Budapest Régiségei 24/3. (1977)

Zolnay László: Az 1967-75. évi budavári ásatásokról s az itt talált gótikus szoborcsoportról 3-164

reine, souverain du royaume (a partir de 1395) - entoura Taire entière du palais royal de murs nouveaux, modernes à l'époque. Ainsi il démantelé les murs de l'époque du roi Béla IV en les remplaçant par des murs nouveaux, plus élevés et plus solides. Les murs de la ville devinrent ainsi de véritables remparts. Puisque le Palais Friss (nouveau) de Sigismond couvrait toute la cour et tout le marché de la place du palais angevin, et qu'ainsi il ne restait (sur l'aire du palais angevin) ni cour du chateau, ni place du marché, le roi transporta la limite du chateau de 200 m vers le Nord, au détriment de la ville. . Sigismond entoura le palais angevin, bâti au XIV e siècle à l'extrémité sud de la colline du Château, de bâtiments assis sur des fondements plus bas (Salle des Chevaliers* Chambre du Trésor, "Prison de Mathias"). De même, les trois côtés libres de la tour István furent entourés d'édifices. Or, tout cela ne suffisait pas aux exigences impériales. Alors Sigismond couvrit le marché de l'époque angevine en y construisant, entre 1410 et 1426, son Palais Friss. Et pour obtenir un marché nouveau et plus grand, il prit le quartier sud de la ville de Buda - selon moi une trentaine ou une quarantaine de maisons. Nous avons mis au jour les fondements de ces maisons bourgeoises du quartier détaché dans la première moitié du XV^ siècle, et nous avons découvert les torses de la cour à citerna d'une de ces maisons. D'après ce que nous venons de dire - et selon le témoignage des trouvailleè archéologiques qui appuient nos raisonnements - il est clair que les murs d'enceinte du XIII e siècle, aussi bien que les maisons dans l'enceinte des murs nouveaux élevés par Sigismond, furent détruits à la suite des constructions d'agrandissement du palais. Et comme les statues ont été retrouvées dans la cour d'une maison démolie à côté deá démolitions (jet d'eau, conduite d'eau, installation de chauffage) des édifices angevine détruits a cause des constructions nouvelles et que, d'autre part, parmi les débris deá journées du nivellement, ces trouvailles doubles accompagnant les statues ont une valeur déterminante du point de vue de la datation. Les cinquante pièces de monnaie rendent incontestable que les statues ont été ensevelies dans les années 1440 au plus tard. Et en même temps, comme terminus post quem, elles fournissent un point de départ pour le compte à rebours permettant de fixer l'origine et l'âge de notre galerie de statues homogène et synchronique. Dans la partie sur les statues, j'ai enuméré nos torses comme 62 unités - monades sculpturales. Le nombre 62 est diminué a priori de deux ouvrages sculpturaux, retrouvés plus tot qui n'appartiennent pas à la galerie gothique. Les 62 unités ne signifient pas que l'ancienne galerie contenait 62, ou plutôt 60 statues. Il peut s'avérer par exemple qu'une tête et un socle considérés aujourd'hui comme des pièces autonome s, appartiennent au même torse. Quant à moi, qui ai assisté des le moment de la découverte du premier torse (le 16 février 1974), au cours de mon travail quotidien, à la mise au jour, à la restauration, à la mise en place de nos torses pour la première première présentation grosso modo homogène de la galerie (le 26 mars 1974), je pense que le nombre des statues de l'ancienne galerie devait être de 45 à 48. „ Nos torses - que nous avons retrouvés dans un remblayage d'une masse de 80 m à peine, dans la cour a citerne d'une maison de pierre, démolie dans la premiere moitié du XV e siècle - se divisent en deux groupes thématiques: une partie ornait le palais royal (anti camera), et l'autre la chapelle domestique du roi. L'origine des statues s'explique - selon la coutume du moyen âge - par une grande périodede construction. Nous devons attribuer leur destruction également à une autre grande période de construction. Je me réfère à ce qui précède, et ainsi, depuis les premiers moments de la découverte, je pense que les causes de la destruction, du déplacement et de l'anéantissement des statues sont les * grandes construction de Buda, à l'époque de Sigismond, exécutées probablement entre 1410 et 1426. Il est possible que l'on ait éloigné entre 1410 et 1426 les statues profanes des salles de réception - dans l'aile ouest-dans l'intention de les remettre plus tard. La cause de cet éloignement est que Sigismond avait fait démolir jusqu'au rez-de-chaussée l'aile angevine. (Un indice sûr de cette démolition jusqu'au rez-de-chaussée est la mise au rebut des éléments de l'installation de chauffage par le fond de F aile ouest, simultanément avec l'ensevelissement de nos statues, ) Même si l'intention de restituer les statues eût existé à ce moment - entre 1410 et 1426 - il n'en fut rien: ces statues n'ornèrent jamais le nouveau Palais Friss de Sigismond. Quand le Palais sera terminé, nos statues 150

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