Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 15. 1974 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1976)

Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Notes. XV, 1974. p. 269–270.

NOTES 9. Stations de beneficiarius en N о r i­que et en Pannonié Dans son excellent livre (Noricum, London — Boston, 1974) G. Alföldy mentionne près de 20 stations de beneficiarius en Norique (о. c, 163). Le nombre de ces postes de surveillance routière était cependant bien plus petit. Non seulement du fait qu'on ne peut pas conclure a une station de beneficiarius d'après les pierres tombales des beneficiarii consularis défunts (Ovilava: CIL, III, 5631, 11787; Lauriacum : ШХ, III, 6671 = 11814, 11826), ou des inscriptions de caractère personnel de soldats dés­équipés au rang de beneficiarius (St. Margarethen, R. EGGER Römische Antike, I, 102, No. 3; Lentia: CIL, III, 5689), mais il faut également accepter avec réserve des suppositions qui veulent baser une station de surveil­lance routière sur un seul autel de beneficiarius. „On a strech of the; Norican main highway' some twelve kilo­meters in length, north of the Saignitzer Sattel, there were at least three beneficiarii-posts: at the Hoischhiigel near Unterhörl, in the vicinity of Arnoldstein and at St. Leonhard" (о. c, 163) écrit A. sur la première section de la route conduisant de la frontière italienne à Virunum. Mais cette même section de route comportait jusqu'à Virunum encore deux autres stations de beneficiarius à Landskron (CIL, III, 4776), auprès du Wörthersee á Töschling (CIL, III, 4771 = 11496), finalement à Viru­num même (CIL, III, 4820). De même sur la Route d'Am­bre de la section de Norique on trouva à trois endroits des inscriptions de beneficiarius. Outre le nombre important des autels de Celeia, on connait un autel d'A trans (CIL, III, 11676) et un de Creènjevec (CIL, III, 5300). La den­sité de ces stations supposées, surtout dans la proximité de la frontière d'Italie-Norique présente la question: quel était l'objet de ces stations entre des confins si limités? Cette densité saute aux yeux et paraît irrationel, il faut donc chercher une autre interprétation de ces inscriptions de beneficiarii. Il est donc plus vraisemblable, que les autels trouvés dans la proximité l'un de l'autre ne sont pas la preuve de stations de beneficiarius séparées, mais ils sont plutôt les signes de l'activité d'une seule station. Le beneficiarius pouvait ériger un autel non seulement à son poste, mais aussi à une autre station soumise à sa surveillance. On peut rattacher les inscriptions trouvées entre Hoischhiigel et Virunum tout au plus à deux (Viru­num, Santicum?) mais plutôt à une seule station (Viru­num). Les six sites de l'étape entre Hoischhiigel et Virunum ne représentent que l'exemple le plus évident du rayon d'activité d'une station de beneficiarius. La proximité des sites où on a découvert des autels peut se référer à l'activité d'une seule station de beneficiarius, surtout si l'une des inscriptions ou une partie d'elles provient du voisinage d'une uia militaris aujourd'hui encore inconnue. En Pannonié Supérieure on a trouvé un tel autel à Rév­fülöp (CIL, III, 4147), au bord du lac Balaton, où il ne pouvait s'agir que d'une route secondaire. La station de beneficiarius se trouvait au bord de la route Savaria — Aquincum, à Mogetiana (CIL, III, 10955, 10957). C'est de la même manière qu'on peut évaluer les inscriptions trouvées à Poetovio (V. HOFFILLER —B. SARIA, An­tike Inschriften aus Jugoslawien. Zagreb, 1938, No. 344), Aquae lasae (CIL, HT, 10893) et Mihaljekov Jarek (CIL, III, 15187, 15188). Cette interprétation des inscriptions de beneficiarius nous donne la possibilité de passer en revue et de corriger — au moins partiellement — les avis concernant la répar­tition et le rôle de ces stations de surveillance routière. Le nombre des stations, plus réduit en comparaison à celui estimé antérieurement, peut être rattaché plus précisément à certains points de la uia militaris. Les recherches ont identifées ces points avec les plus importantes intersec­tions de routes. (-4.v. DOMASZEWSKI, Die Beneficiarier­posten und die römischen Strassennetze. Westdeutsche Zeitschrift für Geschichte und Kunst, XXI, 1902, 159­184; A. DOBÓ, Die Verwaltung der römischen Provinz Pannonién von Augustus bis Diocletianus . Budapest — Amsterdam, 1968, 164 — 166). Cependant à plusieures intersections très importantes il n'y a aucune trace de station de beneficiarius, comme en Pannonié à Arrabona, Gorsium, Mursa, en Norique à Teurnia et Ovilava. En ce qui concerne le lieu des stations de surveillance routière, l'intersection des routes n'est caractéristique que partielle­ment. Il y a un point caractéristique bien plus saillant: une des sections de routes soumises à leur surveillance (une zone surveillée comporta une section de 50 — 70 km de diamètre au maximum) était toujours contigue à la fron­tière de la province. C'est à dire on dressa des stations de beneficiarius aux intersections, où la uia militaris traver­sale quitta le province où bien y entra. En Pannonié Inférieure Aquincum, Intercisa, Teuto­burgium étaient les points de départ des routes conduisant vers le Barbaricum. Sirmium surveillait la route condui­sant vers Moesia Superior, Sopianae et Tricciana celles conduisant vers la Pannonié Supérieure. En Pannonié Supérieure c'était Carnuntum qui sur­269

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