Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 13. 1972 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1974)

Közlemények – Mitteilungen - Tóth István: Pierres gravées romaines du comitat Fejér dans la lapidaire du Musée d’Eger. XIII, 1972. p. 265–272.

se trouvèrent sur le territoire de la ville. (l0) Liber paler, le dieu de la viticulture et, en général, de l'agriculture, <U) entre en scène sans doute comme le protecteur divin des travaux agricoles dans les domaines de M. Ulpius Quad­ratics. En plus des traits gréco-romains classiques, sa figure représente en même temps les ideations religieuses de la population locale éravisque. (12) Il est hors de doute que l'autel dont, il est question ici et qui fut érigé par un Eravisque ne représenta pas seulement l'aspect latin et romain de Liber mais aussi les traits de différentes divinités tribales et indigènes qui, certainement, en diffé­rèrent considérablement. 11 y a toutefois encore une circonstance qui mérite d' être notée. 11 existe notamment encore une pierre d'autel que ce même M. Ulpius Quadratus a dédié à luppiter optimus maximus. <13) Cette inscription fut trouvée à Székesfehérvár, parmi les ruines de la Basilique Royale, à un site secondaire. Autrefois la science proposa Aquin­cum comme lieu d'origine, alors que les recherches récen­tes tâchent de faire accepter Gorsium. (14) Ce n'est, de notre ! (10) Cf., T. NAGY, о. c, en détails: G. ALFÖLDY, AntTan VI, 1959, 19. Sur la distribution des domaines du territoire d'Aquincum entre indigènes et étrangers cf. A. MÓCSY, Die Bevölkerung . . . 70. (11) Cf., en général G. Wissow A,' Myth. Lex., II, 1894­1897, 2021, et récemment A. BRÜHL, Liber Pater. Origine et expansion du culte Dionysiaque à Rome et dans le Monde Romain, Paris, 1953, 355. (12) T. NAGY, О. С, 414; С. ALFÖLDY, AArchHung, XIII, 1961, 106. (13) СП III 10334 ( = 3348) (14) A. ALFÖLDI, AÉrt, 1940, 195, et J. FITZ, A Fejér megyébe hurcolt római kövek kérdéséhez — Zwr Frage der ins Komitat Fejér verschleppten Steindenkmäler aus der Römerzeit. IKMK A/7, 1958, 6- П.; J. FITZ, A római kor Fejér megyében — L'époque romaine en comitat Fejér. Fejér megye története 1/4, 1970, 23.; ID., Alba Regia, XI, 1970, 152. — Quant au résumé complet des examens y relatifs et la mise au point des problèmes y posés, cf., ID., AArchHung, XXIV, 1972, 45. avis, pas par hasard que le décurion a choisi le chef-lieu de la province soit le centre du culte provincial impérial pour y ériger un autel dédié à la principale divinité de l'Etat, en démontrant aissi sa propre loyauté <15) , alors que l'autel de Liber, exprimant aussi les ideations religie­uses indigènes, fut érigé dans une agglomération provin­ciale effleurée ancore à peine par la romanisation. En Pannonié aussi ce furent les étrangers qui introduisirent le culte des dieux indigènes sous des noms romains, (1C) ayant acquis les droits civiques, les classes dirigeantes de la population autochtone furent les premières à adopter les éléments formels du culte romain, y compris le coutume d'ériger des inscriptions. 07 * L'autel de Liber que nous venons d'analyser est également un exemple de ce groupe d'inscriptions, et nous avons toute raison de croire que ces autels érigés dans les agglomérations provinciales ont exercé une influence sur la mentalité religieuse de la po­pulation autochtone aussi. 2. Fragment d'une dalle tombale. Site: Men- (Comitat Fejér). 08 ' Pierre calcaire d'un gris clair. Endommagé de deux côtés : la partie supérieure — probablement décorée de reliefs — est perdue, de même que la vignette gauche de l'inscription. Le champ avec l'inscription est presque intacte, ce n'est que la I™ ligne qui est endommagée, et — à partir de la 6 e ligne — une ou deux lettres man­quent d u commencement d u texte . (fig. 2 .^Hauteur act i telle du fragment : 1 33 cm, largeur en haut : 98 cm, en bas : 61 cm. A droite, dans une bande large de 17 cm, il y a une bor­dure et un motif fleuronné. Largeur maximale du champ avec l'inscription (en haut): 82 cm, hauteur: 83 cm. Epaisseur de la la (lalle : 1 9 — 22 cm. Tout ce qui est resté de la décoration, c'est une bordure composée d'un rang de feuilles aux tiges ondulées. Ces feuilles cordiformes un peu allongées furent généralement répandues en Pannonié Orientale au début du 11 I e siècle auquel le monument peut être daté avec certitude d'après la légende. Puisque l'inscription nous permet de supposer des contactes avec la légion de Brigetio, il n'est que logi­que de comparer ces décorations avec des détails similai­res des pierres sépucrales de Brigetio.° !)) Certes, ce motif ne suffit pas à attacher définitivement ce monument aux ateliers des tailleurs de Brigetio, mais cette possibilité doit quand même être en considération. La plupart de l'inscription est bien lisible, et et; ne sont que les signes 5 — 6 et 8 qui causent quelques difficultés de l'interprétation. ( 1 re ligne : immesurable, 2 e ligne : 5 cm, 3 — 4 e ligne : 6 cm, 5 e ligne: 5 cm — la lettre réduite: 3,5 cm, 6 e ligne: 4,5 — 5,5 cm, 7 — 8 e ligne: 5 — (i cm, 9 e ligne: 5 cm.) П y a plusieurs eigatures dans le texte: AVR (li­gnes 3, 6, *7, ANN (aussi) (4 e ligne), XXVI 1! (5 e ligne). Traits caractéristiques: la hampe qauche oblique de la lettre N, et la gravure permettant de confondre les lettres I, L et T. U n'y a pas de différence visible entre С et G. Les petits signes foliacés séparatifs se trouvent pour la plupart à leur place (entre les mots), ils manquent cepen­dant à la fin de la 2 e ligne, dans la seconde moitié de la 5 e et dans la 7 e après ET. l re ligne: La pierre est cassée en haut vers le milieu des lettres D et M qui sont néanmoins nettement reconnais­sablés de leurs restes. (15) Ibid. (16) A. MÓCSY, Die Bevölkerung. . . 125., ID., RE, Suppl. IX, 1962, col. 743. (17) Cf. Le culte de luppiter — Iuno Regina ramenable a des antécédents indigènes ;ï Aquincum et environs : T. NA«Y, o. c, 407.; G. ALFÖLDY, О. С, 106, les inscriptions dans la note No. 23. Récemment: D. GABLER, AÉrt, XCIV, 1967, 194. (18) M. SZMRECSÁNYI, 0. С, 5. (19) Cf. L. BARKÓOZI, Brigetio. DissPann, 11/22, 1944, 1951, IL t. 4, VII. t. 2, X. t. 2, X. t. 2, XIV. t. 2, ainsi que XIX. t. 2, 3, (grappes au lieu des feuilles) et LU. t. 2 (feuilles d'un côté, grappes de l'autre). — Quant aux ateliers des tailleurs de pierre de Brigetio cf., ibid. 35, avec littérature complémentaire, 266

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