Fitz Jenő (szerk.): The Celts in Central Europe - István Király Múzeum közelményei. A. sorozat 20. A Pannon konferenciák aktái 2. (Székesfehérvár, 1975)

V. Zirra: Influence des Geot-Daces et de leurs voisins sur l'habitat celtique de TRansylvanie

Fig. 1 : Répartition des découvertes celtiques dans l’Ouest de la Roumanie. I = nécropoles, La Tène B, — 0; 2 = tombes isolées, La Tène B2 — C; 3 = découvertes isolées, La Tène B, — 0; 4 = établissements d’époque IIIe —IIe s. atteindre au cours du IVe siècle un degré culturel caractéristique du Second âge du fer(7). On a maintes fois souligné l’apport considérable de la civilisation laténienne à la culture des Daco- Gètes(8 9). Par contre on a trop peu insisté sur les con­tributions locales, qui ont agi pourtant parfois assez profondément sur le fonds culturel des Celtes orien­taux!0). D’intensité et de valeurs diverses, ces sortes d’influences sont, sans doute, difficiles à suivre, soit à cause de la connaissance insuffisante des cultures locales et de La Tène, soit en raison des transforma­tions qu’elles ont subies, une fois intégrées au patri­moine culturel celtique. L’un des traits caractéristiques du groupe celtique oriental vivant en Transylvanie, Hongrie orientale et, en partie, en Slovaquie est la préférence marquée pour de l’incinération des dépouilles humaines et du mobilier funéraire déposé dans des fosses non puri­fiées au préalable par le feu. Bien que birituelles, la plupart des nécropoles mises au jour jusqu’à présent (7) D. Berciu, o. c., 275 — 279. (8) V. Parvan, Getica. Bucureşti 1926, 695 — 696; D. Popescu, o. c., 26 30 ; C. Daicoviciu, La Tran­sylvanie dans VAntiquité. Bucureşti, 1945, 41 —44; D. Berciu, Les Celtes et la civilisation de La Tène chez les Géto-Daces. Bull. Inst-Arch. London, VI, 1967, 80-85. (9) I. Nestor, o. c., 172, 176 — 179; D. Berciu, o. c., 85-93. dans ces régions comportent des incinérations à fosse, dont le nombre dépasse 50%, voire — comme c’est le cas dans l’Ouest de la Roumanie — 80 au même plus de 90%(10). A l’exception près de la Slo­vaquie méridionale, où il paraît que les incinérations à fosse ne se sont généralisées qu’au cours de La Tène C(u), en Transylvanie et Hongrie orientale, cette coutume funéraire est attestée des la première phase de l’implantation celtique et elle a persisté jusqu’à la disparition des Celtes de ces régions!12). En ce qui (10) Le pourcentage le plus bas des incinérations à fosse a été constaté dans le cimetière de Giriş-Tărian (41,66%; inhumation 58,33%), tandis que a Şeica Micá et Apahida, leur nombre montent jusqu’à 100%. Dans quelques autres cimetières on note le rapport suivant: Pişcolt, incinération à fosse, 49,49%, inhumation 42,4%, incinération à urne 8% ; Ciumeşti incinération à fosse 60%, inhumations 20%, inci­nérations à urne 20% (y compris les tombes indi­­digènes); Sanislău, incinérations à fosse 80%; in­humations 3, 33%; incinérations à urne 6%. (11) B. Benàdik, Zur Fraye von chronologischen Bezie­hungen der keltischen Gräberfelder in der Slowakei. SlovArch, XI, 2, 1965, 352-355. (12) L’horizon le plus ancien d’ensevelissement des nécro­poles de Pişcolt et de Fîntînele contient déjà des incinérations à fosse (informations due à MM. Crişan et Némethi); Sur leur époque tar­dive, cf. Vl. Zirra, o. c., ARoz, XXIII, 1971, 530 — 536. 4<S

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