Budapest Régiségei 24/3. (1977)
FÜGGELÉK - Matolcsi János: A budai királyi palota északi előudvarában feltárt XIV-XV. századi állatcsontok 179-198
JÁNOS MATOLCSI OS D'ANIMAUX DES XIV e ET XV e SIECLES MIS AU JOUR DANS L'AVANT-COUR NORD DU CHÂTEAU ROYAL DE BUDA Les fouilles archéologiques effectuées par László Zolnay dans l'avant-cour nord du palais royal ont mis au jour une grande quantité d'os d'animaux., datant des XIII e-XVII e siècles.Nous distinguons plusieurs groupes dans le contingent d'os des fouilles archéologiques devenues célèbres en Hongrie et à l'étranger par les résultats remarquables qu'elles ont obtenus. Nous avons commencé le dépouillement des os d'animaux par l'étude du matériel datant de la même époque et retrouvé dans dans la même couche que les statues de grande valeur. Dans cette étude, l'auteur donne un compte rendu préliminaire de ces travaux. La grande majorité des os datant des XIV e et XV e siècles sont les résidus de table; le découpement et les traces de mastication en constituent des preuves incontestables. Pour cette raison il y a peu d'os intacts, ceux-ci ont été trouvés parmi les os des animaux de petite taille et des oiseaux. Les 4205 os retrouvés dans la couche des XIV e et XV e siècles sont tellement frangmentés que 15, 6 % d'entreeux n'ont pu être identifiés. Les 3548 os identifiés au cours des examens, appartiennent à 25 espèces animales, si nous considérons le porc domestique et le porc sauvage comme appartenant à la même espèce.Dans ce matériel sont représentées 11 espèces de mammifères, 9 espèces d'oiseaux, 3 espèces de poissons, 1 espèce dé tortue et 1 espèces d'ostracé. Le tableau I montre la répartition numérique des os selon les espèces, et indique également le nombre des animaux et le taux de leur pourcentage. Ces nombres ne donnent pas le nombre minimal d'animaux, mais leur nombre propable. Le tableau II fait connaître les os identifiés des mammifères, le tableau III montre la répartition du matériel d'os d'oiseau selon les espèces. Les 90, 3 % des os d'animaux trouvés dans l'avant-cour nord du palais royal appartenaient à des animaux domestiques, parmi lesquels la bête bovine est à la première place (50, 3 %) L'auteur a examiné l'âge des bêtes abattues et a constaté que les 32, 9 % des bovins avaient été tués à l'âge juvénile, les 25 % à l'âge subadulte et 41, 7 % à l'âge adulte. Un résultat important de l'examen c'est qu'il a été possible d'identifier certains os avec ceux du bovin gris hongrois actuel de la Grande Plaine, ce qui est une donnée importante du point de vue de l'histoire de cette espèce. La hauteur du boeuf gris hongrois de la steppe était de 140, 8 cm. Mais ce sont les bêtes appartenant à l'espèce brachicère qui constituent la majorité du contingent. L'analyse détaillée des particularités anatomiques a démontré des mandibules de bison. Ces mandibules, plus larges que celle du boeuf sont droites est plates du côté lingual, tandis que du côté latéral elles sont fortement bombées. A l'angle on voit une proéminence d'innervation bien développée. D'après l'état des dents, il s'agissait d'un animal de plus de dix ans. Le taux des os de brebis et de chèvre s'accorde en gros avec celui des individus déterminas, il est de 11, 9 chez les premiers et de 12, 6 % chez les derniers. Une semblable coincidence des données s'est manifestée dans la proportion des os de porc domestique et des individus à cette différence près que le porc domestique était un animal de boucherie beaucoup plus commun que le mouton ou la chèvre. Le taux de ses os est de 20,1 % chiffre confirme en somme que la proportion de 10,5 % des individus. Le nombre des animaux abattus jeunes était élevé surtout pour les moutons et chèvres avec près de la moitié (48, 4 %) des animaux tués, mais dans le cas des porcs ce taux dépassait également le tiers du chiffre total (35,4%). Sur certains fragments de cornes, on pouvait reconnaître les caractéristiques des cornes de mouton "ratzka" (Zackelschaf). Les os trouvés témoignent d'une faible consommation de viande de cheval, mais ce qui est plus important, c'est la démonstration ostéologique de la présence du cheval à sang froid, grâce aux scapules caractéristiques et de grande dimension, ainsi que des os du paturon postérieur (os Phalagis I). 195
