Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 15. 1974 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1976)
Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Notes. XV, 1974. p. 269–270.
veille la Route d'Ambre conduisant vers le nord, Mogetiana barra lepassage vers la Pannonié Inférieure, Scarbantia, Savaria, Poetovio et Neviodunum les routes vers le Norique, tandis que Siscia et Servitium contrôlèrent la communication vers la Dalmatie. En Norique c'était Celeia qui surveilla la route conduisant vers l'Italie (les routes venant de la Pannonié Supérieure étaient surveillées par les stations pannoniennes), de même que Virunum. Bedaium ou luvavum etBoiodurum contrôlait les communications vers Raetia (cette dernière station surveilla éventuellement la connexion avec le Barbaricum). En plus des stations énumérées on connait dans les deux Pannonies des monuments (pierres tombales) de beneficiarius seulement d'un caractère purement personnel. En dehors des pierres tombales et d'autres monuments personnels énumérés plus haut, G. A lf öld y établit — où suppose — dans l'intérieur de Norique des stations de beneficiarius aus endroits suivants: Windisch garsten, au bord de la route Virunum-Ovilava. On ne retrouva pas de pierre de beneficiarius; la supposition est basée sur des estampilles sur tuilles. Il est certain qu'il s'agit de bâtiments miliataires, pourtant à base de la nouvelle interprétation des stations de beneficiarius, il n'est certainement pas question de surveillance routière. Juenna, sur la route de Celeia-Virunum, dans le rayon (Paction de la station de Virunum. Semblablement à celles de la Pannonié, les stations de beneficiarius de Norique ne peuvent être déterminées que dans les zones de frontières, leur nombre connu est actuellement seulement quatre. Les stations de beneficiarius avaient un rôle semblable aussi dans les autres provinces. Autour des villes, des camps, des places connues des itinéraires — mais toujours autour de grandes agglomérations — où ces stations foncionnaient, on retrouva disséminés ces autels de beneficiarius. La situation à Moesie Supérieure ne dévie qu'en apparence de cette situation générale. Là, Viminacium est {CIL, III, 14507) la seule station où on a découvert une pierre de beneficiarius. Les autres autels furent retrouvés bien que dans le rayon des stations supposées, mais éparses au bord des routes principales (Les stations : Viminacium, Ratiaria, Naissus, Scupi, Municipium D(ar)d.). De l'extension des inscriptions de beneficiarii en Moesie Supérieure, A. Mo csy déduit la conclusion suivante: „Es fällt aber auf, dass die Stationen nur in einigen Teilen der Provinz bezeugt sind; sie fehlen im Norden vorderhand völlig. Dies hängt vielleicht mit der Intensität der Latrones-Bewegungen zusammen." (A. MÓCSY, Gesellschaft und Romanisation in der römischen Provinz Moesia Superior. Budapest, 1970, 24). Il étendait cette interprétation plus tard aussi sur les stations de beneficiarius de la Pannonié: „But it is curious that the stations established for beneficiarii, whose network was developed precisely in the early Severan period, can be demonstrated only in those areas of the country where no or very few inscriptions were erected. The security service was presumably most necessary in those places where it was to be feared that inner tensions would lead to movements of unrest and robbery — both called latrocinium." (ID., Pannónia and Upper Moesia. London — Boston, 1974, 234). Cette détermination cependant n'est nullement valable pour la Pannonié, ou 90% des inscriptions de beneficiarius proviennent des villes et des camps (Praetorium Latobicorum, Neviodunum, Siscia, Carnuntum, Aquincum, Intercisa, Sirmium). Les autels érigés en dehors des stations, plus ou moins éloignés de celles-ci, peuvent être basés sur les exemples de Moesie Supérieure — cependant rattachés à l'activité des latrones, surtout ceux qui n'étaient pas découverts entre la frontière et une station de surveillance routière, niais au bord d'une route conduisant d'une station de beneficiarius vers l'intérieur de la province ou bien au bord des voies secondaires. J. Fitz 270