Szilágyi Sándor szerk.: Erdélyi Országgyűlési Emlékek 16. 1675-1679 (Budapest, 1893)
30. fejezet: 1675-1679 - Törvények és okiratok
136 erdelyi orszaggyulesi emlekek. assez de succes; que je les priais maintenant de me donner une information veritable et fondamentale de leuis affaires, pour la faire passer incessamment par M. de Marseille a Sa Mte, qui en avait besoin auparavant que de se determiner a leur donner son assistance, leur faisant entendre que si le roi apprenait qirils fussent parfaitement unis et qu'ils eussent un clief capable de commander et de bien mener leur milice, ils ne devaient pas douter que Sa jVIte iie fut d'autant plus portee a les assister, selon que l etat present de ses affaires le lui pourrait permettre. C'est pourquoi ils avaient grand interet de se bien entendre et meme d'entreprendre auplustot quelque cliose de considerable, <[iii fit connaitre leur vigueur et leur union; qu'a cet effet chacun devait travailler et s'appliquer a reconcilier les esprits et disposer M. Yesselin a faire place a 31. Teleki. puisque la conimunaute avait resolu de lui donner ce premier commandement qu*ils avaient demande pour leur general a M. le prince de Transilvanie; et qu'enfin il n'y avait pas lieu d'esperer qu'il se put rien faire de bien pour eux independamment dudit Sr. Teleki. Mais que pour faire voir que je n*avais d*autre vue en leur donnant ce conseil que le bien de leurs affaires. ni aucune preoccupation en faveur dudit Sr. Teleki, je les priais de nie declarer franchement s*ils croyaient se pouvoir passer de lui comme de 31. le prince de Transilvanie, ce qui me paraissait impossible, et d'avoir aucune communication avec leur communaute soit de bouche ou par lettres que du consentement dudit Sr. Teleki. Ils m avouerent tous ensemble et separement qu'il n*y avait autre voie que de Transilvanie jusques a ce qu il> ayent ouvert un autre passage. 31ais pour donner un bon commencement a cette affaire, ils demeurerent daccord qu'il n'y avait d'autre route qu'en Transylvanie et que c'etait aussi ce qui les avait deterniines et portes tous a donner leur suffrage a 31. Teleki et meme quelque anii particnlier de 31. 3Vesselin m'assura que lorsqu il verrait 31. le prince de Transilvanie se declarer, soit en agissant ouvertement, soit en permettant audit Sr. Teleki d accepter la neutralite de leurs tronpes, il ne resisterait }>as davantage et donnerait sans peine son interet particulier au bien de son pays. Ces 3131. les deputes m'assurent tous qu il ne restait aucune dissension parmi eux; que j'en pouvais assurer 31. de Marseille, et que s'il y avait quelqu'un, qui osat se declarer au contraire de ce qui avait ete resolu, ils le