Somogyi Árpás: A Vladimiri Istenszülő ikon XV. századi másolata Székesfehérvárt - István Király Múzeum közelményei. A. sorozat 5. (Székesfehérvár, 1957)

sur sa consécration en 1752. Ici, cependant, il est question de transfor­mations ou de reconstruction d’une certaine envergure, tandis que la consécration effective a dû avoir lieu beaucoup plus tôt.9 Bien qu’ils aient agrandi et muni d’un clocher leur église en vertu du Décret de Marie-Thérese datée du 20 août 1759, ils donnaient ordre bientôt d’en bâtir une autre. On peut en conclure qu’ un groupe des réfugiés venus en Hongrie sous la conduite du patriarche Arsène Tchemo­­iévitch s’étant établi à Székesfehérvár, l’église achevée vers 1752 s’était avérée trop éxigue. La nouvelle église fut commencée en 1771 et achevée le 20 août 1780.'° Elle subsiste encore ajourd’hui et fait preuve de f importance que les Pravcslaves de Székesfehérvár attachaient à sa décoration artistique. On y garde un bon nombre de souvenirs de maîtres qui travaillaient en Hongrie et dans les Balkans dans le style pravoslave pcstbyzantm.“ Cette église était, au cours des XVIIe et XVIIIe siècles le noyau du centre culturel des Pravoslaves établis à Székesfehérvár, comme d'aille­urs en général, les églises étaient les centres culturels et artistique des peuples orthodoxes à cette époque. Ce sont les souvenirs conservés dans ces églises qui nous rendent compte des influences qu’avaient assimilées pour s’épanouir cet art de traditions byzantines mêlées aux éléments de l’art populaire. Cet essai se propose de traiter une des anciennes icônes russes parmi les souvenirs artistiques conservés à Székesfehérvár. L’icône date de l’épcque où la peinture ancienne russe était encore en plein épanouissement et elle a été transférée à l’église des Pravoslaves de Szé­kesfehérvár au cours du XVIIè siècle. Notre icône est peinte sur une planche de bois obion,gue cependant que l’image propre occupe le panneau intérieur enfoncé. Elle est entou­rée d’un double cadre. Le cadre extérieur en baguette entoure le bord de l’icône, tandis que l’autre, plus large, encercle vers l’intérieur le panneau enfoncé. L’icône représente la Vienge tenant son Enfant, et ne remplit que le carreau intérieur du fond. La Vierge est représentée jusqu’à la taille, tandis que l’Enfant, dans toute sa grandeur. (Illustration 1) La Vierge penche la tête vers l'épaule droite, tandis que l’Enfant, assis sur le bras droit de sa mère, l’embrasse et l’entoure de ses bras sous le fichu. L'Enfant Jésus étend son bras droit vers l’épaule gauche de Marie, avance la jambe droite et retire l’autre de sorte que la plante du pied est visible. La Vierge tient la cuisse de l’Enfant d’un geste caractéris­tique: le pouce formant angle aigu avec les quatre doigts resserrés. D’un geste tendre, les doigts relâchés, elle soulève de sa paume gauche le bras droit de l'Enfant. Cette représentation intime qui nous montre une mère caressant son 10

Next

/
Oldalképek
Tartalom