Jánossy Dénes: A Kossuth-emigráció Angliában és Amerikában 1851-1852, I. kötet (Budapest, 1940)

Okirattár

contre de ma famille en ajoutant toutefois que je ne saurais lui dissimuler que le motif principal de mon absence était, de ne pas étre témoin de la reception inconvenante qui se préparait pour Kossuth et des scandales, qui pourraient s'ensuivre. Sans témoigner aucune surprise, Monsieur le Principal Secretaire d'Etat me répondit qu'il comprenait parfaitement le point de vue sous lequel j'envisageais ces demonstrations, et qu'il trouvait mérne le parti auquel je m'étais arrété, tout ä fait sage et convenable. II n'a pas voulu admettre la possibilité que ces demonstrations puissent jamais prendre un caractere, qui aurait pu me géner dans ma position officielle, mais il a trouvé néanmoins tout ä fait naturel que je n'eusse pas voulu assister a des ovations qui ä son avis, s'adressaient plus encore ä une cause qu'ä un individu. L'intérét qui, ä ce qu'il pretend, se pro­nonce si franchement en Angleterre pour la cause constitution­nelle de la Hongrie, aurait porté bien du monde ä se méler ä ce mouvement, qui cependant ne se sentait pas du tout dispose ä soutenir les principes radicaux ni ä partager l'administration pour cet individu. „Aussi, ajouta-t-il, si Kossuth pouvait se méprendre sur le veritable esprit du public anglais, et se laisser entrainer ä des discours et des actes inconsidérés, il verrait bientöt comment l'opinion se tournerait contre lui." Comme je lui observais ä cela que ses derniéres publications auraient cependant déja pu éclairer bien du monde sur de véritables intentions, il me répondit en riant, qu'on pourrait bien oublier son incartade de Marseille, s'il se montrait plus sage ä son arrivée. Ayant demandé ä Lord Palmerston s'il avait des données sur les projets ultérieurs de cet individu, il me dit qu'il avait du premier abord énoncé l'intention de venir personnellement témoigner sa reconnaissance au Peuple Anglais et au Peuple Américain de l'intérét qu'ils lui avaient témoigné. Qu'il suppo­sait done qu'il se rendrait aux Etats-Unis aprés son séjour en Angleterre, mais qu'il admettait comme assez probable qu'il reviendrait plus tard ä Londres. Je crus ici devoir le rendre attentif que le retour de cet homme pourrait cependant entrainer de graves inconvénients, mais il me répondit que le Gouverne­ment Britannique n'avait aucun moyen de l'empécher, et qu'il

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