Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 16. 1975 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1978)

Tanulmányok – Abhandlungen - Fülöp Gyula: La survivance des Avars au IXe siecle. p. 87–97.

Sur le territoire au nord Danube on trouve après 805, jusqu'à 832 — 838 de petites principautés se battant entre elles et contre les francs. C'est après l'expulsion de Pribina, prince de Nyitra, qu'un État d'une certaine dimension se forme: la Principauté Moravienne( 19 ). Entre 805-832/838 la frontière de l'est de ces principautés slaves étaient d'abord le fleu­ve Vág, ensuite le Garam.( 20 ) Concernant la Grande Plaine après 803 nous man­quons de données pendant longtemps. Comme menti­onné ci-dessus nous ne comptons pas sur un règne direct bulgare, spécialement pas dans la région entre le Danube et le Tisza. La campagne de Krum était unique, les bulgares fixèrent leur attention ailleurs, étant continuellement en guerre contre Bizance. L'armée de Krum occupa Sofia en 809, puis en 811 la route de Saloniki-Nis( 21 ). En 814 ils conclurent une paix valable pour 30 ans( 22 ). A partir de 816, désormais sous le règne du Khan Omurtag, leurs ennemis seront les timovcans et les brodniks, dans le nord des Balkans( 23 ). C'est avant 818 que les brodniks, traversant le Danube, s'étab­lirent dans les avancées de la Dacia de jadis( 24 ). La campagne contre eux avait vraisembablement pour raison que désertant leurs seigneurs bulgares ( 25 ) ils avaient entravés les transports des mines transyl­vaines. Dans les années suivant 826 les bulgares combattè­rent entre la Drave et la Save. Ils conclurent la paix entre 829 — 832 — il en résulta que Sirmium et ses alentours restèrent entre les mains des bulgares( 26 ). C'est vers ce temp là que survint la mort du Tarch­an Onega von dans la région du Tisza. Comme l'un des dirigeants d'Omurtag il était le chef de l'armée qui marcha vers les territoires de la Grande Plaine encore (19) Ibid., 28; M. Kos, Conversio Bagoariorum et Garan­tanorum. Ljubljana, 1936, chapitre 10, G. FEHÉR, A Dunántúl lakossága a honfoglalás korában. (Les ha­bitants de la Transdanubie à Vépogue de la conquête arpadienne.) AÉrt, LXXXIII, 1956, 29. (20) J. MELICH, A hon foglaláskori Magyarország. (La Hongrie à l'époque de la conguète arpadienne.) Buda­pest, 1925, 333; P. VÁCZY, О. С, SZIE, I. 1938, 216, note 1. (21) К. JIRECEK, A bolgárok története. (L'histoire des bul­gares.) Nagybecskerek, 1889, 136—137; G. FEHÉR, A bolgár-török műveltség emlékei és mgyar őstörténeti vonatkozásaik. Le monuments de la culture protobul­gare et leurs relations hongroises.AHung, VII, 1931, 165; ID., A bolgár-törökök szerepe és műveltsége. (Rôle et culture des protobulgares.) Budapest, 1940, 16 (22) G. FEHÉR, О. С, AHung, VII, 1931, 165. (23) P. VÁCZY, о. с, SZIE, I. 1938, 215, note 1.; Á. Cs. Sós, о. с, 91—92. (24) GY. GYÖRFEY, Das Güterverzeichnis des griechischen Klosters zu Szávaszentdemeter (Sremska Mitrovica) aus dem 12. Jahrhundert. StudSlav, V, 1959, 15.; Á. Os. Sós, о. с, 92. (25) Ann. regni. Franc a. 818 (SRG rec. KURZE, 149) (26) Ann. Fuldenses a. 829 (SRG 26.); P. VÁCZY, О. С, SZIE, I, 1939, 215; I. BONA, О. С, AArchHung XVIII, 1966, 313—314. independents( 27 ). Les bulgares avaient besoin de cette nouvelle extension en vue de la protection des parties de la Sirmie récemment conquises. Dans un conflict éventuel la population résiduelle du côté de la Grande Plaine aurait pu devenir dangereuse, à cause des francs. Après cette nouvelle conquête bulgare, désormais définitive, les territoires gardant leur independence n'étaient plus que petits et économiquement insigni­fiants. C'est dés ce moment qu'on peut compter sur une immigration plus considérable des slaves venant du nord. C'est alors que se forma dans la région entre le Danube et le Tisza ce que les sources historiques mentionneront plus tard comme cette région aride qui sépara par une distance de 10 journées de marche les moraviens des bulgares( 28 ). Après 830 la partie méridionale de la Grande Plaine à peu prés jusqu'à la hauteur des Körös devint terri­toire bulgare, tandis que les parties septentrionales subirent de plus en plues l'influence slave, linguistique­ment et culturellement. * * * Dans le territoire délimité plus haut: dans la Transdanubie de l'Est, entre le Danube et le Tisza en montant jusqu'au Garam, comme le long du Tisza on peut supposer une population parsemée, mais vivant indépendemment. Nous voudrions soutenir cette supposition par deux données linguistiques. A base de la carte géographique d'I. К n i e z s a . au IX e siècle les blocs et îles linguistiques slaves évi­tèrent cette région, ou plus précisément ils l'encer­nèrent( 29 ). Les quelques données sur le territoire ainsi cerné peuvent être expliquées de deux mani­ères, mais ces deux explications ne s'excluent pas nécessairement. Cette partie des slaves arriva ici plus tôt, comme peuple servile( 30 ) où bien s'établit ici après 830. Outre ces deux ethnies il pouvaient y vivre des fragments d'autres peuples aussi, mais nos sour­ces n'en trahissent rien jusqu'à présent. Notre second argument linguistique est la fré­quence des toponymus „Várkony". C'est Gy. G y ő r f f y qui démontre d'une manière convainquante qu'au IX —XIII e siècles les toponymes „Várkony" (27) D. KOSEV — D. DIMITROV — JACQUES NATAN — HR. HRISTOV — D. ANGELOV O. C, 90; Á. NAGY, О. С, 75. — Le texte est publié par G. FEHÉR, О. С, AHung, VII, 1931, 146. (28) Donnée de Gardizi: A magyar honfoglalás kútfői. (Principes de la conquête arpadienne.) Budapest, 1900, édit. GY. PAUXER — S. SZILÁGYI, 170—171; Regino abbé de Prüm: MG. SS. I 600. (29) I. KNIEZSA, Magyarország népei a XI. században. (Les peuples de la Hongrie au XI e siècle.) SZIE, II, 1938, annexe de carte géographique. (30) A. Cs. Sós, A dunaszekcsôi avar kori temető. Das awarenzeitliche Gräberfeld von Dunaszekcsö. FolArch, XVIII, 1966—1967, 119—120. — Sur cette question en ce Sens. 89

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