se dérobe par tous les moyens à contracter le mariage.» Et la demoiselle Glovatzkaja de supplier le tzar d'ordonner «au peintre Rombauer de tenir sa pro­messe et de contracter le mariage.« La requête fut signée par la supp­liante le 21 janvier 1808 et présentée au tzar le 18 avril. Le 12 juillet de la même année une ordonnance fut rendue en haut lieu, sommant le peintre de donner satisfaction aux revendications de la suppliante. Mais l'artiste ne s'y soumit pas. 11 répondit comme suit à Lopouhine qui lui avait envoyé l'ordonnance de sa Majesté: «Bien qu'elle n'ait aucun droit de prétendre à quoi que ce soit à mon endroit, je suis le conseil bienveillant et humain que votre Excellence daigne me donner et me déclare prêt à accepter le petit innocent pour l'élever chez moi ou à pourvoir à son entretien par le payement annuel de 150 roubles jusqu'au jour où il atteindra l'âge d'entrer dans une école. La demoiselle Glovatzkaja croit s'assurer par sa requête des avantages plus importants, elle hésite donc à renoncer aux avantages escomptés et à signer le contrat proposé par moi. De ma part, je me trouve dans l'impossibihté de lui offrir une sub­vention plus considérable ce que d'ailleurs je ne crois point être de mon devoir, je me permets donc de prier très humblement votre Excellence de faire justice dans cette affaire en nous mettant d'atci id.» P. V. Lopou­hine convoqua Rombauer pour le persuader de la nécessité d'épouser la jeune Polonaise. Mais l'artiste n'obéit pas. Après cette audience, Lo­pouhine demanda à Bakounin de s'informer si le peintre avait bien donné satisfaction à la jeune fille séduite. Cependant, Rombauer n'en persista pas moins dans son point de vue: il ne se maria jamais avec la jeune femme, par contre il paya régulièrement la somme qu'il lui avait offerte au début. Les extraits publiés par A. P. Muller ne relèvent pas un autre fait contenu dans la correspondance de Sobko, selon lequel la position de Rombauer se trouvait appuyée par la déposition d'un certain Souho­verov, enseigne, dont le témoignage avait été sollicité par le peintre lui­même. Pour donner une image fiuèle de la conduite morale de Rombauer il faut rappeler un autre passage aussi de la correspondance de Sobko, selon lequel le peintre s'était marié à Pétersbourg avec une certaine Amalie Baumann qu'il a amenée dans sa patrie et avec qui il a mené une vie conjugale exemplaire jusqu'à la mort de la femme. Dans ces papiers nous avons trouvé un renseignement qui semble avoir échappé à A. P. Muller. Dans la requête la demoiselle Glovatzkaja parle de Rombauer comme d'un «peintre d'origine hongroise», ce qui prouve d'une manière irréfutable que l'artiste se considérait lui-même Hongrois puisque dans le cas contraire rien ne l'aurait empêché de se dire Alle­mand ou Slovaque. Les_cinq oeuvres en question de Rombauer sont: le portrait d' Ignác Feszler (Kornél Divald: op. cit. pp. 86—87; le portrait du tzar Alexandre I er (ib. id. p. 87); le portrait d'un homme âgé (ib. id. p. 88); un autoportrait (ib. id. p. 88): et la Résurrection du Christ, tableau peint pour le prince Tchartorijski (ib. id. p. 88.). Tornán Prokop: Novy Slovnik. Prague, sans date. Reproductions nos 26 et 27, p. 369. Karol Vaculik: Umenie storocia na Slovensku. Bratislava, Tvar. 1952. Pour des renseignements concernant le portrait de Samuel Steinhübel peint en 1804 (Musée Régional de Ivo; ice) et celui d'une jeune femme fait en 1826 (Galerie Populaire de Bratislava), consultez l'ouvrage plus haut cité de Vaculik, pp. 11—12, la note de la page 113 et les planches 2 et 3. Vaculik prétend que Rombauer était le peintre officiel de la cour du Tzar (pp. 11 et 112). s Voir Divald: op. cit. p. 98. * Ib. id. p. 83 et suivantes. ' Klára Garas: La peinture en Hongrie au XVIII e siècle (en hongrois), p. 132. 8 Ib. id. planche 113. 9 Divald: op. cit. p. 82. 10 Károly Lyka: Dictionnaire d'art Thieme-Becker, t. XXVIII, p. 555 et Vaculik: op. cit. p. 112. 11 Klára Garas: op. cit. p. 255. 12 Ib. id. 13 Voir la note 4. 