Levéltári Közlemények, 27. (1956)
Levéltári Közlemények, 27. (1956) - IDEGEN NYELVŰ KIVONATOK - Francia nyelvű kivonatok / 293–306. o.
Idegen nyelvű kivonatok 299 -et aussi complètes que possible, elles se doivent de rendre accessible leurs propres fonds et aussi d'établir des relations internationales. Pour la Hongrie, ce problème revêt une importance d'autant plus considérable que l'histoire des peuples de cette région de l'Europe Orientale comporte de nombreux éléments communs, qui rend précieux le matériel d'archives de chacun de ces pays pour les recherches historiques entreprises chez ses.voisins. L'auteur illustre cette constatation à la faveur de la base de 'sources hongroise. 2.— Deux faits ont exercé, au cours de l'histoire de Hongrie, une influence décisive sur la formation de la base de sources hongroise, sur sa dispersion géographique et sur son évolution. Ce furent d'abord l'occupation d'une grande partie du territoire hongrois par les Turcs, qui y restèrent les maîtres pendant un siècle et demi (16—17 e s.), opérant d'immenses dévastations et ensuite, le règne des Habsbourg, qui se soumirent des le 16—17 siècles une partie du pays, pour s'en emparer entièrement, dès la retraite des Turcs, jusqu'à 1918. Dans les régions tombées au pouvoir des Turcs, les documents écrits datant du moyen-âge furent détruits. Pour indiquer l'importance de ces ravages, il suffira de rappeler que les Archives Nationales gardent actuellement, malgré tout, 120.000 documents (originaux, films et copies) antérieurs à 1526. Sous l'occupation turque, le progrès de le documentation écrite s'est arrêté. La conservation et le développement de la base de sources de l'histoire hongroise furent refoulées dans les régions du nord, de l'ouest et de l'est du pays. Sous le règne des Habsbourg, les documents émanant des organes suprêmes du gouvernement étaient conservés dans les archives centrales de la maison Habsbourg. Par ailleurs, les changements d'ordre territorial, survenus à la suite de l'effondrement de la Double-Monarchie, en 1918, exercèrent également une influence importante sur l'évolution de la base de sources hongroise. A la suite de ces changements, ce furent, en effet, précisément lès archives des régions ayant échappé à la domination turque qui furent annexées par les pays voisins. Or, bien que de nombreux archives, surtout des archives familiales, nées dans ces régions ou les concernant, fussent confiées à ia garde des Archives Nationales au cours de l'organisation de celles-ci en 1874, -en conformité avec les exigences de l'Etat bourgeois de Hongrie, sans parler des archives des autorités centrales dont la compétence s'étendait sur l'ensemble du territoire, il a désormais été impossible de combler les lacunes survenues ainsi dans la base nationale des sources de l'histoire hongroise. 3.— Ensuite, l'article s'occupe de 3 problèmes. Premièrement, il passe en revue les publications et les guides qui ' permettraient d'entreprendre l'évaluation de la masse de documents concernant la Hongrie, mais située en dehors de ses frontières. Il signale ensuite l'importance que revêt, au point de vue de l'histoire d'autres nations, le matériel conservé dans les archives centrales de la République Populaire Hongroise. Il souligne enfin le fait qu'en raison de la situation prépondérante, assumée pendant de longs siècles par l'Empire des Habsbourg dans cette région de l'Europe, les archives de Vienne conservent de nombreuses sources de la plus haute importance, concernant l'histoire de tous les peuples de cette région. L'auteur esquisse le bilan et les objectifs des relations internationales des archives de Hongrie, en vue d'élargir la base de sources de l'histoire hongroise. Le but consiste d'unç part d'établir une coopération mutuelle avec les pays voisins, en vue du dépouillement le plus complet possible des sources concernant la Hongrie d'avant 1918 et de mettre à jour le matériel conservé dans les archives centrales de Vienne. Des évaluations méthodiques devraient, par ailleurs, garantir l'accès le plus large possible aux chercheurs hongrois aux documents relatifs à la Hongrie et conservés dans les archives d'autres pays d'Europe Orientale. L'auteur accentue la nécessité de larges échanges d'expérience entre les différents pays, dans le domaine théorique et pratique. 4.— En guise de conclusion, l'auteur passe en revue les moyens matériels qui permettraient de résoudre ces problèmes, mettant au premier plan les immenses possibilités offertes par le filmage. Il fait le point des résultats jusqu'à présent acquis dans ce domaine en Hongrie. Les archives hongroises entretiennent, en effet, actuellement des relations très étendues, en premier lieu avec l'Autriche et la Tchécoslovaquie, en ce qui concerne le volume des échanges. Il constate que, pour développer ces résultats acquis, il s'agit désormais d'étendre le champ de ces relations inter-