Fitz Jenő: Kiadatlan Hercules domborművek Fejér megyében - István Király Múzeum közelményei. A. sorozat 2. (Székesfehérvár, 1957)

centaure, qui saisit de ses'deux mains le bras du héros. Dans son ’este cependant, nulle trace d’effort ou de défense déséspérée n’est visible, il donne plutôt l’impression d’imposer lui-même la main de son vainqueur sur sa tête, en signe de capitulation. Son visage imberbe est jeune, presque celui d’un enfant, ses cheveux sont courts et serrés et couvrent sa tête du front à la nuque. Le haut du corps est vigoureux, mais difforme; la représentation dès muscles fait complètement défaut, ce qui fait un effet déroutant, surtout aux environs de la taille, vu que le haut du corps á tourné en arrière se tord vigoureusement. L'absence de la représentation de la musculature rend la construction du corps du centaure fort grotes­que; son geste n’est indiqué que par l'inflexion, qui, partant des hanches, parcourt la taille en direction horizontale. La partie postérieure du corps de cheval disparait derrière la jambe d'Hercule, ce qui indique que son corps est tourné à droite.25 De la jambe de derrière il n’y a que la courbure qui est visible, à la rencontre du ventre et de la cuisse, tandis que la naissance de la jambe de devant est aisé à distinguer. Pour compléter la scène, nous devons ajouter que Hercule à dû tenir de sa main droite manquante le massue, son attribut habituel. La position du fragment de son bras ne nous permet cependant meme pas de deviner s’il levait la massue pour donner un coup — geste connu du sarcophage de Vienne, représentant son combat contre Kyknos28 — ou bien s’il la tenait simple­ment baissée, ce que la position calme du corps rend plus vraisemblable. Sur les sarcophages romains on voit généralement deux types de la centauromachie variée des métopes du Parthenon. Sur l’un — et c’est le type le plus fréquent — Hercule attaque le centaure par derrière; il marche sur lui de son pied gauche, de sa main gauche il le saisit par les cheveux, tandis qu’il lève sa main droite pour lui donner un coup de massue. Sur l’autre type ils luttent face à face; le centaure se cabre et tient également une massue dans sa main. Un exemple, peut-être le plus caractéristique des deux types est représenté sur le sarcophage de la Villa Borghese.27 Notre fragment se rapproche de la première variante, mait diffère de celle-ci dans trop de détails pour pouvoir la déclarer comme une simple variante du type. Hercule, non seulement ne s’agenouille pas sur son adversaire et ne lui marche pas sur le dos, mais, par son attitude calme, il diffère dans son essence des représentations sur lesquelles le centaure n'est point terrassé par l’adversaire, qui, placé devant28 ou derrière28 lui, le saisit par les cheveux. Dans l’attitude du centaure la différence est encore plus surprenante. Hercule empoigne les cheveux du centaure pour l’arrêter et c’est pourquoi on le voit d’ordinaire tourné en avant ou de côté, mais jamais en arrière. Sur notre relief on ne voit nulle trace de fuite ou de poursuite, cependant la prise par les cheveux ne semble pas pour autant naturelle. Le centaure se défendant constitue toutefois un motif intéréssant et unique dans ces sortes de

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