dr. D. Fehér Zsuzsa -Párdányi klára szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Közleményei 3. szám (Budapest, 1961)
7. János Rombauer (1782—1849): Portrait de Nikita Ivanovitoh Pechtchourov. Vers 1808. Rombauer János (1782—1849): Nyikita Ivanovics Pescsurov arcképe. 1808 k. d'un haut fonctionnaire, peu instruit, lui ayant commando le portrait, et il fignole d'une manière purement mécanique les galons et les boutons d'un uniforme, sans aucun souci de l'harmonie d'ensemble. Et en même temps il est capable d'atteindre dans d'autres oeuvres (peintes de préférence pour lui-même) une haute tenue artistique. On peut dire la même chose de nombreuses oeuvres de Rombauer exécutées dans les premières années (1806—• 1808) de son séjour en Russie. Nous ne savons pas, où sont les trois portraits de Rombauer cités plus haut, mais tout récemment un portrait de l'artiste datant de 1806 a été découvert au «Musée littéraire» de l'Académie des Sciences («La Maison Pouchkine») à Leningrad. C'est le portrait de Vassili Somenovitch Kvostov (Fig. 4), devenu plus tard sénateur, et dont un autre portrait a été peint par le célèbre Orest Kiprensky huit années plus tard. Dans ses mémoires, F. F. Vigel donne une opinion plutôt défavorable de cet administrateur, d'ailleurs peu ordinaire. Après le service militaire de courte durée, Kvostov est devenu gouverneur de Tomsk et son activité de colonisation en Sibérie a été jugée comme très efficace. 8. János Rombauer (1782—1849): Portrait de Varvara Peehtchourova. Vers 1808. Rombauer János (1782—1849): Varvara Pescsurova arcképe. 1808 k. Victime d'une dénonciation, il a été traduit en justice et destitué de ses fonctions, mais un peu plus tard, grâce à l'intervention de MM. Speranski, il fut réhabilité. Il a passé quelques années à l'ambassade de Constantinople; il a laissé une série d'études sur certaines régions et certains peuples de Sibérie. Kvostov avait déjà cinquante ans, quand Rombauer a fait son portrait. D'après le portrait il semble porter bien son âge. Le portrait en buste est enfermé dans un cadre ovale peint. Le fond du tableau est une sorte de niche, couverte d'ombre et qui n'est éclairée que pour montrer les parties sombres de la silhouette de la figure. Quant à la peinture, elle est encore assez primitive. Le peintre tâche d'interpréter la ressemblance, de montrer le côté positif du caractère de son modèle, mais sans trop de finesse. Le modelé est assez mou. Le portrait est dominé par les grands yeux sombres, sous d'épais sourcils noirs et une petite bouche, quelque peu sensuelle. Le don de la peinture apparaît dans la manière de l'artiste de peindre les cheveux. Certes, il est impossible de faire un parallèle entre cette oeuvre sentant les procédés routiniers et la magnifique toile de Kiprenski de 1814. Néanmoins, le talent inné