Az Egri Múzeum Évkönyve - Annales Musei Agriensis 3. (1965)
Sugár István: Az egri melegvízű fürdők története I. (1448–1790)
plusieures fois reconstruite naturellement, dans le noyau de l'édifice moderne du bain thermal. Cette partie centrale de rétablissement constitue une pièce carrée à dimensions de 11,5 x 11,5 mètres, dont les murs ont une épaisseur de 1,05 mètre. Les murs latéraux du bassin octogonal ont une longueur de 4,70 mètre, aux côtés diagonaux desquels, se trouvent des niches au tracé triangulaire. Les deux niches du côté Nord, existent de nos jours encore. Les deux petites niches des murs méridionaux sont emmurées du côté du bassin, et on ne peut accéder à elles que de l'extérieur. Le bassin turc original avait des dimensions un peu plus petites, puisqu'il était entouré d'un mince trottoir, démoli seulement en 1929. Cet ilidja du pacha Arnaut est donc un spécimen des prototypes d'établissements de bains les plus simples, bâtis en Hongrie par les ottomans, et il accuse une analogie avec la structure du bain de Boursa, abritant le bassin Jeni-Kaplidja, tout en ayant une exécution incomparablement plus modeste. La hauteur primitive de la retombée de la pièce dépassait d'un mètre sa hauteur actuelle. Le bain avait obtenu sa coupole contemporaine, un peu aplatie et tassée, au cours de sa reconstruction de 1829—1830. La coupole primitive turque avait une forme hémisphérique, d'un diamètre de 11,40 mètres. L'installation de bains était d'ailleurs couverte de trois coupoles. L'édifice du deuxième bain thermal turc, plus petit que le premier, était situé auprès du lac qui se trouvait à la place du bassin des courses contemporain. Le bâtiment, de trois coupoles également, à entièrement disparu. Le bain turc à eau chaude, pour les aminaux — était un lac de dimensions étendues, situé à la place de la grande piscine contemporaine à eau tiède. Après la fin de la domination turque de la Hongrie, les ilidjas ottomans d'autre-, fois ont continué de fonctionner, bien que dans des cadres réduits. Mais, leurs nouveaux propriétaires (les évêques — propriétaires fonciers) n'ayant pas réalisé la grande importance économique et thérapeutique des bains thermaux, leur état devint malgré leur bon renom, de plus en plus délabré. Enfin, en 1742, l'évêque Ferenc Barkóczy fit élargir l'édifice du grand bain, par la construction du ,,bain des glaces" (caldaria cella, Extra Bad) No. 5, et la petite salle y attenant, qui existent encore de nos jours. En même temps, le bâtiment octogonal du grand bassin turc, déjà en mauvais état, fut restauré aussi. Au cours de la première décade du XVIIIe siècle, plusieurs ,,chirurgiens" (dits „barbiers") se sont installés dans les bains. Les bains étaient bien fréquentés au XVIIle siècle, surtout depuis la deuxième moitié de ce siècle, lorsque les médecins de la ville ont suggéré de plus en plus intensément leur emploi à leurs patients souffrant de différentes maladies. Une analyse quantitative et qualitative des eaux thermales, ainsi que de leur effet curatif, a été exécutée pour la première fois par Sámuel Dombi (en 1766) et, surtout, par Ferenc Markhót (en 1764). Un dévelopement quelque peu important de l'ancien ilidja du pacha Arnaut n'eut lieu qu'en 1794. István Sugár 144