Győző Ember: Les archives nationales ont deux cents ans
fut celui affectant les documents antérieurs à 1526, réunis fious le nom d'Archives Nationales Hongroises de Diplomatique. On sortit ces pièces des différents fonds, et on les classa en une même série chronologique, ce qui a considérablement facilité les recherches sur le moyen-âge hongrois. Les différents autres classements effectués antretemps, étaient de moindre envergure 5 nous nous abstenons donc de les citer, La majeure partie des documents venant des différentes archives et archives courantes était classée et pour la plupart accompagnée d'instruments de travail d'archives ou d'archives courantes d'époque. Rédigés pour l'usage courant et non point suivant les exigences de la recherche historique, ces instruments rendent néanmoins beaucoup de services aux chercheurs. Ainsi, bien qu ? aucun classement notable n'ait été effectué et qu'on ne rédigeât presque plus des instruments de travail, l'utilisation des documents ne subissait aucun embarras notable. Cela est valable surtout pour les documents émanants des autorités et des administrations publiques de l'époque féodale, qui intéressaient les chercheurs en premier lieu. En ce qui concerne les documents officiels de l'ère bourgeoise, la situation était moins favorable. Quant aux archives familiales, la situation était encore plus grave, de sorte que la plupart de celles-ci étaient inutilisables. Les collaborateurs des Archives Nationales effectuaient donc rarement des classements, ne rédigeaient point d'instruments de travail et nous pouvons ajouter qu'ils n'effectuaient pas de triages non plus, et ::" " 3 n'atteignaient qu'un degré élémentaire de 1'inventorisation. Il y a donc tout lieu de supposer qu'ils se distinguaient par des oeuvres archivistiques d'exigences supérieures mieux en rapport avec leurs capaoités et leur érudition. Avaient-ils écrit des guides d'archives, s > occupaient-ils de l'histoire des archives? des problèmes théoriques de l'archivistique., avaient-ils publié des sources, des monographies d'histoire institutionnelle, cultivaient-ils les sciences auxiliaires de l'histoire? Hélas, fort peu nombreux
