Janus Pannonius Múzeum Évkönyve 19 (1974) (Pécs, 1977)

Művészettörténet - Hárs, Éva: Gádor István művei a Janus Pannonius Múzeumban. Gyűjteményismertetés

300 HÁRS ÉVA 309. HENGER ELEMEK 1969—70. 1 db. m.: 40 cm. 0 19 cm. Ltsz. 72.367 Samott, fehér-fekete mázzal, 7 db. 310. TÉGLAKOMPOZÍCIÓ 1969—70. 36x12 cm és 23x23 cm. Ltsz. 72.368.1—11 Samott, 11 elemből, üvegmázas. 311. TÉRKOMPOZÍCIÓ 1969—70. 24,5x24,5 cm és 12,5x25,5 cm. Ltsz. 72.369.1—16 Samott, mázas és máz nélkül vegyesen, 16 elemből. 312. TÉRPLASZTIKA 1969—70. mérete különböző 39 es 50 cm között. Ltsz. 72.370.1—12. Samott cső és téglaelemekből, 12 db. 313. TÉRPLASZTIKA TERV 1969—70. m. 24 cm. LTSZ. 72.371 Terrakotta, téglaszerű elemekből felrakva. Rövidítések : Ltsz. = leltári szám ; m. = magasság; j. = jelezve j. 1. = jobbra lent; j. f. = jobbra fent; b. 1. = balra lent ; 0 = átmérő. Oeuvres de István Gádor au Musée Janus Pannonius Résumé ÉVA HÁRS István Gádor, céramiste, lauréat du Prix Kossuth de 1972 a confié ces meilleurs ouvrages au Musée Janus Pannonius. 380 oeuvres, statues, figures en porcelaine, vases, plats, tableaux et plastiques ont été portés sur l'inventaire du Musée. L'exposition de ses oeuvres a été effectuée dans l'aile du musée du château à Siklós. Ce sont les oeuvres de Gádor qui reçoivent, dans la première salle, les visiteurs de l'exposition composée des oeuvres d'art de la céramie de nos jours en Hongrie. Depuis quelques années, de 1967, le Musée est le centre de collections de l'art céramique hongrois. С est à Pécs qu'on organise, tous les deux ans, la Biennale Nationale de Céramiques, et c'est là que fonctionne la fabrique de céramique (de porcelaine) Zsolnay dont le Musée célèbre dans le monde entier est visité depuis 1955 par des centaines de milliers de visiteurs. La collection de base de céramiques modernes du Musée se compose de 10 000 oeuvres, et est enrichie chaque année par les meilleurs produits nouveaux de la fabrique. Pour soutenir l'art céramique, on organise à Siklós des symposiums d'été, avec la participation des céramistes hongrois et étrangers. Leurs oeuvres seront introduites dans la collection du Musée ou seront exposées au château de Siklós a l'exposition permanente de céramiques. Par son activité à Siklós au cours des années dernières, M. István Gádor était père en esprit de la collectivité créatrice des symposiums. Il n'est point par hasard que l'artiste, en voulant prendre soin des lendemains de son oeuvre, s'est adressé au Musée Janus Pannonius et que celui-ci avait le plaisir de conserver ses oeuvres. István Gádor est le premier représentant de l'art céramique moderne de Hongrie. Au début de sa carrière, il a trouvé les possibilités plastiques autonomes de la poterie. Il était capable de s'isoler de la fonction décorative des objets et il a fait prévaloir déjà au commencement des années vingt, les réalisations des essais de la sculpture contemporaine progressive. Cela s'entend que nous prenons en considération que István Gádor était sculpteur au début de sa carrière. En 1910 il a rencontré à Vienne les tendances d'art décoratif de Wiener Werkstätte et a fait la connaissance de l'art-nouveau. A ce temps-là ce style était déjà connu et apprécié dans notre pays; un groupe des dessinateurs de la fabrique Zsolnay de Pécs suivait presque uniquement les formes de ce style. Aux années vingt, les céramiques exécutées par Gádor à Vienne, s'attachent à l'activité de la deuxième période de Wiener Werkstätte. Elles ne portent plus l'esprit de l'artnouveau du commencement du siècle, ils montrent plutôt l'influence des porcelaines orientales et des plastiques des peuples primitifs. Quelques années plus tard, ses oeuvres ont montré l'effet de la formation d'espace des cubistes. Elles témoignent en même temps une simplicité et une sorte de jeu, venus de la poterie. Ses statuettes d'animal en céramique, exécutées de 1920 à 1922 montrent, outre ce jeu charmant, l'exigence de l'artiste de composer ses oeuvres. Ses vases et plats des années trente sont caractérisés par l'utilisation des motifs populaires. Ils ont été exécutés à l'aide de la technique de l'écriture pictographique populaire. Ses tableaux muraux de ces mêmes années (21—23) suivent le style de l'art populaire, pareillement à sa série de paysans, étant en même temps des figures caractéristiques (24—28). Sur une série de plats se réalise la manière de voir d'un sculpteur: l'émail a rendu possible un