dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)

5. János Rombauer (1782—1849): Portrait de Telisaveta Nikititchna Peehtchourova. Vers 1808. Rombauer János (1782—1849): Jelizaveta Nyikityicsna Pescsurova arcképe. 1808 k. 6. János Rombauer (1782—1849): Portrait d'Alexei Nikititch Pechtchourov. Vers 1808. Rombauer János (1782—1849): Alekszej Nyikityics Pescsurov arcképe. 1808 k. de l'apôtre Saint André et de Saint Vladimir de première classe, qui avait acheté de grands domaines en Volhynie faisant partie de ceux que Catherine II avait confisqués au célèbre général Fersen. Toute une série de faits a con­firmé cette supposition. Peut-être Rombauer a-t-il inté­ressé ce riche seigneur comme portraitiste, pouvant de­venir utile à la noblesse de St-Pétersbourg. Il est certain que Rombauer a peint non seulement le portrait d'Ëléo­nore Ilinska, mais aussi celui du comte lui-même. Nous ne savons pas exactement si les portraits des époux Ilinski ont été exécutés en même temps ou dans des années différentes. Mais le «Courrier du Nord» de 1810 annonce, qu'à l'occasion de l'assemblée solennelle de l'Académie des Beaux-Arts de St-Pétersbourg «des peintures ont été exposées dans les galeries». Dans la troisième section (consacrée aux oeuvres de peintres étrangers) «ont été exposés les portraits de madame Ouvarova, celui du «métropolite des églises romaines» Sestrentsevitch et celui du comte Ilinski, exécutés par Rombauer». 18 Ainsi, ce peintre jeune et inconnu, après un séjour de moins d'une année en Russie, a obtenu des commandes des personnalités appartenant à l'élite féodale de la capi­tale. Nul doute, qu'il devait ces commandes aux recomman­dations de son protecteur. Aucun des trois portraits mentionnés dans le «Courrier du Nord» n'a été conservé. Il est vrai, qu'il existe une reproduction du portrait de M. F. Ouvarova dans la revue «Staryé Gody» de 1908 (juillet —septembre, pages 480—481, supplément à l'article du baron Vrangel). On peut voir, même d'après cette reproduction, que de nouveaux traits sont apparus dans l'art de Rombauer par rapport aux années 1804— 1805. Le peintre essaie (non sans succès) de traduire le mouvement élégant de son modèle au glissant sourire malicieux et au regard oblique; de plus, la précision des détails, des mains à peine devinées sous le châle et du dessin bordant le châle, est délicatement subordonnée au but principal de l'ensemble. Si la date, citée dans l'article de Vrangel est exacte, c'est une des premières oeuvres de Rombauer de la période de son séjour en Russie, et ce qui nous y étonne, c'est l'exigence croissante du peintre envers lui-même et son aptitude de faire face à ces exigences. Il est à noter pourtant qu'en Russie et plus tard en Hongrie Rombauer produira toujours des oeuvres extrêmement inégales. Il a nombre d'oeuvres, dans lesquelles il se plie tout simplement aux exigences

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