14 Le musée donne les indications suivantes: Le tableau a pour titre: Dans le parc. Il mesure 86,5 cm x 67,5. Inventaire ancien: 125. Inventaire nouveau: Zs 729. C'est de la collection d'objets d'art de l'Institut de Culture populaire que le tableau a été transféré, en 1924, au musée. L'otuvre est signée et datée en bas, à droite: Rombauer 1805. L'inventaire décrit ainsi le tableau: Au milieu d'un jardin, sur un sentier, on voit une jeune femme vêtue d'une robe rouge avec un col en dentelle, coiffée d'un chapeau blanc à large bord, orné de rubans. Le chapeau est recouvert d'un châle blanc à la bordure brodée. Dans la main droite, la jeune femme tien une flèche avec laquelle elle grave dans l'écorce d'un arbre. Au fond du tableau un pavillon rond laisse voir les figures de deux officiers en uniforine rouge regardant à travers des lunettes d'ap­proche. La femme représentée a le type russe. Au point de vue de l'exécution, c'est un barbouillage d'artisan. ls Vaculik: op. cit. p. 112. 111 Les portraits de la famille Ilinski posent nombre de problèmes attendant d'être éclaircis. Le Musée de Jitomir conserve toujours les deux portraits mentionnés dans le guide de 1931 comme celui de la comtesse Eleonore llinska peint en 1808 (?) et celui du général Litvinov, achevé en 1812. Aujourd'hui le portrait de la comtesse llinska est porté sur les registres du Musée comme un «portrait de femme» avec la date de 1812. Sur l'éti­quette collée au verso du portrait du génét al Litvinov, on lit la légende suivante: «S. E. M. le Général Litvinov, Gouverneur de l'odolie, mari de Mme la Comtesse Antoinette Eleonore llinska de la Galerie du Château Romanof.» Les deux portraits sont datés de 1812. 17 Musée Régional de Volhynie à Jitomir. Providnik po xudizsnomu viddimu Muzeja (en ukrainien). 18 Severnaja Potchta, n" 92, du 17 septembre 1810. " L. Grossmann: Pouchkine. Dans la collection «Biographies des grands hommes». Moscou, 1939, pp. 336—339. 20 Le texte de cette lettre, ou, pour mieux dire, celui de brouillon, a été plusieurs fois publié. On le trouve, par exemple, dans la Correspondance de Pouchkine (rédigée par Sajanov en 1906, en deux volumes) ainsi que dans la publication académique TASSZ. 21 Pouchkine et ses contemporains. T. IL, p. 357. 22 Voir le Catalogue de l'Exposition «De l'époque du servage aux XVIII e et XIXe siècles» Moscou, 1926. Bédigé par J. V. Gautier et JN'. B. Baklanov p. 128. 23 Rousskaja Staryna, août 1891. X. p. 405. 24 Elek Petrejvics: Magyar mesterművek (Les chefs-d'oeuvre de l'art hon­grois). Budapest, 1936, p. 104. 26 Kornél Divald: op. cit. p. 86. 2e V.J. Adarjoukov: Le graveur Ivan Vassilievitch Tchesski. Xovaja Moskva, 1829. I. V. Tchesski naquit en 1777 (Kondakov et Petrov 1782), mourut en 1848. Il fit ses études à l'Académie des Beaux-Arts à partir de 1791 et en 1800, une oeuvre représentant Gatchina et exécutée sous la direction de son frère, Kozma Tchesski, lui valut le titre de «naznatchenni» (agrégé). Il fut admis à l'Académie en 1807, grâce à une gravure qu'il avait faite d'après un paysage de Gaspard Poussin. En 1816, il exécuta une planche importante représentant la Bourse de St.-Pétersbourg. En 1817, il fit une gravure d'après le Lever du soleil de Claude Lorrain. Il exécuta aussi des illustrations et des gravures pour des livres. I. V. Tchesski grava le portrait d'une trentaine de célébrités russes et parmi celles-ci ceux de plusieurs écrivains (K. N. Batiousov, I. P. Bogdanovitch, G. R. Djer­javine. M. M. Dimitnev, V. A. Joukovski, I. A. Krilov, V. M. Olin, M. M. Heraskov). Parmi les personnalités ecclésiastiques dont il grava le portrait, mentionnons le célèbre métropolite Platon, le métropolite Mihail, Feofan Prokopovitch. Il fit en outre le portrait d'un grand nombre de héros de la Guerre Patriotique de 1812 et parmi eux ceux des partisans Seslavine et Eigner. Chacun de ses portraits se distingue par la beauté de l'exécution. Plusieurs de ses gravures, comme celles qui représentent par exemple l'acteur Gebhardt, Oùne, Seslavine, Pigner, sont devenues de nos jours très rares. ** D. A. Rovinski: Dictionnaire complet des portraits gravés russes. T. L, p. 477. 28 Lazarev (Joakim) Jakim Lazarevitch (frère cadet d'Ivan Lazarevitch) naquit en 1744 et mourut en 1826. Jusqu'en 1818, il fut le curateur de

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