Magyarország nemzetiségeinek és a szomszédos államok magyarságának statisztikája /1910–1990/ Az 1992. szeptember 2–5. között Budapesten megrendezett Nemzetiségi Statisztikai Konferencia előadásai (1994)

IV. FÜGGELÉK - Francia nyelvű összefoglaló

Les Hongrois de Roumanie /de Transylvanie/ Dans la section de la Roumanie cinq exposés ont été faits et plusieurs questions et opinions ont été formulées. En premier lieu, notre invité roumain, Vasile Ghe(áu a rendű compte du déroulement du recensement de janvier 1992, et nous a fait connaitre ses résultats préalables concernant les ethnies. Zoltán Dávid /Budapest/ nous a montré les résultats de ce recensement d'une fagon détaillée sur le plan territorial, et en mérne temps il les a comparé aux données antérieures. II a esquissé quelles étaient les facteurs démographiques, de migration et d'émigration, qui avaient comme résultat la formation de cette sorté de ligne de chiffre. Jenő Váralljai Csocsán /Oxford/ a étudié la situation ethnique de la Transylvanie dans les rapports de hűit décennies, avec de nombreuses remarques originales, surtout dans le rapport de la corrélation des données religieuses et ethniques. II a fourni des arguments bien fondés contre l'authenticité des données du recensement actuel. De l'étude de Károly Vécsei /Marosvásárhely/ on a pu connaitre le processus d'assimilation et de migration organisé par l'État, qui engendre le fait que - hormis les territoires frontaliers et la terre sicule - un nombre grossissant des Hongrois de Transylvanie se trouvent de plus en plus dans un emplacement sporadique. László Pillich /Kolozsvár/ a comparé les résultats des élections parlemantaires du mois de mai 1990 aux ceux du recensement de cette année. Dans le mérne ordre d'idées il a fait connaitre ses conclusions de la différénce territoriale des mesures de la conscience ethnique des Hongrois de Roumanie, ainsi que les causes de cette demiere. Les chercheurs hongrois se sont mis d'accord que les recensements des années 1966 et 1977 avaient été -•anipulés, tandis qu'actuellement, c'est l'enregistrement de l'état civil qui peut étre douteux - les circonstances poliu^'es et sociales généralement antihongrois auraient pu déformer les données. /L'avis personnel de Vasile Ghefáu: chaque recensement roumain était absolument correct./ Au cours des discussions de la section, une opinion était faite: la population hongroise estimée á 1,6 millión par le recensement roumain dóit étre entre 1,8 et 2,1 millions selon une estimation réelle. Les Hongrois de Slovaquie Gyula Popély /Bratislava/ nous a donné une large vue d'ensemble sur la formation de la population hongroise /567 mille personnes actuellement/ en Slovaquie et en Haute-Hongrie entre 1919 et 1990. II s'est appuyé des données des recensements tchécoslovaques et de celui de la Hongrie de 1941. II a souligné d'une fagon accentuée que le nombre des Hongrois - sans compter les périodes entre 1950 et 1960 - est en baisse continue. Le résultat de cette derniére est que la proportion des Hongrois estimable á 30% d'aprés le recensement hongrois de 1910 s'est baissée á 10% de nous jours. L'auteur en a expliqué les raisons par les fuites d'un ordre de grandeur d'une centaine de milliers de réfugiés aprés les deux guerres mondiales; par le transfert de population; par les déportations en Tchéquie; par les conséquences du chantage de réslovaquisation, comme on dit, lequel offrait l'espoir de pouvoir garder son immobilier - et dont les influences sont sensibles de nos jours aussi -; finalement par les conséquences de la slovaquisation statistique démontrable dans la pratique de recensement tchécoslovaque. L'inobservation des dizaines de milliers de personnes sans nationalité entre les deux guerres mondiales, le droit de se déclarer de nationalité juive souvent prescrit comme quasi obligatoire avaient représenté cette pratique, et on ne parlait mérne pas des corrections postérieures se basant sur l'analyse des noms et d'autres méthodes arbitraires. Gyula Popély a souligné d'une facon accentué l'incertitude de la catégorie "nationalité", utilisée exclusivement en Tchécoslovaquie jusqu'en 1970 au lieu de l'interrogation sur la langue maternelle. Pour finir, il a présenté sa conviction que l'assimilation des Hongrois de Slovaquie pourra étre arretée par la prise de conscience et l'obtention des droits politiques de la minorité hongroise. Dans son exposé foncierement documenté, Dezső Dányi /Budapest/ a signalé d'autres raisons de l'assimilation des Hongrois de Slovaquie, ainsi que d'autres lacunes de la pratique de recensement en Tchécoslovaquie. II a souligné que l'enregistrement de l'état civil par interrogation sur la nationalité, remplagant l'interrogation sur la langue maternelle a pour résultat des declarations politiquement recolorées contre les indicateurs sans doute plus objectifs de la langue maternelle. II a fait un crochet sur les conséquences ethniques du change d'imperium de 1918-1919, sur l'ensemble des problémes peu recherché mais bien émouvant de la réslovaquisation simple et naturelle mais plus longue et problématique par la suite des couches qui venaient de se magyariser. 356

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