Magyarország nemzetiségeinek és a szomszédos államok magyarságának statisztikája /1910–1990/ Az 1992. szeptember 2–5. között Budapesten megrendezett Nemzetiségi Statisztikai Konferencia előadásai (1994)
IV. FÜGGELÉK - Francia nyelvű összefoglaló
appartiennent á la minorité se trouvent constamment exposés á la tentation d'abandonner leur langue, leur appartenance ethnique et de s'assimiler á la majorité pour faciliter leur vie et pour assurer l'avenir de leurs enfants. Leur situation est donc de toute fa^on plus difficile et beaucoup dépend de ce que l'Etat agit pour leur survie. De ce point de vue il est trés important, quelles sont leur possibilités de communication en masse /presse, radio, télévision/, quelle est la largeur de vue de l'enseignement en langue maternelle /de l'école maternelle jusqu'á l'université/, comment l'utilisation de leur langue maternelle est assurée dans l'administration et dans la vie publique et á quel point les conditions de leur vie culturelle sont assurées /théátre, édition, etc./. Toutes ces exigences étaient plus ou moins assurées dans l'ex-Yougoslavie. Dans la guerre civile de nos jours, des questions totalement différentes se mettent en vedette. Sur une partié des territoires habités par des Hongrois /dans la Sirmie et sur le territoire de l'ancien comitat Baranya/ des agglomérations ancestrales, qui existaient depuis 1100 ans sont disparues. Leurs habitants se sont réfugiés en Hongrie, les corps francs serbes ne leur accordent pas encore á rentrer. Leurs villages ont subi de graves dévastations de guerre et des serbes ont occupé leurs maisons qui existent encore. Les villes et les villages de la Vo'ívodine sont également menacés par des nuées de réfugiés serbes, les estimations parlent de l'emménagement autoritaire de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Ce fait renverse l'équilibre ethnique jusqu'á présent et accule les Hongrois á la minorité merne dans les agglomérations de population purement hongroise. Dans ces conditions les résultats du recensement de 1991 ne sont qu'illusoires et leur valabilité n'est pas probable. Les tentatives qui essayaient de mettre une partié de la population dans la catégorie "yougoslave" créée artificiellement sont également devenues inutiles. La diminution du nombre des Hongrois a ainsi réussi mais le nombre élévé des réfugiés et des ouvriers immigrés qui sont restés á l'étranger marque un probléme beaucoup plus grave. Károly Mirnics et János Jasztrebinac ont communiqué des données numériques intéressantes sur les sommes d'argent dépensées en écoles, démontrant que les écoles hongroises ont re^u moins d'argent que leur nombre et la participation des Hongrois dans le revenu national ne Faurait exigé. Les Hongrois de la Subcarpathie György Dupka /Ungvár/ a donné un rapport sur le nombre et la composition ainsi que sur les changements du territoire d'établissement de la population hongroise de la Subcarpathie, de 1910 jusqu'á nos jours. Cette région a été d'origine attribuée á la Tchécoslovaquie á Trianon, mais passait aprés la Seconde Guerre mondiale chez l'Union Soviétique et aprés sa dissolution chez l'Ukraine. Lors de l'annexion, les 3 villes et les 106 villages de majorité hongroise de la région ont beaucoup souffert, surtout pendant et aprés la seconde guerre mondiale. La déportation du nombre important des Juifs de langue hongroise des villes, suivie par la déportation sans choix de la population hongroise en des camps de prisonniers et de travail soviétiques, finalement la fuite d'une partié de la population en Hongrie contribuaient tous á la baisse sérieuse de leur nombre. En raison de ces derniers et á cause de l'importante immigration ukrainienne, les villes d'Ungvár, Munkács et Nagyszöllős ont perdu leur majorité hongroise d'origine, de mérne que beaucoup d'habitants ruthénes s'emménagaient dans les centres d'habitation créés sur les territoires des anciens villages hongrois autour des villes. La ville de Beregszász et les municipalités du district qui lui appartient sont quand mfeme de nos jours aussi de majorité hongroise, qui ont gardé leur langue maternelle comme leurs assemblées réformées. Dans son étude, György Dupka communiqué beaucoup de données numériques a propos de ces derniers et il suit la conjoncture de la population hongroise de 160-200.000 personnes vivant dans la Subcarpathie depuis la fin de la premiere guerre mondiale jusqu'á nos jours, quand le probléme le plus important est la lutte constitutionnelle pour l'autonomie, que la population de Beregszász a demandé á une forte majorité lors du référendum organisé. Par son opinion, András S. Benedek /Budapest/ a complété l'exposé avec d'autres données. II a parié de la situation des villages aux environs de Nagyszöllős, oü les Hongrois de langue hongroise mais de religion orthodoxe étaient viollemment inclus parmi les ruthénes. Un tel village est par exemple Csepe, oü la forte majorité des habitants parle toujours le hongrois, mais on a marqué "ruthéne" dans leurs piéces d'identité. La situation des anciennes bourgades de majorité hongroise auparavant, mais qui sont isolées au bord du Tisza: Visk, Técső, Aknaszlatina, est également critique, tandis qu'á Huszt la proportion des hongrois est en baisse en raison des emménagements importants. 358