Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 16. 1975 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1978)
Tanulmányok – Abhandlungen - Fülöp Gyula: La survivance des Avars au IXe siecle. p. 87–97.
On retrouve les vestiges de cette coutume dans les sépultures de Sopronkőhida, alors sous le règne des francs( 9 ). Pourquoi ces ceintures ferrées manqueraient-elles juste sur les territoires qui au début du IX e siècle n'étaient soumis à aucun des états de succession? Jusqu'à nos jours les chercheurs supposèrent toujours qu'il fallait compter sur le manque des anciennes ceintures à ferrures où sur la déficience des ces ceintures sur les territoires avars du IX e siècle et qui'l fallait y chercher des causes politiques et économiques( 10 ). Si, dû aux faits nous acceptons cette hypothèse des chercheurs en ce qui concerne les territoires tombés sous un règne étranger, il faut néanmoins la rejetter en connection avec la population des territoires nonoccupés. La population de ce territoire resté indépendent se trouva dans des circostances plus indigentes. Les peuples slaves, hibatant les frontières et tributaires des avars, ainsi qu'une partie du territoire des avars tombèrent sous un règne étranger. La population — grâce aux combats intérieurs et extérieurs — diminua en nombre, bien qu'elle dût encore rester appréciable. La classe dirigente de cette population survécût naturellement aussi, ensemble avec la symbolique de puissance de jadis. Nous voulons délimiter ce territoire et cette population à l'aide de trois groupes de sources: 1. les sources historiques, 2. les données linguistiques, 3. les trouvailles archéologiques. * * * La désintégration du pouvoir avar commença par la campagne menée par Charlemagne en 791, même si cette campagne n'a pas réussi( n ). Entre 791 et 803 les francs n'atteignirent que des territoires peu importants et d'autres concessions de la part des avars. En 803 cependant la situation changea soudainement. Ce changement est dû à l'intrusion de Krum qui dévasta l'arrière-pays de l'est des avars, de sorte que la défense faisant face aux francs s'écroula d'un coup( 12 ). Nous sommes d'avis — de même que les autres chercheurs — que cette action de Krum ne signifiait pas l'occupation des territoires de la Grande Plaine avar, (9) Nous nous référons ici au passe-courroie orné de lys à la tombe 16 : G Y. TÖRÖK, Sopronkőhida IX. századi temetője. The cemetery of Sopronkőhida in the 9th century. FontesArchHung, 1973, 11—12, table 6, 6—7. (10) I. BONA: O. C, 326; I. KOVBIG : Das awarenzeitliche Gräberfeld von Alattyán. AHung, XL, 1963, 237— 238; G Y. TÖRÖK: Ujabb régészeti feltárások H alimbán. Neuere archäologische Freilegungen in Halimba. VMMK, V, 1966, 71, 73; Р. ТОМКА: A Sopron-présháztelepi IX. sz.-i temető. Der Friedhof von SopronPrésháztelep aus dem 9. Jahrhundert. Arrabona IX, 1969, 82; etc. (11) La littérature plus récente analyse déjà les sources plus en détail: Cf., P. VÁCZY, О. С, 1041; I. BONA, о. с, 329—330, avec la littérature antériure. (12) P. VÁczi, о. с et que seul le mines de las Transylvanie avaient été occupées par les bulgares. Khan Krum pouvait rentrer de la Grande Plaine avec de riches butins et des mercenaires avars recrutés par force ( 13 ). Il faut supposer une forte dévastation des biens et de la population avar dans la partie d'est du Khaganat Avar. Ce n'étaient pas les exigences mais les possibilités qui, en 803 désignèrent le but de Krum, tout comme jadis au temps de l'invasion des troupes de Friul d'Erik, en 795 ( 14 ) L'attaque de 803 fût pourtant funeste. Ce n'étaient pas seulement les francs qui occupaient des territoires avars, mais vraisemblablement toute une lignée de petits tributs slaves arrivaient à se libérer des avars. Nous savons que le Khagan Théodore alla s'établir entre Savaria et Carnuntum( 15 ) „pour éviter les tracasseries des slaves". Nous supposons la résidence et le domaine préalable comme ayant été dans la Slovaquie sud, conformément à l'opinion de Mme I, К о v r i g et de Gy. Törő k( 16 ). Par „les tracasseres des slaves" nous entendons le cours expansionniste de la Moravie et de la principauté de Nyitra, ayant regagné leur independence. Le Khagan Théodore dût recervoir son rang des francs, comme chef des vassaux( 17 ). Ce rang si flatteur ne coûtait rien aux nouveaux chefs, mais leur valait des impôts, la paix ,1e calme sur les rebords de l'est. Il y a longtemps que les chercheurs remarquaient que dans la Transdanubie de l'Est aucune trouvaille archéologique ne trahit le règne des francs. Concernant ce territoire même la philologie reste muette. Les quelques cartes géographiques publiées par A. Cs. Sós sont instructives en ce sens( 18 ). Les chercheurs ne font que supposer : ce territoire était sous le règne dû sous l'influence des francs, c'était un territoire indépendent — peut-être à cause de sa population rare — serait-il détérioré en marches. La question de la Transdanubie de l'Est n'est donc toujours pas résolue d'une manière satisfaisante. (13) ID., Magyarország kereszténysége a honfoglalás korában. — (Le christianisme m Hongrie lors de la conquête arpadienne.) SZIE, I, Budapest, 1938, 214—216; Á. NAGY, О. С, 74—75, 80; D. KOSEV — D. DIMITROV — JACQUES NATAN — HR. HRISTOV —• D. ANGELOV, Istorija na Bulgarija. I. Sofia, 1954, 74. (14) Ann. regni Franc, a. 795—796 (SRG rec. KURZE, 98.) (15) Ann. regni Franc, a. 805 (SBG rec. KURZE, 119—120.) (16) I. KOVRIG, о. c, 236; GY. TÖRÖK, Pogány kultusz emléke a sopronkőhidai temetőben. Trace of a pagan cult in the cemetery at Sopronkőhida. FolArch, XIV, 1962, 83—, (17) A. ALFÖLDI, A kereszténység nyomai Pannóniában a népvándorlás korában. (Traces du christianisme en Pannonié à l'époque de la migration des peuples.) SZIE, I, 1938, 168; P. VÁCZY, A város az ókor és a középkor fordulóján. (La ville au tournant de l'antiquité et du moyen-âge.) dans : Győr várostörténelmi tanulmányok. Győr, 1971, 56, note 62. I. BONA est d'une autre opinion: „GUNPALD FEGIT". Der Kelch von Petőháza und die Anfänge der baierischfränkischen Awarenmission in Pannonién. AArchHung, XVIII, 1966, 322—. (18) Cf. A. Cs. Sós, О. С, fig. 6, 7 etc. 88