Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 18. 1977/1978 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1980)
Irodalom – Besprechungen - Fitz Jenő: B. E. Thomasson, Senatores procuratoresque romani. p. 342–343.
Le début de la carrière de M. Cornelius Nigrinus Curiatius Maternus se situait dans l'ère du règne de Néron et de Vespasien, ce qui du prime abord exclut la possibilité qu'il eut été tribun à Carnuntum dans la legio XIIII Gemina. Sous Néron la légion appartenait à l'armée de à Bretagne (Alföldy—Halfmann 1973, 348). Ce qui concerne le début de la carrière de Q. Március Turbo, son amitié pour Hadrien continue à nous préoccuper. Selon l'auteur il était au cours de l'année 95 ou 107 centurion de la legio II Adiutrix, c'est à dire pendant l'une des années quand Hadrien était tribunus laticlauius, respectivement gourverneur de la Pannonié Inférieure. La stèle de Castricius cependant, qui mentionne Turbo comme centurion de légion, date des années 89—92 (Nagy 1943, 569—572) le premier stationnement de la legio II Adiutrix à Aquincum (89—103/104), de sorte que les repports amicaux du futur préfet du prétoire avec Hadrien peut dater d'Aquincum. Cette oeuvre de l'auteur ne mentionne plus le diplôme militaire du 10 août 123 découvert à Gherla (Russu 1973, 19—31 = AÉ, 1973, 459), dans lequel la mission de Turbo aux environs du Danube est modifiée par une nouvelle donnée. Avant son consulat (en 107) C. Minicius Fundanus commanda successivement deux légions. L'une d'elles était la legio XV Apollinaris à Carnuntum, l'autre présumablement la legio XXX Ulpia, qui depuis 103 stationnait en Pannonié, d'abord à Mursa (?), et dès 106 à Brigetio. Fundanus dirigea les deux légions en Pannonié. L'interprétation de la carrière de L. Neratius Priscus iunior devra être modifiée par suite de l'inscription de Larinum (AÉ, 1969/70, 152), comme l'auteur lui-même en fait mention dans l'Addendum à la fin de son livre. Selon cette nouvelle inscription il était, au cours de sa carrière sénatoriale aussi tribun de la plèbe, c'est à dire que —tout comme son père — il ne peut être considéré comme patricien. Cette circonstance donne un nouvel aspect tant à la datation de leurs carrières respectives, qu'à leurs liens familiaux avec M. Hirrius Fronto Neratius Pansa et L. Neratius Marcellus. Selon les suppositions récentes, les dates de la carrière de Neratius Priscus iunior étaient déterminées par les liens de la parenté; nous n'avons aucun détail sur son consulat, de complètement de l'inscription (CIL, IX, 2455) — leg. Aug. pr. pr. i[n provine. Pannónia] Inferiore et Pannónia {Superior e~\ — s'adapta à cette datation. Pourtant l'inscription peut être également résolue comme suit: leg. Aug. pr pr. i[n provinc. Germania ou Moesia] Inferiore et Pannónia. Dans ce cas Neratius Priscus iunior gourvtrna la Panncnie indivisée avant l'anné 106 et pourrait présumablement être identique avec le consul de l'an 97, tandis que le consul de l'année 87 devait être son père (Camodeca (1976, 1—20). Rutilius Pudens Crispinus commença sa carrière comme membre de l'ordre équestre, étant préfet de la cohors I Lusitanorum eg. Cette formation militaire stationnait au début du III e siècle présumablement dans le camp d'Altinum (Kölked), en Pannonié Inférieure. Cela devait avoir lieu vers la fin du règne de Septime Sévère et les premières années du règne de Caracalla. Il est possible qu'en 212 il avait des mérites lors du soulèvement des barbares ce qui puvait contribuer à son agrégation dans l'ordre sénatorial par Caracalla. L. Septi[ ] Petro[nianus] commença sa carrière en Numidie, à la tête de la cohors VIII Voluntariorum, dont il était le préfet (Le Glay, 1972, 212). L'énumération des stations de la longue carrière de M. Valerius Maximinus, ainsi les postes de la legio Adiutrix en Dacie et de la Legio V Macedonica en Mésie Inférieure sont erronnées. M. Vettius Latro commença sa carrière militaire dans la cohors I Alpinorum equitata, don il aurait pu être le préfet plutôt après la seconde guerre dace (Radnóti— Barkóczi 1951, 199) et non au cours de la première (ainsi: 1960/61, 241, No. 104). C'est après 106 qu'il devint tribun de la legio II Adiutrix, quand la Pannonié Inférieure était gouvernée par Hadrien. Il faisait son troisième service militaire également dans cette province, à la tête de Vola I Siliana. Cette unité équestre était présente en Dacie seulement après la guerre parthique de Traian (Russu 1974, 219) puisqu'au début des années 110, commandée par M. Vettius Latro, elle n'avait pas encore quitté la Pannonié Inférieure. La sénateur figurant parmi les ignoti (No. 10), que R. S y me identifia avec C. Avidius Ceionius Commodus, commanda la legio X Oemina présumablement dans les premières décades du II e siècle après la seconde guerre dace, quand elle fournissait déjà la garnison de Vindobona. J. Fitz BIBLIOGRAPHIE ALFÖLDY 1977 Alföld y— Halfmann 1973 Camodeca 1976 Fitz 1961 Le Glay 1972 Lőrincz 1975 Nagy 1943 Pflaum 1953/54 PFLAUM 1960/61 Radnóti—Barkóczi 1951 Russu 1973 Russu 1974 Syme 1977 G. ALFÖLDY, Konsulat und Senatorenstand unter den Antoninen. Antiquitas, 1/27, 430 p. G. ALFÖLDY— H . HALFMANN, M. Cornelius Nigrinus Guriatius Maternus, General Domitians und Rivale Traians. Chiron, III, 331—373. G. CAMODECA, La carriera del giurista L. Neratius Priscus. Atti del'Accademia di Scienze Morali e Politiche [Napoli], LXXXVII. 1—20. J. FITZ, Legati legionum Pannóniáé Superioris. AAntHung, IX, 159—207. M. LE GLAY, Le commandement des cohortes voluntariorum, de l'armée romain. AncSoc, III. 209—221. В. LŐRINCZ, Zur Erbaung des Legionslagers von Vindobona. AArchHung, XXVII, 343—352. T. NAGY, A Castricius stélé kora. Das Alter der Castricius-Stele. BpR, XIII, 463—470, 569—572. TL —G. PFLAUM, La, cronoloqie de la carrière de L. Gaesennius Sospes. História, II, 431— 450. H. —G. 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