Dobrovits Aladár szerk.: Az Iparművészeti Múzeum Évkönyvei 3-4. (Budapest, 1959)

Árpád Somogyi: Nouvelles données sur la staurotheque byzantine d'Esztergom

période de l'art du cloisonné byzantin, où celui-ci était encore en contact avec l'art de l'époque de la couronne de Mo­nomaque, donc au milieu du XI e siècle. Par contre les différences indiquent qu'au moment où cette oeuvre fut ter­minée, cet art avait déjà de loin dépassé la dite période, donc que la staurothè­que byzantine d'Esztergom a été créée dans un phase de l'évolution de l'art du cloisonné qui, s'éloignant de l'époque de Monomaque, s'acheminait vers la décadence. La staurothèque cependant n'appartient pas absolument à la péri­ode de décadence. Mme Magda Ober­schall, par exemple, situe la staurothè­que d'Esztergom à la période de déca­dence de l'art de l'émail cloisonné byzan­tin. 23 L'analyse critique de l'oeuvre prou­ve par contre qu'elle ne peut être pos­térieure à la fin du XI e siècle ou au dé­but du XII e siècle, c'est que la période de décadence commence au milieu du XII e siècle, lorsque, comme nous l'avons dit, une tendance linéaire prend de l'avance. Or, la staurothèque n'est aucunement une création linéaire de la période de décadence. Elle est le produit d'une époque de transition où se recontraient le bon style de l'époque de Monomaque et le style linéaire naissant, Nous pour­rons fixer cette période autour du tour­nant du XI e et du XII e siècle. La question se pose ensuite de savoir à quel point la vaste aire de l'art byzantin faut-il situer l'atelier où fut exécuté la staurothèque. Vu que l'évolu­tion de l'orfèvrerie byzantine, donc aussi de l'art de l'émail cloisonné, a eu lieu à Constantinople, les oeuvres s'intégrant dans les périodes de l'évolution artis­tique constatinopolitaine, ne peuvent d'aucune façon provenir d'autres terri­toires. Nous avons vu que la staurothèque était en contact absolu avec l'évolu­tion byzantine de l'art de l'émail cloisonné à Byzance. Mais il existe d'autres données encore qui plaident en faveur de son origine constantinopolitaine. Par exemple, les figures de Constantin et d'Hélène, se trouvent à côté des représen­tations byzantines traditionelles. Les costumes des personnalités impériales vêtues de costumes de gala, indiquent eux aussi Constantinople. On avait fa­briqué à Constantinople, sur commande directe des empereurs byzantins, nom­Fig. 4. Détail de la staurothèque. Sainte Hélène 23 Bárány-Oberschall, Madeleine : op. cit. Joe. cit.

Next

/
Oldalképek
Tartalom