A Veszprém Megyei Múzeumok Közleményei 9. (Veszprém, 1970)

Molnár László: A herendi porcelángyár művészeti törekvései 1825 és 1850 között

Gepräge zu geben. Er hielt überhaupt nicht die Befriedigung der marktgängigen bürgerlichen Ansprüche vor Augen, son­dern trachtete vor allem, solche Gebrauchsgegenstände und Kunstwerke aus Porzellan zu erzeugen, die entweder der da­maligen feudal-herrschaftlichen Sinnesart entsprachen, indem sie das klassische Meißner Muster zum Vorbild nahmen, oder aber den Erzeugnissen der aus dem XVIII. Jahrhundert bestbekannten europäischen Manufakturen nachgebildet wa­ren. Dies bezog sich natürlich auch auf die Übernahme orien­talischer Formgebungen und Dekorationselemente. Durch diese Kunst- und Geschäftspolitik begründete Mó­ricz Fischer bis zum heutigen Tage das weit über die Grenzen Ungarns bekannte und geschätzte Renommé der Porzellan­manufaktur von Herend im Komitat Veszprém. Die weite Verbreitung neuer Stilformen auf dem Gebiet der Porzellanmanufaktur beweist auch ein Lagerinventar aus dem Jahre 1848. In diesen einstigen Aufzeichnungen finden sich bunt durcheinander die verschiedensten, aus Porzellan geformten Gebrauchsgegenstände, Kunstwerke und Dekora­tionselemente. Meißner, Wiener oder chinesischer Herkunft. Aus den Aufzeichnungen geht weiters hervor, daß zu jener Zeit die Manufaktur von Herend auch zahlreiche Aufträge aus hochherrschaftlichen Kreisen erhalten hat, da die ver­schiedenen Dekorationsmotive von Fall zu Fall nach dem Namen der Auftraggeber benannt sind. Bezeichnend ist, daß die Porzellanmanufaktur von He­rend sich im ersten Viertel dieses Jahrhunderts noch kaum mit der Plastif izierung des Materials beschäftigte. Der Grund hierfür war wahrscheinlich eine gewisse Rückständigkeit in der damaligen Entwicklung der ungarischen bildenden Kün­ste, was sich vor allem auf die Schaffung von Plastiken bezog. Daher waren die künstlerischen Ergebnisse der ersten Epoche der ungarischen Porzellanmanufaktur eher nur eine Synthese der künstlerischen Bestregungen, die die bekanntesten euro­päischen Manufakturen damals entwickelt hatten. Feststeht jedenfalls, daß die Stilrichtungen des Spätroko­kos sowie des Biedermeiers bei uns erst damals in Erschei­nung traten, u.zw. eben infolge der Rückständigkeit der un­garischen gesellschaftlichen Verhältnisse jener Zeiten. In den letzten nahezu anderthalb Jahrhunderten wurden in der Manufaktur Herend wiederholt Versuche unternom­men, die in verschiedenen Epochen vorherrschend gewese­nen Stilrichtungen auch in Ungarn heimisch zu machen. Diesen Versuchen war aber kein besonderer Erfolg beschie­den. Das künstlerische Streben der Manufaktur besteht auch heute darin, im Stil des bisher schon wiederholt neubelebten Neo-Rokokos die klassisch-europäische Formgebung der Porzellane beizubehalten. László Molnár Les tendances artistiques de la Porcelainerie de Herend entre 1825 et 1850 Quelques décennies après la découverte européenne de la porcelaine, la noble matière se prêtait sans aucun secret à la production de vaisselles et de figurines. Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, en plusieurs pays commence la fabrication de la porcelaine et se développe le monde de ses formes artistiques. Le féodalisme européen du XVIIIe siècle goûtait le baroque tradif et la rocaille, styles qui déterminent toutes les oeuvres d'art non seulement dans l'architecture mais aussi dans tous les domaines artistiques. Il est naturel que les usines et manufactures, établies de l'initiative des cours princières et des grands seigneurs adop­tent ces styles. Le développement de la forme de la porce­laine européenne fut influencée aussi bien par la façon des faïences contemporaines que par la forme et les décors des porcelaines et céramiques de l'Orient. A la fin des premières décennies du XIXe siècle la phase du premier grand épanouis­sement est close, et la majorité des manufactures ne font que recopier et renouveler les objets déjà produits, pour ne pas parler des tendances qui visent la production massive pour satisfaire aux exigences de plus en plus grandes de la bour­geoisie. Dans les conditions de notre pays, c'est seulement au pre­mier tiers du XIXe siècle que les essais aboutirent à de tels résultats qui permettaient que les manufactures de Herend et de Regéc commencent une production continue et perma­nente. En Hongrie la porcelainerie qui a donné les meilleurs ré­sultats et qui fonctionne même de nos jours est la manu­facture de Herend, dont les premières données de l'an 1825 s'attachent à la personne de Vince Stingl qui outre ses expé­riences, fit déjà de la porcelaine. Son orientation artistique visait la réalisation de la production massive des manufac­tures tchèques, mais il ne disposait ni de capital, ni d'outil­lage, ni de travailleurs qualifiés. Donc, ayant produit la por­celaine hongroise, il dut céder ses ateliers à Móricz Fischer qui en prit possession en 1839-40. Les tendances artistiques des quinze ans de l'époque Stingl s'adaptèrent en partie aux formes et aux décors de l'empire bourgeois de Vienne, en partie à ceux des usines de Schlagenwald. Fischer non seulement développa les ateliers en manufac­tures, mais en même temps il en transforma le caractère ar­tistique. Tandis que son prédécesseur voulait statisfaire aux goûts et aux besoins bourgeois, Fischer se proposait de pro­duire sur la commande des seigneurs féaudaux tels objets et telle vaisselle qui rappelaient avant tout les produits de l'époque classique de la porcellainerie de Meissen, ou ceux produits au XVIIIe siècle par les usines les plus connues d'Europe. Il en était de même avec les formes et les décors orientaux. Ainsi la Porcelainerie de Herend fit même outre les frontières sa renommée qu'elle gardera jusqu'à nos jours. Le livre de magasin inventorié en 1848, où figurent les pots, les décors, les objets les plus divers de Meissen, de Vienne et de Chine, prouve que les nouvelles formes de style étaient déjà bien répandues. De même, cet inventaire poruve qu'en cette époque l'aristocratie aussi passa des commandes, puis­que certaines ornementations, certains décors étaient nom­més d'après l'auteur de la commande. D'après notre avis il est caractéristique que pendant le premier quart de siècle, à la porcelainerie de Herend on ne produisait guère de statuettes, ce fait est dû certainement à l'état arriéré des beaux-arts en général et spécialement avec celui de l'art sculptural en Hongrie de l'époque. Les résultats artistiques de la première période donnent l'alliage des ten­dances artistiques des usines les plus connues d' Europa. Il est incontestable que les styles rocaille tardive et biedermeier se formèrent à cette époque, à la suite des conditions sociales arriérées du pays. Il y a presque un siècle et demi que fonc­tionne l'usine, et au cours de ce temps, à chaque époque on fit des essais divers pour implanter des styles qui répondaient au goût de l'époque, mais ces tentatives ne connurent pas de succès satisfaisant. La tendance artistique de l'usine, même aujourd hui vise la recréation des porcelaines traditionnelles d'Europe en style néo-rococo pluiseurs fois renouvelé. László Molnár 123

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