Dobrovits Aladár szerk.: Az Iparművészeti Múzeum Évkönyvei 3-4. (Budapest, 1959)

Árpád Somogyi: Nouvelles données sur la staurotheque byzantine d'Esztergom

Fig. 2. Détail de la stuarothèquc comme un objet en argent doré.

16 C'est Bock, qui, dans un article paru au milieu du XIX

e siècle, prétendait pour la première fois que la plaque centrale de la staurothèque était en or et que seules les parties du cadre appliqué étaient en argent doré, constatation qui fut adoptée par toute la littérature d'art. Joseph Dankó, chercheur dévoué des monuments du Trésor d'Esztergom, qui s'efforçait de résoudre les problèmes de la staurothèque en dépouillant tous les documents relatifs à l'objet, trouvables dans les archives, a bien connu le document concernant le legs de Kutassy, ainsi que la liste du Trésor d'Esztergom, il a donc su que ceux-ci l'ont marquée d'argent doré. Malgré cela, en s'opposant aux listes du Trésor, il acceptait l'opinion du chanoine Bock et insistait sur la matière d'or de la plaque centrale de la staurothèque.

17 Molinier, Pulszky, Radisich, Schweinfurth

18 et nombreux autres chercheurs hongrois et étrangers prirent également position en faveur de la matière d'or de la staurothèque. Elle figure donc dans les publications du siècle passé pour la plupart comme un objet en or et on ne rencontre que rarement des constatations selon lesquelles elle serait en argent. 16 Dankó, Joseph : op. cit. Oklevelek. 17 Bock, F.: Die byzantinischen Zellenschmelze der Sammlung Dr. Al. v. Swenigorodskoi. Aachen, 1896. p. 268 — 272, 334. 18 S ch wein furl h : Die byzantinische Form. Berlin, 1953. p. 83. S5