Technikatörténeti szemle 11. (1979)
TANULMÁNYOK - Makkai László: L'apport de l'Europe orientale a l'évolution des moyens de transport: cheval - étrier - char
Depuis le XIIIe siede oü le rapport économique complémentaire entre TEurope industrielle et l’Europe agraire commenga de se profiler, les diffé- rences des possibilités de transport se révélérent de plus en plus défavorables pour l’Europe orientale. Elle exporta des matiéres premieres lourdes et volu- mineuses comme blé, bétail, cire, peaux, vin, produits miniers et importa des articles manufacturés relativement légers et minces. Si les conditions de transport étaient á l’envers, la disparité économique pourrait étre quelque peu contrebalancée par les avantages du transport maritime et fluvial. Mais l’inac- cessibilité des mers et, á plus forte raison, la direction défavorable du cours des grands fleuves navigables (exceptée la Pologne liée par la Vistule á la Mer Baltique) augmentérent les désavantages économiques de l’Europe orientale. Elle n’y pourrait réagir que par un effort d’accroltre sa capacité de transport par térré en quantité comme en qualité. Ce fut l’économiste allemand Johann Beckmann qui dans ses „Beiträge zur Geschichte der Erfindungen” (1782) formula la théorie de l’articulation tripartie de l’histoire du cheval comme moyen de communication. Selon lui l’antiquité fut l’époque du chariot, le moyen ágé monta le cheval, l’homme moderne en descend et reprend sa place dans une voiture renouvelée. Ce retour au véhicule aurait été provoqué par l’invention de la suspension aux courroies du coffre de la voiture, „inspiration hardie” selon Beckmann, qui attribua l’idée aux charrons hongrois du XVe siécle.11 Les témoignages contemporains et l’origine hongroise de la dénomination internationale de la voiture suspendue La premiere illustration d’un ressort metallique de voiture dans le „Machinae novae’ (1616) de Faustus Verantius 77