Levéltári Közlemények, 26. (1955)
Levéltári Közlemények, 26. (1955) - IDEGEN NYELVŰ KIVONATOK - Francia nyelvű kivonatok / 388–398. o.
Resume 395 tenir le plus longtemps au cours de la guerre d'indépendance. En fait, il y a duré jusqu'au commencement de 1709. De l'avis de l'auteur, le régime centralisé et absolutiste de Rákóczi est voisin, quant à son type, des États centralisés, créés en vue de la défense contre les conquérants turcs, mongols, etc. Ce qui l'en différencie, c'est la largueur du front national d'indépendance contre les Habsbourg, qui lui servait de base. Malgré son peu de développement, c'est là l'un des chapitres les plus prestigieux de l'histoire d'État hongrois. CONTRIBUTION À L'HISTOIRE ADMINISTRATIVE DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE. András SZÁSZI La première organisation du ministère hongrois de la Justice, rétabli à la suite du Compromis de 1867 entre la Hongrie et l'Autriche, se fondait sur une organisation judiciaire féodale, que le Compromis laissait pour le moment inchangée. Cet appareil judiciaire ne convenait plus aux exigences d'une époque bourgeoise. Sa réforme s'imposait d'urgence. L'organisation du ministère, qui s'y conformait, ne pouvait donc être réaménagée bientôt, afin d'être à même de satisfaire aux grandes tâches qui l'attendaient, comme la création d'un appareil judiciaire plus moderne, la réalisation d'une réforme pénale, etc. L'étude décrit la première organisation du ministère et les changements qui y furent apportés. Elle suit les détours de la voie administrative, depuis l'enregistrement jusqu'à l'archivation, en passant par les diverses étapes et en décrivant les méthodes en usage à l'époque. Elle expose aussi les projets destinés à simplifier l'administration, projets nés en même temps que le ministère lui-même. Ces projets sont issus des réclamations du public se plaignant des lenteurs de l'administration judiciaire et ils finirent par aboutir à une résolution du Parlement, invitant le gouvernement à accélérer la marche de l'administration judiciaire. L'étude résume les résultats atteints dans ce domaine. Ainsi que le titre l'indique, l'étude se borne à mettre à jour des documents sur l'histoire du ministère de la Justice. Elle constitue le noyau d'un ouvrage à paraître par la suite, qui exposera le détail du fonctionnement de ce ministère. COMPÉTENCE ET ACTIVITÉ DES COMMISSAIRES GOUVERNEMENTAUX AU COURS DES PREMIERS MOIS DU RÉGIME CONTRE-RÉVOLUTIONNAIRE. Elek KARSAI Replacé au pouvoir avec l'aide de puissances de l'Entente, le régime de la contre-révolution rétablit, après la défaite de la République Hongroise des Conseils, le pouvoir économique des grands propriétaires et des grands capitalistes. Le gouvernement central était cependant encore si faible que les classes, dirigeantes hongroises, craignant la réssurection de la révolution prolétarienne étouffée avec des armes étrangères, durent renforcer les autorités administratives locales par des moyens et des mesures extraordinaires. C'est ainsi que, conformément à la loi XLVIII de 1912, portant sur «les mesures d'exception en cas de guerre*, on nomma des commissaires gouvernementaux investis de pouvoirs exceptionnels. Six commissariats gouvernementaux furent créés, coïncidant avec les territoires respectifs des six districts militaires. Les commissariats des districts de Transdanubie furent placés sous la haute autorité du commissariat central du gouvernement pour la Transdanubie, fonctionnant auprès du haut-commandement de l'armée. Des commissaires municipaux du gouvernement furent nommés, pour soutenir le travail des commissariats centraux et de district, ainsi que pour la direction du pouvoir administratif dans les départements et les municipalités autonomes. L'institution de commissaires gouvernamentaux permit aux grands capitalistes et aux grands propriétaires hongrois d'éviter le recours à une dictature militaire ouverte. En automne 1919, les commissariats gouvernamentaux les plus importants étaient con-