Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 13. 1972 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1974)
Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Notes. XIII, 1972. p. 297–298.
NOTES 4. A. R. BIRLEY, Roman frontier policy under Marcus Aurelius. Roman Frontier Studies 1967. Tel Aviv, 1971, 7-12. Une observation dans mon article A military history of Pannónia from the Marcomann Wars to the death of Alexander Severus, 180-325(AArchHung, XIV, 1962, 34., n. 128) sur le projet de Marc Aurèle concernant l'organisation des provinces Marcomannie et Sarmatie a provoqué dans la littéreture des objections. J. D о b i á s , un excellent connaisseur du front marcoman-quade, écrit comme suit: „Wenn er jedoch an die Historizität des Planes glaubt, auf dem Gebiet der Quaden und Markomannen eine neue Provinz Marcomannia zu organisieren, dann gibt es keinen Grund, warum er an der Glaubwürdigkeit des Planes zweifeln sollte, Sarmatien in eine neue Provinz Sarmatia zu verwandeln. Und diese Sarmatia kann man nur in die große ungarische Ebene lokalisieren, wo sie allgemein vermutet wurde. Das Projekt, dieses Land in Provinzialboden zu verwandeln — was J. Fitz für unwahrscheinlich erklärt —, halten auch E. Kornemann, C. Patsch und andere Forscher für eine natürliche und notwendige Beseitigung eines unerträglichen und auf die Dauer unhaltbaren Zustandes." (J. DOBIAS, Rom, und die Völker jenseits der mittleren Donau. Corolla memoriae Erich Swoboda dedicata. Graz —Köln, 1966, 125). Dans son article susmentionné A. R. Birley écrit comme suit: „I may refer here also to Dobiás op. cit. p. 125. for a refutation of the anomalous view of J. Fitz „A military history of Pannónia etc."AArchHung, XIV, 1962, p. 34, n. 128, that the Sarmatians were not to be made a province (but that the Marcomanni and Quadi apparently might have been)." Or, ces auteurs s'engagèrent dans une disscursion avec une constatation que je n'ai pas formulée dans le sens qu'ils lui attachent. En effet, j'ai écrit dans mon article ce qui suit: „In 177 Marcus Aurelius determined to take decisive measures when the Suebi and Sarmatae invaded the Danube territories again violating the peace and proving that the border defense and peace of the left bank of the Danube had not been assured by the severe terms of 173 — 175. Therefore Marcus wanted to oganize territory of the Quadi and Marcomanni into a province." Cette référence à l'occupation militaire des années 179/180 fut complétée par une note (No. 128): „Together with the organization of the province Marcomannia, the scientific literature mentions the supposed project of Marcus Aurelius to transform also the Great Hungarian Plain inhabited by the Iazyges into a province Sarmatia, cf. A. ALFÖLDI: Budapest története, 200. But we have no suitable data supporting this conjecture improbable in itself enough." Autrement dit: Au cours de la seconde guerre marcomane Marc Aurèle ne se contenta plus de la victoire militaire sur les Marcomanes et les Quades ni conditions rigoureuses de la paix de 173 restées sans résultats durables, mais occupa tout le territoire de ces deux peuples. Quant aux Sarmates, il ne les traita pas de la même façon, mais conclua la paix avec aux selon des principes similaires à ceux de la première paix. Ce n'était donc pas dans sa totalité que j'ai examiné la question discutée de Marcomannia et Sarmatia, mais seulement dans la dernière phase de la guerre, comme une nouvelle tentative pour créer la paix. En outre, je n'ai pris en considération que des faits historiques justifiables par des inscriptions et des données archéologiques, et non pas des projets que même les auteurs ne mentionnent qu'en conditionnel (SHA v. Marci 27, 10; triennio bellum postea cum Marcomannis, Hermunduris, Sarmatis, Quadis etiam egit et, si anno uno superfuisset, provincias ex his fecisset). Aucune démarche militaire ne fut entreprise jusqu'à la mort de Marc Aurèle aux fins d'organiser la province Sarmatia, alors que la paix conclue fait même d'une telle intention une contingence si éventuelle qu'il ne vaut pas la peine de s'en occuper sérieusement. Déjà à la fin de la première phase de la grande guerre História Augusta fait mention de l'organisation des provinces Marcomannia et Sarmatia comme d'un projet non réalisé de Marc Aurèle qui en fut empêché par la révolte de Avidius Cassius: Voluit Marcomanniam prouinciam, uoluit Sarmatiam facere et fecisset, nisi Auidius Cassius rebelasset sub eodem in oriente (SHA v. Marci 24, 5). Or, cette remarque ne se concilie pas avec les faits connus de l'histoire. Entre 173 et 175 Marc Aurèle n'a pas essayé l'occupation et l'annexion des territoires des Suèbes et Sarmates. C'est d'ailleurs une erreur manifeste de mentionner la rébellion d'Avidius Cassius en connexion avec l'organisation envisagée de Marcomannia car, lors de l'usurpation, les relations avec les Marcomanes et les Quades étaient déjà réglées depuis longtemps par un traité de paix. La guerre avec les Sarmates se prolongea jusqu'à 175 mais, d'après les informations de Cassius Dio (LXXI 13), nous n'avons pas de raison de supposer que Marc Aurèle aurait été forcé par la révolte d'Avidius Cassius à conclure la paix prématurément. Les lazygues qui ont déjà demandé la paix à plusieurs reprises étaient complètement défaits par l'empereur ; la coïncidence de la conclusion de paix et de l'usurpation n'est qu'acciden297