A Veszprém Megyei Múzeumok Közleményei 10. (Veszprém, 1971)
Békefi Antal: A bakonyi pásztorok zenei élete
Dans la moitié des chants, la ligne initiale est plus haute que la finale. Du point de vue de la structure, la moitié des airs est de structure «non cyclique», et parmi oecux-ci plus nombreux sont qui se constituent de quatre noyaux musicaux (13); les airs à trois noyaux (12) viennent après. Du point de vue du registre, la moitié des chants se contente de l'intervalle simple, mais même l'autre moitié ne le dépasse que d'un ou de deux tons (il n'y aque 5 qui comprennent le grand dixième). La grande majorité des chants sont authentiques, il n'y a que trois qui sont plagaux. Du point de vue de mode, la grande majorité des airs (six septièmes) ont le caractère de mode mineur: la gamme pentatonique (19 airs) et la ligne la (23 airs) sont prépondérantes. Seulement un septième des airs est du caractère de mode majeur, dont 7 représentent le mode majeur, et 2 la ligne sol; dans les lignes des 9 autres airs nous retrouvons les éléments entremêlés et combinés des lignes sol, mi, la et la pentatonique. Caractéristiques de Vinterprétation des pâtres Du point de vue de l'interprétation, parmi les chants de pâtres, les airs parlando-rubato sont beaucoup plus nombreux que parmi les chants de paysans. Des 66 chants 35 appartiennent au groupe parlando-rubato. — Mais il y a des airs qui au cours de l'interprétation deviennent de plus en plus tendus et se terminent comme airs giusto en règle. Du point de vue de l'intonation, nous devons mentionner la tierce et la septime neutres que nous retrouvons au Bakony aussi bien qu'aux autre régions de la Transdanubie. Mais quelquefois même la sixte devient indécise dans ces chants. Même de nos jours, les pâtres de Bakony ornementent volontiers leurs chants de fioritures, mais ce ne sont le plus souvent que flexions insignifiantes, appoggiatures, petits glissandos. Infiniment peu nombreux sont ceux qui pratiquent encore l'interprétation ancestrale, mélismatique, plus riche que l'interprétation moderne. La pâtres mettent souvent de petit mots sans accent en «anacruse» (tels que «donc», «qu'il dit» etc.) ou intercalent un yod pour faciliter la prononciation. Disposition pour variations, improvisations, force assimilatrice et transformatrice Pourquoi le chanteur varie-t-il son air? L'étude donne à cette question la réponse suivante: a) dans l'intérêt de l'expression; b) pour faire ressortir l'accent; c) pour que le Автор в течение двадцати лет собирает музыку своего родного края — Баконя. В этом номере публикуется первая часть его статьи о народной музыке Баконя, в которой описываются песни пастухов. В следующем номере будет опубликована заключительная часть, исследующая народную инструментальную музыку. Статья приводит песни пастухов, собранные автором, но, кроме того, знакомит с условиями, при которых они возникли, традициями, их развитием и вариациями, т. е. всесторонне освещает жизнь песни. Приводимые в настоящей статье 66 песен собраны автором в 1952—1969 гг. главным образом в окрестностях Зирца, но представлены песни и других районов Баконя. Мужчины знают больше пастушеских песен, чем женщины; три четверти собранных песен напели автору мужчины. Лучшиим знатоками pâtre recompose, lime, amende, restaure l'air rarement chanté, un peu oublié; d) dans l'intérêt de la variété. Ensuite, sur quelques exemples, nous pouvons étudier la variation, la naissance des variations. — Les pâtres varient plus souvent et davantage leurs airs que les paysans. La solitude, le chant solitaire ne les lient pas à leurs compagnons quant à l'interprétation, c'est pourquoi la ligne musicale de leurs airs n'est pas toujours aussi cristallisée, d'une forme aussi définitive que celle des airs des paysans vivant en communauté fermée. La variation est en rapport avec l'improvisation, puisqu'au cours de leurs improvisations, les patres «composent» leurs airs nouveaux de leurs tournures musicales et de texte, de certains motifs de ces éléments. L'auteur illustre cette thèse de plusieurs exemples. Il présente deux airs improvisés, qui sont également très intéressants, car nous pouvons y reconnaître des éléments constitutifs musicaux et des tournures de style traditionnelles. La preuve éloquente de la force assimilatrice instinctive du peuple est qu'il transforme les motifs — qui ne conviennent pas à son goût — des chansons à tendance populaire, en les adaptant à ses traditions. Pour prover cette thèse, l'auteur compare la forme originale de trois chansons à tendance populaire avec la forme chantée de nos jours par le peuple. Pour terminer, l'auteur fait connaître les données relatives aux chanteurs, groupés selon leurs villages. Il s'étend sur leurs données sociographiques aussi. Plusieurs photos, tables, dessins et une carte rendent encore plus suggestive la première partie de l'étude sur la vie musicale des pâtres de Bakony. M. Lajos Kiss, collaborateur en chef du Groupe de Recherches de Musique Folklorique de l'Académie des Sciences de Hongrie, fait l'analyse de l'étude en ces termes: «Dans son étude instructive et précieuse, l'auteur récapitule les résultats obtenus au cours de ses recherches musicologiques dans le monde des pâtres de Bakony. Nous arrivons bien tard à l'étude de la musique de cette couche populaire, jadis très vigoureuse, mais de plus en plus faible de nos jours; heureusement, l'auteur pouvait encore noter beaucoup de coutumes et d'airs précieux. Son travail dévoué et consciencieux mérite tout éloge. Bien que la quantité relativement restreinte de la matière ne permette pas de tirer des conclusions scientifiques générales, pourtant l'étude fournit des données extrêmement valeureuses aux recherches ultérieures dans cette sphère. Quant aux recherches de l'auteur, il est de grande importance qu'il ambitionne non seulement le dépouillement musical des airs, mais grâce à son travail laborieux et conciencieux, il peut s'étendre sur toutes les circonstances qui sont en rapport avec le rôle, l'usage des ces chants ...» Antal Békefi песен оказались 60—70-летние. Древние традиции, старые песни известны лишь коренным пастухам, но многие из них как раз теперь оставили свою профессию, поэтому необходимо срочно сделать все возможное для сохранения старых народных песен. Баконьские пастухи и их песни В старину в семьях пастухов дети уже с раннего детства начинали петь и играть. Игры и песни скрашивали жизнь детям, пасущим чужих гусей и коров. Песни заучивались по слуху, да и играть на свирели дети учились эмпирически, инстинктивно. Музыка баконьських пастухов Часть первая 27* 419