Nyulásziné Straub Éva: A Kossuth-emigráció olaszországi kapcsolatai 1849–1866 (Magyar Országos Levéltár kiadványai, II. Forráskiadványok 34. Budapest, 1999)

DOKUMENTUMOK

Negri professzornak, akik nagy tisztelői Kossuthnak, a magyar polgári érdem­keresztet 2 adományozza. Sokat tettek a magyar-olasz szövetség érdekében és sokat tudnának a továbbiakban is tenni, ha elnyerik Kossuth bizalmát; And­rássy Gyula grófnak már több fontos szolgálatot tett Tecco báró. Gallipoli, le 6 Décembre 1849. Monsieur le Gouvemeur, J'ai l'honneur de Vous annoncer que nous sommes arrivés, ici, le premier de ce mois, et Vous prier, en mérne temps, le plus tőt possible, de vouloir bien daigner de me donner de Vos précieuses nouvelles. Vous savez, Monsieur le Gouverneur, que, si l'Europe Vous admire, eeux qui Vous ont connu de prés, Vous portent un attachement filial, dont le souvenir ne s'effaura jamais. 2. [...] J'ai renouvelé mes instances firés [sic] du Divan, qui seront bien appuyées par les bons offices du Báron Tecco, Ministre de Sardaigne, dans le but d'obte­nir, au moins, une petité solde ou un emploi pour mes officiers, tandis que je me charge de fairé accepter, dans les régiments Piémontais, les simples soldats et les sous officiers. Je Vous prie, Monsieur le Gouverneur, au nom de ces généreux sentiments, dont Vous avez toujours fait preuve pour mes compatriotes, de ne point oublier, dans Vos démarches prés de Sir Stratford Canning et de la Porté, la Légion de Vos fréres Italiens de Hongrie. 5. [...] Je profité de la généreuse bienveillance, dont Vous daignez m'honorer, pour recommander, á Votre appréciation, deux hommes des plus illustres d'Ita­lie pour leur patriotisme et leurs hauts talents littéraires et politiques; le Báron Tecco, ministre de Sardaigne á Cons[tantino]ple s'est trés distingué dans ces derniers temps par la sympathie, dont il a fait preuve, pour Votre patrie. Diplomatiquement il n'a jamais cessé mérne en s'exposant, plus que ne le lui permettait sa délicate position, pour plaider Votre cause, pendant et aprés la guerre, auprés des ministres Ottomans, dont il posséde toute la Confiance. Monsieur Andrássy auquel il a rendű d'importants services, pourra en témoig­ner. Ensuite, son coeur généreux et sa bourse ont toujours été ouverte á Cons­tantinople, aux besoins des émigrés hongrois qui sont allés frapper á la porté de la Légation Sarde. C'est encore. Lui qui, aprés la bataille de Novare m'encou­ragea et se mit á ma disposition avec tous les moyens, en outrepassant ses instructions de venir vers Vous. L'autre est Mr le professeur Christophe Négri, chef de séxion [sic] pour les Consulats au Ministére des Affaires Étrangéres á Turin, rami politique de Mr Azéglio, Président du Conseil. Professeur á l'Université de Padoue, en 1848, lors de la révolution de cetté ville, á la téte de ses étudiants, il marcha contre les Autrichiens. Profitant de son influence sur les affaires du Piemont, á Fépoque du Ministére Gioberti, ITtalie lui dóit le traité d'alliance avec la Hongrie, qui sans l'insuccés de la bataille de Novare, allait étre conclu, par ma mission, auprés de Vous. C'est Négri, qui s'était offert pour guider une légion dalmate

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