Domanovszky Sándor: József nádor iratai I. 1792-1804. (Budapest, 1925)

1803.

cour impériale de Russie n'a pris aucune part, elle n'en a pas moins été fait du sû de l'Empereur Alexandre, auquel les propo­sitions de la France ont été communiquées aussitôt que Champagny en a fait ici la première mention ; et de Mr. de Marcoff, qui con­sulté à ce sujet par le comte Philippe Cobenzl/ lui a répondu: que si on l'exigeoit absolument de la cour de Vienne, il falloit bien en passer par là plutôt, que de rompre les négociations sur les affaires de l'Allemagne. Le système d'une étroite alliance entre les deux cours impé­riales étant toujours regardé par Sa Majesté comme le plus analogue à leurs intérêts respectifs, on a profité du premier moment, où Mr. le grand chancelier Comte de Woronzow a annoncé des sentiments plus favorables, pour mettre en avant quelques propositions sur un traité, soit patent, soit secret, où du moins sur un échange de lettres autographes confirmatives des anciens traités ; mais la cour de Russie est encore trop ombrageuse, pour qu'il ait été possible de l'amener à un résultat aussi satisfaisant pour nous. Elle a craint, quoique biens sans sujet, que nous voulussions l'entraîner dans une nouvelle guerre, que la Prusse ne se jette entre les bras de la France, ce qu'elle fait déjà pour autant qu'il lui est possible, et ce qu'elle oseroit bien moins, si elle voyoit les deux cours impériales étroitement liées ensemble ; et on s'est borné à repondre de Peters­bourg que l'alliance entre les deux cours devoit être regardée comme toujours subsistante, sans qu'il fût besoin pour cela d'un nouvel acte. La conclusion de la convention du 26. décembre ne nous a pas mis à l'abri des chicanes du gouvernement Français, ainsi qu'il étoit aisé de le prévoir. La manière claire et précise dont nous nous étions engagés à n'évacuer que la ville et les fauxbourgs de Passau, sans y comprendre le rayon, d'après l'assertion de Joseph Bonaparte lui-même, n'a pas empêché qu'immédiatement après l'échange des ratifications, le premier Consul n'ait refusé de reconnaître, que ce rayon appartint au Grand-Duc. Le peu d'importance de l'objet, et l'empressement de Sa Majesté de voir enfin toutes ces affaires contentieuses entièrement terminées, et de suivre en cela, comme en tout les sages conseils de Sa Majesté Impériale de toutes les Russies, l'ont déterminé à céder également sur ce point. De nouvelles contestations ayant été élevées de la part de la Article 2. Tous les changemens survenus en Italie, depuis le traité de Luné ville, sont reconnus. Article 3. La présente convention sera ratifiée dans quinze jours, à dater d'aujourd' hui, ou plutôt si faire se peut, les ratifications, en due forme, seront échangées à Vienne. Fait et signé à Paris le vingt six Décembre 1802. (5. Nivôse an 11.) (signé) Ph. Cobenzl. (signé) Joseph Bonaparte. 1 Cobenzl Fülöp gróf (1741—1810), Lajos unokaöccse, a lunevillei békekötéstől 1805-ig követ Parisban.

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