Borsa I.: La situation des archives de Hongrie depuis 1945
privée 3 et dont les si notions pénales offraient un fondement juridique solide à des mesures à venir en matière de protection du patrimoine» En exécution de ce décret, le ministère de l'Éduoation Nationale et des Cultes institua une Commission Nationale des Collections, oonfiant en outre à une personne par département là mission "d'organiser sur le territoire âe son département et en vertu du décret 4450-1945 de la Présidence du Conseil la protection des archives et bibliothèques privées, ainsi que de tous autres trésors d'art et collections d'importance nationale", invitant le préfet tiu département à prêter appui au chargé de mission. Le 18 mars 1946, à la demande des Archives Nationales, le ministère de l'Intérieur invita les départements et les municipalités à mettre en sécurité le matériel conservé des archives départementales, municipales et communales.Cette circulaire passa par la voie administrative habituelle, mais ne fut malheureusement pas suivie d'un contrôlo technique. Par la suite, la Commission Nationale des Collections organisa des commissions départementales pour le sauvetage des matériels des bibliothèques, archives et musées, mais ces Commissions n'exercèrent guère une activité notable t Ce furent sans aucun doute ces échecs qui incitèrent le ministire de l'Éducation Nationale et des Cultes à instituer un Commissariat Ministériel des Collections Privées en Ranger, qui s'y prit d'une manière efficace au sauvetage des matériels menaoés des bibliothèques, des archives et des musées. Srâee à ses interventions, de nombreuses archives familiales furent versées aux Arohives Nationales, Outre les résultats appréciables qu'elle enregistra, l'activité du Commissariat Ministériel eut aussi des déficiences, qui s'expliquent autant par sa création fort tardive que par le fait que,** *.»* osant r 1'un personnel très réduit, il dut s ; occuper du matériel de toutes les collections privées (musées, bibliothèques, archives) du pays» Le matériel extérieur (provenant d'archives publiques et privées) pris en aharge par des arohives départementales